27/07/2013
Combattant brandit le drapeau officiel saisis
Branle-bas de combat ! Zacle le défroqué met au défi les Combattants de stopper l’arrivée de Kanambe dont il annonce la présence certaine lors du couronnement du Roi Philippe.
Avec l’arrogance qui le caractérise, Zacharie Babaswe le très déshonorable, interviewé par le traître César Ngadi à grands renforts de déclarations tonitruantes de petits maîtres du dimanche qui mangent la pitance que leur jette Hyppolite Kazembhere Kanyabimana alias Kanambe usurpateur du nom de Joseph Kabila.
Ces petits chiens-chiens que les rwandais bottent du cul quotidiennement pendant qu’ils lèchent le sol à défaut d’autre chose…, ont perdu toute trace de dignité Bantoue en eux.
Leurs noms serviront de paillassons aux générations futures qui considèreront avec frayeur le sort que le Grand Congo réserve aux traîtres quand il est question de Souveraineté Nationale.
Dans le même temps, la Police Belge dépose un message pathétique et sans équivoque sur le répondeur de notre confrère Cheik Fita de Cheikfitanews : « Kabila ne viendra pas. Veuillez en avertir les Combattants qui s’excitent sur Internet. »
Devenus invulnérables aux ruses de Sioux qu’affectionnent les Belges, la diaspora et les Combattants du monde entier réagissent au quart de tour. Un tel affront ne se peut laisser sans réponse.
Les Belges sont capables de tout. Cela fait bien longtemps que leur parole est sortie de tout système de cotation…, une dévaluation sans précédent dans l’histoire des peuples.
De l’Afrique du Sud à l’Australie en passant par les Etats-Unis, la France, Londres, Bruxelles, La Haye, Munich, Zurich, etc., c’est l’union sacrée instantanée : « Mutu oyo to lukaka azo kita na terrain ! Ba Combattants ya Belgique botika ba divisions mpo Kanambe ye wana ! En tous cas, faut to sala ye. Tokoki ko manquer ye te ! »
La toile s’échauffe et plus rien ne la calmera que la vengeance du sang des Congolais répandu par millions sous le régime sanguinaire d’Hyppolite Kanyabimana, le tutsi, alias Joseph Kabila. « Le sang d’Armand Tungulu crie vengeance ! » peut-on encore lire sur Internet.
Dans tout Bruxelles, les patrouilles se multiplient, les hôtels sont passés au peigne fin. Rien ne sera laissé au hasard. Une surprise de taille est même prévue pour les vagabonds qui ont trahi le Congo pour 30 pièces d’argent. Des fantômes en sursis. Bakufi bayebi te.
La colère est partout. On pourrait griller une entrecôte premier choix sur le bras de n’importe quel Combattant tant les esprits sont remontés.
Dans tous les Etats-majors c’est la mobilisation générale. On bat le rappel des troupes.
Ô surprise ! Personne ne manque à l’appel. Au contraire, certains Combattants de l’ombre ont décidé pour la circonstance de se dévoiler au grand jour.
Les vidéos et messages pleuvent du monde entier sur les réseaux sociaux. Les Combattants ont décidé de passer outre les chants de Sirène de la Police Fédérale belge. Rien ne nous fera baisser notre garde.
J-3, les Mamans Le Congo ne Tombera pas contactent le Coordinateur Général Joseph Salomon Mbeka, celui que les médias officiels du Nord du pays appellent le Leader de l’Opposition Congolaise. Il est vrai que les Flamands ont toujours été plus pragmatiques.
Quand Jules César parlait des Belges, il devait sans doute se référer à eux. Comme avant chaque grande manifestation, c’est désormais un rituel plus qu’un secret de polichinelle, elles viennent s’alimenter en slogans aux cas où le « Kamikaze » oserait montrer le bout de son nez. Elles sont fin prêtes.
Un « SIRE, SERRER LA MAIN DE KABILA C’EST AVOIR DU SANG SUR LES MAINS ! » peut à tout moment, entre autres phrases incandescentes, être déployé et créer la stupeur générale, au cas où le nouveau pouvoir déciderait, une fois de trop, de se moquer de la dignité Congolaise.
Car, rappelons-le, malgré un rapport de la Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne en RDC faisant état de fraudes d’une dimension, à ce jour, jamais vue, lors des élections présidentielles du 28 novembre 2011, seule la petite Belgique sous la houlette de Didier Reynders a reconnu le régime d’imposture de Joseph Kabila.
Véritable HOLD UP ELECTORAL ! Inimaginable sous Baudouin ! Alors, pour les millions de vies sacrifiées sur l’hôtel de l’avidité qui a toujours caractérisé la Belgique dans ses rapports avec le Congo, nous sommes prêts au sacrifice suprême. Trop is te veel ! Nous n’avons plus RIEN à perdre.
Rarement, une telle détermination n’a été perceptible chez les Combattants de tous bords.
Nul ne sait comment cela finira. Car qui parmi nous peut présager du comportement d’une âme désespérée pour qui reculer, atermoyer, n’est plus une option.
Notre honneur vaudra chère cette fois-ci, très chère. Et comme notre Cause est juste et noble, l’Histoire, toujours elle, sera de notre côté. En un mot comme en cent/sang, nous sommes gagnants sur toute la ligne.
Tout cela, alors qu’est orchestrée de main de maître une nième attaque du M23, cette fois-ci appuyé par des islamistes ou salafistes selon les rumeurs.
Et qui voit-on gagner ? Comme par hasard, Kanambe, celui-là même à qui l’on tente de fabriquer une image artificielle de conquérant.
Cette fois-ci, nous ne sommes plus dupes. Des tutsis commandant des deux côtés de la ligne de front jouent à : « une fois c’est moi qui gagne, une fois c’est toi ».
Cette stratégie commerciale que les grandes multinationales ont depuis longtemps adoptée qui consiste à soi-même créer de toute pièce sa propre concurrence, nous laisse de marbre.
C’est bien que le peuple crie dans les rues de Goma : vive les FARDC ! Ça nous change un peu. Mais pas question de baisser notre garde ! Celui que ses parrains Belges espèrent voir fouler le tapis rouge du Palais Royal ne passera pas ! Parole d’honneur !
