Vendredi 31 mai 2013
Les humanitaires opérant au Maniema rapportent que « plus de 300 enfants en âge scolaire utilisés dans les transactions minières dans la cité de Punia, 10 écoles primaires privées de bancs après le passage des groupes armés, 450 ménages sont sans abris après l’incendie de 300 maisons suite à un conflit intercommunautaire en territoire de Kasongo, des projets financés par le Pooled Fund sont confrontés aux difficultés d’accès logistique à l’Est du Maniema ».
« A 35 km à l’Est du chef-lieu de Kasongo, les habitants des groupements Lubambo et Kalombola jadis en conflit latent ont fini par s’affronter à cause de la disparition d’un habitant du groupement Lubambo trouvé mort dans la forêt.
En date du 24 mai 2013, des incendies, pillages et violences ont obligé 450 ménages à se déplacer vers la forêt fuyant notamment des exactions et représailles. Au total, 300 maisons ont été brûlées et la tension est devenue vive entre les 2 communautés », a indiqué le 28 mai le Bureau de coordination pour les affaires humanitaires (Ocha).
Il s’agit, précise-t-il, de « conflits fonciers intercommunautaires et pour le contrôle des ressources naturelles qui sont des facteurs aggravants la situation humanitaire ».
Dépossédés des moyens de scolariser les enfants mineurs
La « situation humanitaire précaire » à Punia, résultant des affrontements armés de janvier et février 2013, a provoqué un déplacement forcé de plus de 50.000 personnes (de l’Est vers le centre du territoire).
« Le déplacement a dépossédé plusieurs ménages des moyens de subsistance ainsi que de la possibilité de scolariser les enfants mineurs. Ceux-ci travailleraient pour les opérateurs miniers », rapporte Ocha.
Il signale également que « certaines écoles ont été vandalisées à la suite de leur occupation à tour de rôle par les groupes armés, les bancs ont été utilisés comme bois de chauffage, d’autres biens auraient été pillés ou saccagés ».
Par ailleurs, nonobstant les projets financés notamment par le Pooled Fund, « plusieurs écoles en besoin de réhabilitation ou équipement ne pourraient pas être accessibles, les routes qui faciliteraient l’acheminement des matériaux de construction et autres intrants demeurent pour la plupart impraticables ».
Angelo Mobateli
Le Potentiel
Les humanitaires opérant au Maniema rapportent que « plus de 300 enfants en âge scolaire utilisés dans les transactions minières dans la cité de Punia, 10 écoles primaires privées de bancs après le passage des groupes armés, 450 ménages sont sans abris après l’incendie de 300 maisons suite à un conflit intercommunautaire en territoire de Kasongo, des projets financés par le Pooled Fund sont confrontés aux difficultés d’accès logistique à l’Est du Maniema ».
« A 35 km à l’Est du chef-lieu de Kasongo, les habitants des groupements Lubambo et Kalombola jadis en conflit latent ont fini par s’affronter à cause de la disparition d’un habitant du groupement Lubambo trouvé mort dans la forêt.
En date du 24 mai 2013, des incendies, pillages et violences ont obligé 450 ménages à se déplacer vers la forêt fuyant notamment des exactions et représailles. Au total, 300 maisons ont été brûlées et la tension est devenue vive entre les 2 communautés », a indiqué le 28 mai le Bureau de coordination pour les affaires humanitaires (Ocha).
Il s’agit, précise-t-il, de « conflits fonciers intercommunautaires et pour le contrôle des ressources naturelles qui sont des facteurs aggravants la situation humanitaire ».
Dépossédés des moyens de scolariser les enfants mineurs
La « situation humanitaire précaire » à Punia, résultant des affrontements armés de janvier et février 2013, a provoqué un déplacement forcé de plus de 50.000 personnes (de l’Est vers le centre du territoire).
« Le déplacement a dépossédé plusieurs ménages des moyens de subsistance ainsi que de la possibilité de scolariser les enfants mineurs. Ceux-ci travailleraient pour les opérateurs miniers », rapporte Ocha.
Il signale également que « certaines écoles ont été vandalisées à la suite de leur occupation à tour de rôle par les groupes armés, les bancs ont été utilisés comme bois de chauffage, d’autres biens auraient été pillés ou saccagés ».
Par ailleurs, nonobstant les projets financés notamment par le Pooled Fund, « plusieurs écoles en besoin de réhabilitation ou équipement ne pourraient pas être accessibles, les routes qui faciliteraient l’acheminement des matériaux de construction et autres intrants demeurent pour la plupart impraticables ».
Angelo Mobateli
Le Potentiel
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