28/06/2013
Joseph KABILA - President sortant de la RDC.
Pendant qu’il préparait ses valises pour Maputo, le jeudi 27 juin 2013, J. Kabila aurait réussi un télégramme venant de Maputo, lui signifiant de ne pas se rendre au sommet des Chefs d’Etat de la SADC prévu à Maputo capitale de Mozambique qui assume la présidence de la SADC.
Cette nouvelle a été un coup dur pour J. Kabila, après le rejet d’accréditation par Washington de Jean Claude Masangu comme ambassadeur au pays de l’oncle Sam.
Le télex de la SADC a provoqué dans la matinée du jeudi 27 juin, un séisme à Kingakati. Angoissé par le mandat d’arrêt déposé dernièrement par Herman Van Hebel, huissier de la CPI, J. Kabila après avalanche de conseils d’Aubin Minaku et Léon Ludwich Kenga Wa Dondo, a signé tard dans la soirée, le décret créant « le forum des concertations nationale », « un forum-valium » pour endormir une fois de plus le Peuple Congolais.
Cet acte viole l’esprit et la lettre de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité qui recommande la tenue d’un dialogue inclusif et transparent en RDC.
Ban Ki Moom en séjour de travail à Kinshasa avait préconisé un dialogue franc et sincère incluant toutes les forces vives de la Nation pour résoudre la crise de légitimité en RDC, cause majeure de l’instabilité dans la région des grands lacs.
J. Kabila, préfère court-circuiter les choses, ce comportement risque de lui coutait cher, car pour la Communauté Internationale, l’onde de choc de l’instabilité politique en RDC pourrait avoir des répercutions dans toute la région capable de provoquer un déséquilibre dans le monde.
La RDC apparait comme une grande réserve mondiale des ressources stratégiques. Un véritable condensé géologique : deux tiers des réserves mondiales de coltan et cobalt, le tiers des réserves mondiales de chrome et manganèse, réserves immenses en cuivre, une des dernières réserves forestières du monde, un véritable château d’eau, 650 milliards de Kwh de réserves annuelles d’énergie hydraulique (près de 2/3 de la production mondiale.
Ce qui selon les estimations de l’égyptologue Cheik Anta Diop, la RDC est prédestinée à devenir la première région industrielle de l’Afrique voir même du monde, d’où la nécessité d’un leadership fort et réfléchit.
[Yves Kongolo]
UTENIKA III : Issue à la crise en RDC [11/05/2013 © KongoTimes]
Crise en RDC, d’après une indiscrétion de la DIA américaine, François Hollande aurait proposé à Brarack Obama d’employer la force. Le Président américain d’après notre source a préféré la manière douce, par le strict respect de l’accord cadre pour éviter des dommages collatéraux.
Une dernière chance est accordée à J. Kabila par le biais de Ban Ki Moom qui propose un utenika III pour résoudre la crise née des élections du 28 novembre 2011 en RDC. Mais au cas où l’UTEKA III échoue, il faut s’attendre au pire, J. Kabila risque de suivre le sort de Kadhafi.
C’est la projection sont les images des femmes violées, mutilées de Goma, ramenées par Mary Robinson qui auraient dérangé la conscience de certains dirigeants occidentaux qui les ont regardé par vidéoconférence, même Michelle Obama n’a pas pu garder ses larmes.
D’après une indiscrétion de la DIA américaine, François Hollande aurait proposé à Brarack Obama d’employer la force, « il faut répondre les armes par les armes ». Le Président américain d’après notre source a préféré la manière douce, par le strict respect de l’accord cadre pour éviter des dommages collatéraux.
Une dernière chance est accordée à J. Kabila par le biais de Ban Ki Moom qui propose un utenika III pour résoudre la crise née des élections du 28 novembre 2011 en RDC.
Comment va-t-il parvenir ?
Notre source affirme que l’accord-cadre d’Addis-Abeba a déjà tranché ce problème de la vérité des urnes dans son article 22, J. Kabila n’a pas d’autre choix, il doit respecter les engagements pris à Addis-Abeba.