J-2 Des fausses alertes, parfois fomentées par le régime décadent de Kinshasa et ses pseudos-stratèges au cerveau plein de lotoko, tentent d’ébranler le Net. Ce qui de notre point de vue nous étonnerait beaucoup, tant le dispositif mis en place, ne permettrait pas à une micropuce de passer entre les mailles du filet. Calme eleki tout, mais vigilance toujours !
J-1 à 23 h. Comme convenu, le Coordinateur RCK Martin Sali venu de Paris prend contact avec le Leader de l’Opposition. Coordo Sali : « Bonsoir Joe Mbek’s. Ndenge nayebisaki yo biso tokomi. Awa toye plus de 40 personnes. Basusu bazui nzela na bango. »
Coordinateur Général : « Bonsoir Sali. Minute oyo toza sur écoute. Moyen tosolola bien eza te ! » Coordo Sali : « Joseph, ndenge nayebisaki yo, biso na ba Général Ngando, etc., tozo reconnaître kaka yo. Basusu wana toyebi bango te. Baye sika pe batie désordres. Biso toboyi ba aventures. Est-ce ke Kanambe aye ? Tokutana wapi ? »
Coordinateur Général JSM : « Ndenge nayebisaki yo. Minute oyo na déplacé. Matoyi na bango ekoli moyen te. Yomoko oyebi. L’essentiel, tozala na terrain ! »
Jour J Soleil radieux. C’est l’heure des braves.
Le Leader a coupé tout contact car ce plan-ci ne nécessite que sa seule personne pour être mené à bien. Il ne l’a communiqué à personne, mais va l’exécuter point par point. OPERATION LUKA MPUKU. L’Opération Levée de doute commence.
Le CG JSM explique. « Premier objectif : se rapprocher suffisamment près de l’entrée de la Place des Palais côté rue Royale là où vont entrer toutes les délégations sans se faire repérer et voir de visu qui se trouve dans ces limousines.
Avec un petit groupe de Belges plus téméraires que les autres, on se positionne à cette fameuse entrée sévèrement gardée par la Police.
De fait, nous sommes une toute petite dizaine de personnes nous trouvant au milieu de la chaussée avec les policiers, alors que la foule immense et compacte, serrée comme des sardines sous un soleil de plomb, se trouve derrière les barrières nadars.
Casquette vissée sur la tête, le parfait touriste participe à l’ambiance et filme le cortège de limousines. »
Au plus près du feu, le Coordinateur Général le sait d'expérience : « Le Congo se trouve au bout de l'effort », comme il aime à le répéter. Il en a toujours été ainsi, et il en sera toujours ainsi. Tout le reste n'est qu'illusions et poursuite du vent... Une misérable perte de temps.
A un moment donné, un des Chefs de la Police qui l’a souvent pratiqué en réunion semble le remarquer. Il s’approche, sourit, visiblement rien ne viendra gâcher cette journée nationale semble-t-on lire sur son visage. Toutefois, il empoigne son Motorola de gilet et après quelques échanges s’éloigne.
Le CG poursuit : « Après-coup, je comprendrai que c’était pour la Police le moyen le plus sûr pour que de nous-mêmes nous constations la réalité. Ça défile. Soudain, qu’est-ce que cette bizarrerie ? Une berline, une seule, avance le drapeau aux couleurs du rwanda s’agitant comme tremblant avec pour tout occupant que le chauffeur gros et gras, suant malgré la clim.
Un Belge me dit : « C’est le drapeau du rwanda. Mais où est l’ambassadeur ? » Ça c’est du jamais vu ! C’est donc leur chauffeur qui va les représenter ? A moins que l’ambassadeur ne soit caché dans le coffre ou allongé sur la moquette qu’il a dû ronger. Trêve de plaisanteries.
Nous sommes là pour un travail sérieux et périlleux. C'est une mission de pointe. Toujours pas de drapeau du Congo RDC. R I E N !
La présidente des Mamans le Congo ne tombera pas (MCTP) fera rapport plus tard expliquant au CG que d’entrée de jeu, dès le matin, la police n’a cessé de leur dire que Kabila ne viendra pas.
Mbila : « Madame, je peux te tutoyer ? Vous avez fait tellement de bruit sur Facebook qu’il est impossible qu’on l’invite. Et puis vous avez déclaré dans vos vidéos que si Kabila se pointait vous poignarderiez nos chevaux. »
Prés MCTP : « Vous savez avoir pitié de la vie des animaux, mais pas des Congolais. Vous nous dégoûtez ! » Mbila : « Non, il n’est pas là. C’est impossible qu’il vienne. On a juste envie que ça se passe bien. Tu peux me croire. » Prés MCTP : « Kabila a tué des millions de Congolais. Vous nous rendez folles ! Qu’il ose seulement se montrer ! »
Du point stratégique où je me trouve, je « reçois » des rapports de contrôle total par les Combattants en civil du périmètre : RAS ! (rien à signaler) Que ce soit à Trône, au Sablon, à la Place Royale, au Parc Royal où les Combattants du RCK France ne lâchent rien, sur la Rue Royale, etc. Tout le monde est à son poste.
Les Mamans le Congo ne Tombera pas sont juste en face de la tribune des officiels comme prévu. Comment ont-elles réussi à arriver à ces loges sans invitation ? Oyo eza na ndenge ya Combattant. Batié bouches ko ! « Vous voulez voir mon sac ? Allez fouillez !, etc. »
Ba mbila bazongi sima. Bango wana phare à phare na loge royale na nse ya moyi, plus de 35°. Batu ko kweya. Evanouissements sur évanouissements. Trône est le seul lieu que nous avions évoqué lors de nos communications. C’était aussi le seul lieu BLINDE de flics !
Etre sur écoute en permanence et surveiller nos mails sont une violation de la vie privée, car manifester est un droit constitutionnel sacré. Il était donc impératif de passer en mode « brouillage » (le retour du Tam-Tam…). »
Mais où est donc la limo du Congo ? Les MCTP les nerfs à fleur de peau aperçoivent sur une des chaises des officiels l’étiquette « CONGO ».
Na mbila : « Et ça c’est quoi ? C’est qui Congo ? » Mbila : « Calmez-vous mesdasmes. C’est pour l’ambassadeur. Kabila ne viendra pas. »
La Présidente des MCPT expliquera par la suite au Coordinateur Général qu’un taxi est venu devant les loges des officiels. C’est donc comme ça que Mova est arrivé. Mawa !
Bilan : Une limousine fantôme et un ambassadeur qui fait les demi-terrains. Ssssoni !
