mercredi 12 juin 2013

Politicien instrumentalisé : La RDC est un bel exemple.

Une majorité des politiciens congolais obéit au réflexe de Pavlov



Le réflexe de Pavlov est un réflexe conditionnel mis en évidence par Ivan Petrovitch Pavlov qui lui a donné son nom.

En, 1889, Pavlov démontra que si l’on accoutumait un chien à accompagner sa nourriture d’un stimulus sonore, ce dernier pouvait à la longue déclencher la salivation de l’animal sans être accompagné de nourriture.

Lors des élections, des motions orales ou écrites, des débats contradictoires, les politiciens congolais bavent déjà car comme un stimulus sonore, ils savent déjà qu’ils seront sucrés par les gouvernants.

Même en dehors des circonstances précitées, la classe politique congolaise est perpétuellement en alerte pour grappiller des billets de banque à chaque occasion possible d’où qu’ils viennent.

En fait, comme dans l’expérience de Pavlov, il est bien démontré que la sécrétion de la salive peut être provoquée par un contact direct avec la nourriture ou par un stimulus lié à celle-ci, tel un son de cloche.

Ces réflexes peuvent s’apparenter à une réaction involontaire, non innée, provoquée par un stimulus extérieur comme l’argent pour la classe politique congolaise du moins une bonne partie d’entre elle.

Pavlov a développé la théorie selon laquelle les réactions acquises par apprentissage et habitude deviennent des réflexes lorsque le cerveau fait les liens entre le stimulus et l’action qui suit.

Pavlov décrit deux types de réflexes, les réflexes innés, déjà présents à la naissance, et les réflexes conditionnels, ceux que l’on acquiert avec l’apprentissage.

C’est dans ce dernier réflexe que la classe politique congolaise s’évertue à merveille et excelle d’imagination.

Jean-Jacques Mbungani Mbanda


© Congoindépendant

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