La RDC, un pays imprévisible et de surprise. Tout peut donc arriver dans les prochains jours. Le Président élu dans sont profond silence donne l’impression de puiser dans cette crise l’énergie et la foi en soi et en son Peuple capable de soulever les montagnes.
Un diplomate français dans la réunion de Paris sur la crise en RDC convoquée par Mary Robinson, a fait comprendre aux participants, ainsi que le groupe international. Qui est et ce que représente le Président Tshisekedi. Il insiste sur la stature internationale du Président.
« L’Afrique après le balayage du printemps arabe, l’instabilité dans la région des grands lacs, n’ayant plus guère de leaders crédibles, capables de faire entendre leurs voix, Tshisekddi, fort du prestige que lui vaut et son incroyable capacité de survivre dans les crises les plus dangereuses, devrait jouer ce grand rôle international pour l’Afrique, en particulier la région des grands lacs ». « Ce serait nécessaire et c’est urgent », a souligné le diplomate français.
Je crois que le message essentiel que veut faire passer ce diplomate est que la RDC a besoin d’un grand chef qui nourrit de grands desseins, à l’échelle de son pays et à l’échelle de l’Afrique, et que la communauté internationale doit adopter une attitude résolument positive à l‘égard de cet éléphant endormi. C'est-à-dire aider son Président, le vrai, à recouvrer son impérium afin d’accomplir ses desseins nationaux et internationaux.
Certainement Ban Ki Moom, qui arrive le 22 mai à Kinshasa, apporte dans son maroquin la vérité des urnes au Peuple, si c’est vrai que cela a été résolu par l’article 22 de l’accord-cadre. Mais au cas où l’UTEKA III échoue, il faut s’attendre au pire, J. Kabila risque de vivre le sort de Kadhafi, puisque les indicateurs les montrent, FMI et EXXIM Bank n’ont pas fermés pour des raisons techniques mais plutôt politique.
A bon entendeur, salut !
[Yves Kongolo]
© KongoTimes
Joseph KABILA - President sortant de la RDC.
Pendant qu’il préparait ses valises pour Maputo, le jeudi 27 juin 2013, J. Kabila aurait réussi un télégramme venant de Maputo, lui signifiant de ne pas se rendre au sommet des Chefs d’Etat de la SADC prévu à Maputo capitale de Mozambique qui assume la présidence de la SADC.
Cette nouvelle a été un coup dur pour J. Kabila, après le rejet d’accréditation par Washington de Jean Claude Masangu comme ambassadeur au pays de l’oncle Sam.
Le télex de la SADC a provoqué dans la matinée du jeudi 27 juin, un séisme à Kingakati. Angoissé par le mandat d’arrêt déposé dernièrement par Herman Van Hebel, huissier de la CPI, J. Kabila après avalanche de conseils d’Aubin Minaku et Léon Ludwich Kenga Wa Dondo, a signé tard dans la soirée, le décret créant « le forum des concertations nationale », « un forum-valium » pour endormir une fois de plus le Peuple Congolais.
Cet acte viole l’esprit et la lettre de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité qui recommande la tenue d’un dialogue inclusif et transparent en RDC.
Ban Ki Moom en séjour de travail à Kinshasa avait préconisé un dialogue franc et sincère incluant toutes les forces vives de la Nation pour résoudre la crise de légitimité en RDC, cause majeure de l’instabilité dans la région des grands lacs.
J. Kabila, préfère court-circuiter les choses, ce comportement risque de lui coutait cher, car pour la Communauté Internationale, l’onde de choc de l’instabilité politique en RDC pourrait avoir des répercutions dans toute la région capable de provoquer un déséquilibre dans le monde.
La RDC apparait comme une grande réserve mondiale des ressources stratégiques. Un véritable condensé géologique : deux tiers des réserves mondiales de coltan et cobalt, le tiers des réserves mondiales de chrome et manganèse, réserves immenses en cuivre, une des dernières réserves forestières du monde, un véritable château d’eau, 650 milliards de Kwh de réserves annuelles d’énergie hydraulique (près de 2/3 de la production mondiale.