A moins qu’ayant remarqué le Leader de l’Opposition Congolaise, la police ait opté pour un plan B « Libulu-Petit Pont ». Ah ngayiee !
Le Coordinateur Général reprend. « Deuxième objectif : passer notre message par tous les moyens possibles. Voilà que le destin qui sourit aux audacieux va encore faire parler de lui.
Avant l’arrivée du Couple Royal, on dégage l’entrée de la Place des Palais. Tout le monde doit se retrouver derrière les barrières nadars.
Dois-je partir à gauche ou à droite ? Je veux prendre à droite mais mon « instinct » me « pousse » à prendre à gauche. Ok. Va pour la gauche. Là, on se retrouve avec un tout petit groupe, dans une espèce d’anfractuosité formée par les barrières sur la Rue Royale, au coin juste avant les sièges, les chapiteaux et les loges des officiels.
Au bout d’un moment, la Police ouvre au petit groupe de privilégiés que nous sommes pour que nous puissions aller nous asseoir dans les tribunes. Ce n’est pas possible ! Je me précipite. Tous s’assoient jusqu’à la dernière chaise disponible, puis on referme les barrières. C’est la loi de la sélection naturelle…, le plus rapide donne et reçoit la vie (à méditer).
Mais, décidé de jouer ma carte jusqu’au bout, nous allons repousser les limites de l’audace jusqu’à nous retrouver sous le chapiteau des invités. Je ne sais quels invités. Ils ont tous des badges avec le drapeau Belge et leurs noms.
Je remarque une chaise vide au 2è rang et demande poliment à mon voisin de droite si c’est libre. Oui. Je m’assois. WE ARE IN THE PLACE TO BE ! Madre de Dios !
Qu’est-ce que je fous-là ? Voyez comment la Providence met les choses en place. Cinq à dix minutes plus tard, on nous invite à nous lever. Un officiel du Protocole dit à ceux qui s’agrippent derrière les barrières nadars « Vous êtes le dernier ? Jusqu’ici. »
En fait, juste avant moi. Je suis exclu du club des « élus ». Mais qui vois-je venir ? Joëlle Milquet, Vice-Première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’« Egalité des Chances » (Cdh). Robe blanche, bronzage parfait, coiffure des grandes occasions, petit sac en cuir noir classe et sourire pepsodent.
Je réagis sur-le-champ, et interpelle vivement mais poliment le Protocole : « Monsieur ! Jusqu’ici ! Vous n’allez pas laisser la ministre passer sans saluer l’Afrique ? » Le Protocole sourit : « Bon. Ok ! Ok ! » Très bien ! Kanambe n’est pas là !
Donc message diplomatique ciblé sobre, courtois mais ferme. La ministre salue tout ce beau monde. En fait, sans le savoir, je me suis retrouvé dans la loge de tous les Belges méritants (vlan ! pour les Combattants qui ont peur de la Méritocratie.)
Le petit Maxime a sauvé son voisin de la pendaison, un tel a sauvé deux petites filles d’un incendie, etc. Joëlle a des « Oh ! » et des petits mots gentils à tous.
Puis, je vois bien le Protocole la faire déborder, elle arrive à moi, on se serre la pince : « Bonjour Madame Milquet. De la part du Congo, en espérant que nous repartons sur des bases humanitaires et humanistes avec le nouveau Pouvoir. »
Alengi ko ! C’était très bref, elle m’a regardé, a été clairement paniquée. Sans doute a-t-elle ma photo encadrée dans son bureau, là j’ai changé de look, et c’est seulement de près que l’on peut me distinguer. Elle s’éloigne très vite, mais je peux vous garantir qu’elle a reçu le message cinq sur cinq.
J’ai tout filmé avec mon petit appareil absolument pas prévu pour ce genre d’exercices.
J’avais pas calculé. Je me demande si on pourra distinguer son expression : un mélange d’effroi et de surprise dans un sourire froid de politique, alors que je serrais fermement sa main, mais avec la douceur d’un gentleman.
« Un gant de fer dans une main de velours » jamais expression ne m’aura paru plus approprié. Détermination et diplomatie. Voilà qu’Elio débarque à son tour.
Là je fais partie des premiers à saluer le Premier ministre (Ps). A peine fait, que je vois bien qu’on le retire. Je n’ai pas réussi à tenir sa main suffisamment longtemps. Pas grave. Next time.
Ces politiciens, ils ont tous un même masque de sourire ! Je le connais par cœur, mon Père avait le même : SE Joseph Mbeka. Voilà que la Limousine du « Maréchal » approche, la Mercédès décapotable 600 du Roi Philippe et de la Reine Mathilde.
A nouveau, ils viennent tout de suite de notre côté; ici, on n’aura droit qu’à un signe de la main à 1 m. C’est déjà pas mal. Par contre, je vois que Milquet s’est ressaisie. Elle fait tout pour que Mathilde viennent de notre côté afin de la présenter au petit Maxime.
Et devinez qui la Providence a mis à côté du héros du jour ??? L’Ingénieur Imperator himself. Oui, monsieur !
Mais, aïe ! La Reine ne se laisse plus mener par le petit bout du nez par une Joëlle qui remarque à cet instant précis que quelque chose a définitivement changé.
Elle doit rester à sa place de femme du peuple. Nous l’avons vécu en direct. Désormais, ce sera Sa Majesté la Reine Mathilde. Et toc !
A ce mot d'ordre de totale diplomatie en cas d'absence de Kanambe, il était prévu une seule exception : le MR. Au cas où le gang des 3, Louis Michel, Charles Michel ou Didier Reynders, se pointait, là, Tolérance Zéro.
Et ce qui devait arriver arriva. Charles Michel, Président du MR, le fils de l'autre, a le malheur de fuir notre côté pour se rendre de l'autre côté de la Place. Il ignore son malheur. Il se dirige en fait là où, sous la canicule, l'attendent les Mamans du MCTP.
Aïe ! Aïe ! Aïe ! La Présidente en personne se déchaîne, alors que Charles Michel leur tend la main. Celle-ci serre bien sa main et ne la lâche pas : « Vous et votre père vous êtes en train de tuer le Congo ! » Charles Michel : « Mais Madame, ce n'est pas le moment. » Prés MCPT parlant très fort avec colère
« Qu'est-ce que vous croyez. Les femmes sont violées au Congo, les hommes sont violés, les petites filles sont violées et mêmes les bébés sont violés. Votre famille est maudite jusqu'à la 4è génération ! » Tout le monde assiste médusé à la scène. Charles Michel (MR) fuit ce coin dangereux. Mauvaise inspiration.