Ce qui selon les estimations de l’égyptologue Cheik Anta Diop, la RDC est prédestinée à devenir la première région industrielle de l’Afrique voir même du monde, d’où la nécessité d’un leadership fort et réfléchit.
[Yves Kongolo]
UTENIKA III : Issue à la crise en RDC [11/05/2013 © KongoTimes]
Crise en RDC, d’après une indiscrétion de la DIA américaine, François Hollande aurait proposé à Brarack Obama d’employer la force. Le Président américain d’après notre source a préféré la manière douce, par le strict respect de l’accord cadre pour éviter des dommages collatéraux.
Une dernière chance est accordée à J. Kabila par le biais de Ban Ki Moom qui propose un utenika III pour résoudre la crise née des élections du 28 novembre 2011 en RDC. Mais au cas où l’UTEKA III échoue, il faut s’attendre au pire, J. Kabila risque de suivre le sort de Kadhafi.
C’est la projection sont les images des femmes violées, mutilées de Goma, ramenées par Mary Robinson qui auraient dérangé la conscience de certains dirigeants occidentaux qui les ont regardé par vidéoconférence, même Michelle Obama n’a pas pu garder ses larmes.
D’après une indiscrétion de la DIA américaine, François Hollande aurait proposé à Brarack Obama d’employer la force, « il faut répondre les armes par les armes ». Le Président américain d’après notre source a préféré la manière douce, par le strict respect de l’accord cadre pour éviter des dommages collatéraux.
Une dernière chance est accordée à J. Kabila par le biais de Ban Ki Moom qui propose un utenika III pour résoudre la crise née des élections du 28 novembre 2011 en RDC.
Comment va-t-il parvenir ?
Notre source affirme que l’accord-cadre d’Addis-Abeba a déjà tranché ce problème de la vérité des urnes dans son article 22, J. Kabila n’a pas d’autre choix, il doit respecter les engagements pris à Addis-Abeba.
La RDC, un pays imprévisible et de surprise. Tout peut donc arriver dans les prochains jours. Le Président élu dans sont profond silence donne l’impression de puiser dans cette crise l’énergie et la foi en soi et en son Peuple capable de soulever les montagnes.
Un diplomate français dans la réunion de Paris sur la crise en RDC convoquée par Mary Robinson, a fait comprendre aux participants, ainsi que le groupe international. Qui est et ce que représente le Président Tshisekedi. Il insiste sur la stature internationale du Président.
« L’Afrique après le balayage du printemps arabe, l’instabilité dans la région des grands lacs, n’ayant plus guère de leaders crédibles, capables de faire entendre leurs voix, Tshisekddi, fort du prestige que lui vaut et son incroyable capacité de survivre dans les crises les plus dangereuses, devrait jouer ce grand rôle international pour l’Afrique, en particulier la région des grands lacs ». « Ce serait nécessaire et c’est urgent », a souligné le diplomate français.
Je crois que le message essentiel que veut faire passer ce diplomate est que la RDC a besoin d’un grand chef qui nourrit de grands desseins, à l’échelle de son pays et à l’échelle de l’Afrique, et que la communauté internationale doit adopter une attitude résolument positive à l‘égard de cet éléphant endormi. C'est-à-dire aider son Président, le vrai, à recouvrer son impérium afin d’accomplir ses desseins nationaux et internationaux.
Certainement Ban Ki Moom, qui arrive le 22 mai à Kinshasa, apporte dans son maroquin la vérité des urnes au Peuple, si c’est vrai que cela a été résolu par l’article 22 de l’accord-cadre. Mais au cas où l’UTEKA III échoue, il faut s’attendre au pire, J. Kabila risque de vivre le sort de Kadhafi, puisque les indicateurs les montrent, FMI et EXXIM Bank n’ont pas fermés pour des raisons techniques mais plutôt politique.
A bon entendeur, salut !
[Yves Kongolo]
© KongoTimes
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