Le défilé passe. Mélange d’ordre, de rigueur et de fierté. Emotion sincère à la vue des « Anciens Combattants » qui ouvrirent la marche. Oui, nous avons pensé à tous nos Vaillants frères et sœurs d’armes, qui à ce moment-même sont en état d’alerte maximale pour ceux présents, et dans une angoisse impossible pour ceux derrière leur écran d’Internet que nous devinons. Tant de sacrifices ! Que Dieu vous bénisse.
Dans cinquante ans, c’est nous qui défilerons sur le Bd du 30 Juin au son de la fanfare, les jambes arquées pour ceux qui pourront encore se déplacer.
Combattant, pour toujours tu es entré dans l’Histoire du Congo. Dans mille ans on chantera encore en ton honneur : « Combattant jusqu’à la mort ! »
Voilà, le défilé est terminé. Le peuple a crié « VIVE LE ROI ! »
Je croise les vert Olivier Deleuze (Ecolo) et le félicite : « Je viens de Watermael-Boitsfort et je tenais à vous féliciter pour votre Mayorat. » O Deleuze : « Ah mais merci ! Ça me touche ! » On se serre la main.
Isabelle Durant, Vice-Présidente du Parlement Européen (Ecolo), juste à côté se tourne vers moi et avec un « vrai sourire » me serre également la main. (Les Verts semblent avoir un vrai sourire. Bon, tout ne doit pas être rose non plus.) Je pousse plus loin.
Un journaliste de la Rtbf devise avec moi. Je lui dis la teneur de mon message. De suite, il rappelle la Régie pour qu’on lui accorde le Direct. Plus possible, ils sont avec Philippe et Mathilde dans le parc. A tout Seigneur tout honneur.
Plus loin encore, qui voilà ? Le Sénateur d’origine Congolaise Bertin Mampaka en costume d’apparat en plein interview avec Bombastick de Fungola Matoyi : « Kabila n’est pas venu.
La Communauté Congolaise est puissante. Elle a fait du bruit et est de plus en plus prise au sérieux. »
Je pousse l’outrecuidance jusqu’à interrompre Rudy Demotte, Président de la Région Wallone et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Ps) : « Je me permets de vous interrompre deux secondes. Je sais que c’est très impoli.
Mr Demotte, Mr Joseph Mbeka pour la Communauté Congolaise. » R Demotte : « Bonjour ! » CG JSM : « Nous espérons avoir votre attention la plus soutenue avec le nouveau Pouvoir.
Nous savons que le Roi Philippe est humaniste. Nous espérions que vous allez l’aider à ne pas s’éloigner de cette faculté. » R Demotte : « Je vais régulièrement au Congo, qui est un pays qui compte beaucoup pour moi. Je vous tiendrai au courant des nouvelles. »
Coordinateur Général Joseph Salomon Mbeka : « Merci beaucoup Mr Demotte, et bon vent à vous, Monsieur. » (encore un vrai sourire). A peu de choses près, le message que je comptais livrer à la Rtbf avec une sauce un rien plus relevée.
Je reviens à Bertin. On se salue, je le congratule pour sa promotion et sa belle écharpe bordeaux : « Je n’ai pas encore eu l’occasion de te féliciter » Sénateur B. Mampaka : « Oh ! Ah ! » congolais de retrouvailles (à la Franco). Coordinateur Général JS Mbeka : « Mais je te félicite. Mieux vaut tard que jamais ! »
Toujours en mode diplomatie et fraternel. Sénateur B. Mampaka : « Comment vas-tu ? »
Coordinateur Général JS Mbeka : « Mais bien et toi-même ? On ne s’était pas quitté avec une belle écharpe comme ça ! » Pourvu qu’il trouve la formule pour la conserver : SERVIR L’INTERET DU CONGOLAIS AU RISQUE DE PERDRE TON POSTE !
On n’a pas la possibilité d’en dire plus que Fungola Matoyi m’alpague à mon tour.
Le journaliste : « Notre question sera simple et courte. A propos de l’arrivée de Kabila, qu’avez-vous à nous dire là-dessus ? »
Coordinateur Génaral JS Mbeka : « Et bien, je peux vous dire que les Combattants ont sillonné toute la nuit, toute la journée. Les Combattants, dont plus de 400 viennent de France ont patrouillé dans tout le Parc Royal.
Les Combattants ont patrouillé à Louise. Les Combattants ont patrouillé au Sablon. Les Combattants ont patrouillé sur la Place Royale. Aucune trace visible de Kanambe.
Vous pensez bien que le message a été clairement perçu. Les Combattants ; et la diaspora en général est déterminée à ce qu’un usurpateur qui a du sang sur les mains ne vienne pas salir le démarrage d’un nouveau règne que nous espérons plein d’espérance et plein de promesses, cette fois-ci, tenues.
Nous donnons une carte blanche au Roi Philippe. Nous espérons qu’elle ne sera pas entachée de sang ». Ingeta ! »
Pour preuve que Milquet nous avait pris au sérieux, elle nous a vite rejoints, Mampaka, ses élus, Maman Brigitte Mbemba, etc., Voilà Milquet marchant humblement et simplement avec ses « blacks ». Nous, nous sommes déjà loin.
On vide les lieux. On fait le point avec certaines membres des Mamans Le Congo ne Tombera pas. Quelques dames aussi sont là : Laurence, Josée Likembe, Marie Claire Lusamba, etc.
CG JSM : « En tous cas, lelo ata mpuku moyen aleka eza te ! Kanambe apakoli mafuta ya invisibilité. Bo moni ye ? Aleki awa. Bo moni ye ? Aleki kuna. » Ba Mamans : « Kiekiekie ! OPERATION LUKA MPUKUEEEE ! »
Sankara le Grand, Vaillant Combattant de Londres qui a fait le déplacement comme beaucoup, interpelle le Coordonnateur Général : « Ndenge nini ba Combattants ya Bruxelles bakoti na vote ? Nani aye na idée wana ?
Nous nous avions, dès le départ, réfuté cette manœuvre dangereuse, en l’expliquant aux "fameux" organisateurs. Voter apporte la division dans une résistance. On ne vote pas en résistance. Peut-être au-début quand on ne se connaît pas bien. Mais là, on est en route depuis longtemps.
On sait qui est qui, qui peut quoi, qui est capable de quoi. Voter c’est faire exploser l’avion en plein vol. Et puis c’est qui ce nouveau que nous n’avons jamais vu avec ces gens de la Fédération qui disent que c’est bien comme ça. Ce sont des collabos. Ils sont du PPRD, n’est-ce pas ?
Alors, comment avez-vous pu les faire participer au vote ? C’est un complot. Que cherche ce gars ? Ils veulent récupérer les efforts des autres. Aye kaka mpo ayiba musala ya baninga. et vous ne l'avez pas encore mutakalisé ?
Et les anciens que nous connaissons depuis longtemps, avec qui nous avons stoppé les concerts depuis Londres, comment ont-ils pu prendre part à cette mascarade ? Nous tous, nous avons nos yeux rivés sur Bruxelles.
Si Kanambe tombe en Belgique, nous savons tous que le Combat est terminé, vu que ses parrains sont ici, et que vous les combattez sur leur terrain. Donc, qui peut se permettre de venir jouer au vedettariat quand les enjeux sont à ce point cruciaux ?
Quelqu’un qui n’a rien fait dans ce Combat à ce jour peut-il vraiment venir vous travailler jusqu’à vous endormir à ce point ?
C’est triste pour les anciens qui ont pris part à ce jeu du suicide collectif car c’est tout le Combat que vous avez déstabilisé. Je m’adresse à toi car je sais que tu n’y a pas pris part, les autres, leur parole a perdu tout crédit. Ils passent dans les médias, mais plus personne ne les écoute. Ils ne sont plus crédibles ! »
Coordinateur Général : « Ils ont juste démontré collégialement qu'ils n'avaient pas le niveau. Nous n'avons rien de commun. Au moins, ça permet à tous de se faire une opinion. Il y a un seul Coordinateur Général, et c’est contre ça qu’ils tentent vainement de se débattre. Nous n’avons pas le temps pour ces distractions.
Le Congo c’est plus que ces petits enfants et les kuluna qui roulent pour on ne sait qui. Le Combat c’est ce que tu as vu aujourd’hui. Tu sens la victoire, mais tu ne sais pas d’où ça vient. Et qu’importe ! De toute façon, je ne les ai jamais reconnus. Le Combat n’a jamais été ébranlé ! »
Sankara le Grand tente de percer le lien entre ce mic mac et le fameux dialogue lié à cette révision constitutionnele.
Le Leader incontesté de l'Opposition Congolaise en actes et en vérité va éclairer sa lanterne : « Effectivement, ces intrigants sont soupçonnés de vouloir instrumentaliser le Combat à des fins personnelles bassement matérielles. Qui en quête de per diem, qui en quête de gloriole facile ou de nominations dans le cercle des incapables. »
Le Leader poursuit : « Par ailleurs, chaque seconde qui passe est une seconde d'anticonstitutionnalité de trop. le congo est dans une zone de non droit permanente. Il ne faudrait pas que le peuple tombe dans le piège tendu par les techniques de communication insidieuses initiées par Boshab.
Son livre sur la révision de la Constitution n'a pas d'autres objectifs que de tenter d'obliger les Congolais à accepter son message subliminal, sa séance d'hypnose collective : « Dormez bonnes gens, dormez ! Et acceptez tranquillement kabila jusqu'en 2016. Ensuite, pendant 32 ans. Dormez, je le veux ! »
On a vu mieux comme prestidigitateur et saltimbanque de foire. Il réussit à peine à faire sourire les Combattants. Kabila doit partir MAINTENANT ! Il est sérieusement ébranlé. A présent, il faut le mettre KO ! »
Sankara le Grand abonde dans ce sens : « S'il croit pouvoir nous endormir avec ça, il devra vite changer de berceuse. » Le Leader de l'Opposition continue : « Tu l'as dit mon frère. Il n'a pas fini de déchanter.
En son temps et en son heure, Boshab paiera chèrement son insolence que certains espèrent soutenir en jouant des coudes pour se précipiter dans un monologue de traîtres.
Ces chercheurs de prébendes l'accompagneront dans le vide que leur promet le Congo. Dans l'immédiat, notre urgence demeure : KABILA DEGAGE ! Ingeta ! »
« 10 minutes après que nous ayons coupé le "brouillage", voilà qu'une fourgonnette de la police se positionne devant le lieu où nous nous trouvons, toutes portes ouvertes, histoire de nous intimider. Sans effet ! Tosi tolongi !
Nous terminons calmement notre conversation, puis, nous nous levons. J'ai droit à un baiser très appuyé et très fraternel de la part de deux des Mamans. C'est aussi émouvant qu'inattendu. Merci Mesdames ! »
Il y avait ce jour, plus de 600 Combattants déployés dans la capitale de l'Europe. Nous tenons à leur présenter, au nom de la Patrie, nos plus vifs et chaleureux remerciements.
AUX GARDIENS DE LA REVOLUTION ! AUX GARDIENS DE LA NATION ! AUX COMBATTANTS i INGETA !
Notre slogan :
(recto) « A celui qui te parle de Constitution répond : KABILA DOIT PARTIR MAINTENANT ! »
(verso) « A celui qui te parle de dialogue répond : KABILA DEGAGE ! »
« Kabila viole la Constitution et veut encore la violer, il faut l'arrêter de toute urgence ! »
« Il ne représente aucune légitimité au Congo. »
Il était in-con-ce-va-ble que Kanambe viennent fouler la terre d'Armand Tungulu.
Ce 21 Juillet 2013, restera une date aussi mémorable que le verrou de Kenge. Tous nous avons senti qu’une page s’était tournée. Comme une chape de plomb qui s’ôte à tout jamais. Kanambe a-t-il perdu son soutien inconditionnel ? Quel règne !
Mission accomplie !
Bravo Combattants !
« Le Combat se vit dans les faits, se perd dans les théories, et est même difficile à trouver dans les plus belles intentions. »
[Joseph Salomon Mbeka]
changeincongo.com
© KongoTimes
Combattant brandit le drapeau officiel saisis
Branle-bas de combat ! Zacle le défroqué met au défi les Combattants de stopper l’arrivée de Kanambe dont il annonce la présence certaine lors du couronnement du Roi Philippe.
Avec l’arrogance qui le caractérise, Zacharie Babaswe le très déshonorable, interviewé par le traître César Ngadi à grands renforts de déclarations tonitruantes de petits maîtres du dimanche qui mangent la pitance que leur jette Hyppolite Kazembhere Kanyabimana alias Kanambe usurpateur du nom de Joseph Kabila.
Ces petits chiens-chiens que les rwandais bottent du cul quotidiennement pendant qu’ils lèchent le sol à défaut d’autre chose…, ont perdu toute trace de dignité Bantoue en eux.
Leurs noms serviront de paillassons aux générations futures qui considèreront avec frayeur le sort que le Grand Congo réserve aux traîtres quand il est question de Souveraineté Nationale.
Dans le même temps, la Police Belge dépose un message pathétique et sans équivoque sur le répondeur de notre confrère Cheik Fita de Cheikfitanews : « Kabila ne viendra pas. Veuillez en avertir les Combattants qui s’excitent sur Internet. »
Devenus invulnérables aux ruses de Sioux qu’affectionnent les Belges, la diaspora et les Combattants du monde entier réagissent au quart de tour. Un tel affront ne se peut laisser sans réponse.
Les Belges sont capables de tout. Cela fait bien longtemps que leur parole est sortie de tout système de cotation…, une dévaluation sans précédent dans l’histoire des peuples.
De l’Afrique du Sud à l’Australie en passant par les Etats-Unis, la France, Londres, Bruxelles, La Haye, Munich, Zurich, etc., c’est l’union sacrée instantanée : « Mutu oyo to lukaka azo kita na terrain ! Ba Combattants ya Belgique botika ba divisions mpo Kanambe ye wana ! En tous cas, faut to sala ye. Tokoki ko manquer ye te ! »
La toile s’échauffe et plus rien ne la calmera que la vengeance du sang des Congolais répandu par millions sous le régime sanguinaire d’Hyppolite Kanyabimana, le tutsi, alias Joseph Kabila. « Le sang d’Armand Tungulu crie vengeance ! » peut-on encore lire sur Internet.
Dans tout Bruxelles, les patrouilles se multiplient, les hôtels sont passés au peigne fin. Rien ne sera laissé au hasard. Une surprise de taille est même prévue pour les vagabonds qui ont trahi le Congo pour 30 pièces d’argent. Des fantômes en sursis. Bakufi bayebi te.
La colère est partout. On pourrait griller une entrecôte premier choix sur le bras de n’importe quel Combattant tant les esprits sont remontés.
Dans tous les Etats-majors c’est la mobilisation générale. On bat le rappel des troupes.
Ô surprise ! Personne ne manque à l’appel. Au contraire, certains Combattants de l’ombre ont décidé pour la circonstance de se dévoiler au grand jour.
Les vidéos et messages pleuvent du monde entier sur les réseaux sociaux. Les Combattants ont décidé de passer outre les chants de Sirène de la Police Fédérale belge. Rien ne nous fera baisser notre garde.
J-3, les Mamans Le Congo ne Tombera pas contactent le Coordinateur Général Joseph Salomon Mbeka, celui que les médias officiels du Nord du pays appellent le Leader de l’Opposition Congolaise. Il est vrai que les Flamands ont toujours été plus pragmatiques.
Quand Jules César parlait des Belges, il devait sans doute se référer à eux. Comme avant chaque grande manifestation, c’est désormais un rituel plus qu’un secret de polichinelle, elles viennent s’alimenter en slogans aux cas où le « Kamikaze » oserait montrer le bout de son nez. Elles sont fin prêtes.
Un « SIRE, SERRER LA MAIN DE KABILA C’EST AVOIR DU SANG SUR LES MAINS ! » peut à tout moment, entre autres phrases incandescentes, être déployé et créer la stupeur générale, au cas où le nouveau pouvoir déciderait, une fois de trop, de se moquer de la dignité Congolaise.
Car, rappelons-le, malgré un rapport de la Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne en RDC faisant état de fraudes d’une dimension, à ce jour, jamais vue, lors des élections présidentielles du 28 novembre 2011, seule la petite Belgique sous la houlette de Didier Reynders a reconnu le régime d’imposture de Joseph Kabila.
Véritable HOLD UP ELECTORAL ! Inimaginable sous Baudouin ! Alors, pour les millions de vies sacrifiées sur l’hôtel de l’avidité qui a toujours caractérisé la Belgique dans ses rapports avec le Congo, nous sommes prêts au sacrifice suprême. Trop is te veel ! Nous n’avons plus RIEN à perdre.
Rarement, une telle détermination n’a été perceptible chez les Combattants de tous bords.
Nul ne sait comment cela finira. Car qui parmi nous peut présager du comportement d’une âme désespérée pour qui reculer, atermoyer, n’est plus une option.
Notre honneur vaudra chère cette fois-ci, très chère. Et comme notre Cause est juste et noble, l’Histoire, toujours elle, sera de notre côté. En un mot comme en cent/sang, nous sommes gagnants sur toute la ligne.
Tout cela, alors qu’est orchestrée de main de maître une nième attaque du M23, cette fois-ci appuyé par des islamistes ou salafistes selon les rumeurs.
Et qui voit-on gagner ? Comme par hasard, Kanambe, celui-là même à qui l’on tente de fabriquer une image artificielle de conquérant.
Cette fois-ci, nous ne sommes plus dupes. Des tutsis commandant des deux côtés de la ligne de front jouent à : « une fois c’est moi qui gagne, une fois c’est toi ».
Cette stratégie commerciale que les grandes multinationales ont depuis longtemps adoptée qui consiste à soi-même créer de toute pièce sa propre concurrence, nous laisse de marbre.
C’est bien que le peuple crie dans les rues de Goma : vive les FARDC ! Ça nous change un peu. Mais pas question de baisser notre garde ! Celui que ses parrains Belges espèrent voir fouler le tapis rouge du Palais Royal ne passera pas ! Parole d’honneur !
J-2 Des fausses alertes, parfois fomentées par le régime décadent de Kinshasa et ses pseudos-stratèges au cerveau plein de lotoko, tentent d’ébranler le Net. Ce qui de notre point de vue nous étonnerait beaucoup, tant le dispositif mis en place, ne permettrait pas à une micropuce de passer entre les mailles du filet. Calme eleki tout, mais vigilance toujours !
J-1 à 23 h. Comme convenu, le Coordinateur RCK Martin Sali venu de Paris prend contact avec le Leader de l’Opposition. Coordo Sali : « Bonsoir Joe Mbek’s. Ndenge nayebisaki yo biso tokomi. Awa toye plus de 40 personnes. Basusu bazui nzela na bango. »
Coordinateur Général : « Bonsoir Sali. Minute oyo toza sur écoute. Moyen tosolola bien eza te ! » Coordo Sali : « Joseph, ndenge nayebisaki yo, biso na ba Général Ngando, etc., tozo reconnaître kaka yo. Basusu wana toyebi bango te. Baye sika pe batie désordres. Biso toboyi ba aventures. Est-ce ke Kanambe aye ? Tokutana wapi ? »
Coordinateur Général JSM : « Ndenge nayebisaki yo. Minute oyo na déplacé. Matoyi na bango ekoli moyen te. Yomoko oyebi. L’essentiel, tozala na terrain ! »
Jour J Soleil radieux. C’est l’heure des braves.
Le Leader a coupé tout contact car ce plan-ci ne nécessite que sa seule personne pour être mené à bien. Il ne l’a communiqué à personne, mais va l’exécuter point par point. OPERATION LUKA MPUKU. L’Opération Levée de doute commence.
Le CG JSM explique. « Premier objectif : se rapprocher suffisamment près de l’entrée de la Place des Palais côté rue Royale là où vont entrer toutes les délégations sans se faire repérer et voir de visu qui se trouve dans ces limousines.
Avec un petit groupe de Belges plus téméraires que les autres, on se positionne à cette fameuse entrée sévèrement gardée par la Police.
De fait, nous sommes une toute petite dizaine de personnes nous trouvant au milieu de la chaussée avec les policiers, alors que la foule immense et compacte, serrée comme des sardines sous un soleil de plomb, se trouve derrière les barrières nadars.
Casquette vissée sur la tête, le parfait touriste participe à l’ambiance et filme le cortège de limousines. »
Au plus près du feu, le Coordinateur Général le sait d'expérience : « Le Congo se trouve au bout de l'effort », comme il aime à le répéter. Il en a toujours été ainsi, et il en sera toujours ainsi. Tout le reste n'est qu'illusions et poursuite du vent... Une misérable perte de temps.
A un moment donné, un des Chefs de la Police qui l’a souvent pratiqué en réunion semble le remarquer. Il s’approche, sourit, visiblement rien ne viendra gâcher cette journée nationale semble-t-on lire sur son visage. Toutefois, il empoigne son Motorola de gilet et après quelques échanges s’éloigne.
Le CG poursuit : « Après-coup, je comprendrai que c’était pour la Police le moyen le plus sûr pour que de nous-mêmes nous constations la réalité. Ça défile. Soudain, qu’est-ce que cette bizarrerie ? Une berline, une seule, avance le drapeau aux couleurs du rwanda s’agitant comme tremblant avec pour tout occupant que le chauffeur gros et gras, suant malgré la clim.
Un Belge me dit : « C’est le drapeau du rwanda. Mais où est l’ambassadeur ? » Ça c’est du jamais vu ! C’est donc leur chauffeur qui va les représenter ? A moins que l’ambassadeur ne soit caché dans le coffre ou allongé sur la moquette qu’il a dû ronger. Trêve de plaisanteries.
Nous sommes là pour un travail sérieux et périlleux. C'est une mission de pointe. Toujours pas de drapeau du Congo RDC. R I E N !
La présidente des Mamans le Congo ne tombera pas (MCTP) fera rapport plus tard expliquant au CG que d’entrée de jeu, dès le matin, la police n’a cessé de leur dire que Kabila ne viendra pas.
Mbila : « Madame, je peux te tutoyer ? Vous avez fait tellement de bruit sur Facebook qu’il est impossible qu’on l’invite. Et puis vous avez déclaré dans vos vidéos que si Kabila se pointait vous poignarderiez nos chevaux. »
Prés MCTP : « Vous savez avoir pitié de la vie des animaux, mais pas des Congolais. Vous nous dégoûtez ! » Mbila : « Non, il n’est pas là. C’est impossible qu’il vienne. On a juste envie que ça se passe bien. Tu peux me croire. » Prés MCTP : « Kabila a tué des millions de Congolais. Vous nous rendez folles ! Qu’il ose seulement se montrer ! »
Du point stratégique où je me trouve, je « reçois » des rapports de contrôle total par les Combattants en civil du périmètre : RAS ! (rien à signaler) Que ce soit à Trône, au Sablon, à la Place Royale, au Parc Royal où les Combattants du RCK France ne lâchent rien, sur la Rue Royale, etc. Tout le monde est à son poste.
Les Mamans le Congo ne Tombera pas sont juste en face de la tribune des officiels comme prévu. Comment ont-elles réussi à arriver à ces loges sans invitation ? Oyo eza na ndenge ya Combattant. Batié bouches ko ! « Vous voulez voir mon sac ? Allez fouillez !, etc. »
Ba mbila bazongi sima. Bango wana phare à phare na loge royale na nse ya moyi, plus de 35°. Batu ko kweya. Evanouissements sur évanouissements. Trône est le seul lieu que nous avions évoqué lors de nos communications. C’était aussi le seul lieu BLINDE de flics !
Etre sur écoute en permanence et surveiller nos mails sont une violation de la vie privée, car manifester est un droit constitutionnel sacré. Il était donc impératif de passer en mode « brouillage » (le retour du Tam-Tam…). »
Mais où est donc la limo du Congo ? Les MCTP les nerfs à fleur de peau aperçoivent sur une des chaises des officiels l’étiquette « CONGO ».
Na mbila : « Et ça c’est quoi ? C’est qui Congo ? » Mbila : « Calmez-vous mesdasmes. C’est pour l’ambassadeur. Kabila ne viendra pas. »
La Présidente des MCPT expliquera par la suite au Coordinateur Général qu’un taxi est venu devant les loges des officiels. C’est donc comme ça que Mova est arrivé. Mawa !
Bilan : Une limousine fantôme et un ambassadeur qui fait les demi-terrains. Ssssoni !
A moins qu’ayant remarqué le Leader de l’Opposition Congolaise, la police ait opté pour un plan B « Libulu-Petit Pont ». Ah ngayiee !
Le Coordinateur Général reprend. « Deuxième objectif : passer notre message par tous les moyens possibles. Voilà que le destin qui sourit aux audacieux va encore faire parler de lui.
Avant l’arrivée du Couple Royal, on dégage l’entrée de la Place des Palais. Tout le monde doit se retrouver derrière les barrières nadars.
Dois-je partir à gauche ou à droite ? Je veux prendre à droite mais mon « instinct » me « pousse » à prendre à gauche. Ok. Va pour la gauche. Là, on se retrouve avec un tout petit groupe, dans une espèce d’anfractuosité formée par les barrières sur la Rue Royale, au coin juste avant les sièges, les chapiteaux et les loges des officiels.
Au bout d’un moment, la Police ouvre au petit groupe de privilégiés que nous sommes pour que nous puissions aller nous asseoir dans les tribunes. Ce n’est pas possible ! Je me précipite. Tous s’assoient jusqu’à la dernière chaise disponible, puis on referme les barrières. C’est la loi de la sélection naturelle…, le plus rapide donne et reçoit la vie (à méditer).
Mais, décidé de jouer ma carte jusqu’au bout, nous allons repousser les limites de l’audace jusqu’à nous retrouver sous le chapiteau des invités. Je ne sais quels invités. Ils ont tous des badges avec le drapeau Belge et leurs noms.
Je remarque une chaise vide au 2è rang et demande poliment à mon voisin de droite si c’est libre. Oui. Je m’assois. WE ARE IN THE PLACE TO BE ! Madre de Dios !
Qu’est-ce que je fous-là ? Voyez comment la Providence met les choses en place. Cinq à dix minutes plus tard, on nous invite à nous lever. Un officiel du Protocole dit à ceux qui s’agrippent derrière les barrières nadars « Vous êtes le dernier ? Jusqu’ici. »
En fait, juste avant moi. Je suis exclu du club des « élus ». Mais qui vois-je venir ? Joëlle Milquet, Vice-Première ministre et ministre de l’Intérieur et de l’« Egalité des Chances » (Cdh). Robe blanche, bronzage parfait, coiffure des grandes occasions, petit sac en cuir noir classe et sourire pepsodent.
Je réagis sur-le-champ, et interpelle vivement mais poliment le Protocole : « Monsieur ! Jusqu’ici ! Vous n’allez pas laisser la ministre passer sans saluer l’Afrique ? » Le Protocole sourit : « Bon. Ok ! Ok ! » Très bien ! Kanambe n’est pas là !
Donc message diplomatique ciblé sobre, courtois mais ferme. La ministre salue tout ce beau monde. En fait, sans le savoir, je me suis retrouvé dans la loge de tous les Belges méritants (vlan ! pour les Combattants qui ont peur de la Méritocratie.)
Le petit Maxime a sauvé son voisin de la pendaison, un tel a sauvé deux petites filles d’un incendie, etc. Joëlle a des « Oh ! » et des petits mots gentils à tous.
Puis, je vois bien le Protocole la faire déborder, elle arrive à moi, on se serre la pince : « Bonjour Madame Milquet. De la part du Congo, en espérant que nous repartons sur des bases humanitaires et humanistes avec le nouveau Pouvoir. »
Alengi ko ! C’était très bref, elle m’a regardé, a été clairement paniquée. Sans doute a-t-elle ma photo encadrée dans son bureau, là j’ai changé de look, et c’est seulement de près que l’on peut me distinguer. Elle s’éloigne très vite, mais je peux vous garantir qu’elle a reçu le message cinq sur cinq.
J’ai tout filmé avec mon petit appareil absolument pas prévu pour ce genre d’exercices.
J’avais pas calculé. Je me demande si on pourra distinguer son expression : un mélange d’effroi et de surprise dans un sourire froid de politique, alors que je serrais fermement sa main, mais avec la douceur d’un gentleman.
« Un gant de fer dans une main de velours » jamais expression ne m’aura paru plus approprié. Détermination et diplomatie. Voilà qu’Elio débarque à son tour.
Là je fais partie des premiers à saluer le Premier ministre (Ps). A peine fait, que je vois bien qu’on le retire. Je n’ai pas réussi à tenir sa main suffisamment longtemps. Pas grave. Next time.
Ces politiciens, ils ont tous un même masque de sourire ! Je le connais par cœur, mon Père avait le même : SE Joseph Mbeka. Voilà que la Limousine du « Maréchal » approche, la Mercédès décapotable 600 du Roi Philippe et de la Reine Mathilde.
A nouveau, ils viennent tout de suite de notre côté; ici, on n’aura droit qu’à un signe de la main à 1 m. C’est déjà pas mal. Par contre, je vois que Milquet s’est ressaisie. Elle fait tout pour que Mathilde viennent de notre côté afin de la présenter au petit Maxime.
Et devinez qui la Providence a mis à côté du héros du jour ??? L’Ingénieur Imperator himself. Oui, monsieur !
Mais, aïe ! La Reine ne se laisse plus mener par le petit bout du nez par une Joëlle qui remarque à cet instant précis que quelque chose a définitivement changé.
Elle doit rester à sa place de femme du peuple. Nous l’avons vécu en direct. Désormais, ce sera Sa Majesté la Reine Mathilde. Et toc !
A ce mot d'ordre de totale diplomatie en cas d'absence de Kanambe, il était prévu une seule exception : le MR. Au cas où le gang des 3, Louis Michel, Charles Michel ou Didier Reynders, se pointait, là, Tolérance Zéro.
Et ce qui devait arriver arriva. Charles Michel, Président du MR, le fils de l'autre, a le malheur de fuir notre côté pour se rendre de l'autre côté de la Place. Il ignore son malheur. Il se dirige en fait là où, sous la canicule, l'attendent les Mamans du MCTP.
Aïe ! Aïe ! Aïe ! La Présidente en personne se déchaîne, alors que Charles Michel leur tend la main. Celle-ci serre bien sa main et ne la lâche pas : « Vous et votre père vous êtes en train de tuer le Congo ! » Charles Michel : « Mais Madame, ce n'est pas le moment. » Prés MCPT parlant très fort avec colère
« Qu'est-ce que vous croyez. Les femmes sont violées au Congo, les hommes sont violés, les petites filles sont violées et mêmes les bébés sont violés. Votre famille est maudite jusqu'à la 4è génération ! » Tout le monde assiste médusé à la scène. Charles Michel (MR) fuit ce coin dangereux. Mauvaise inspiration.
Le défilé passe. Mélange d’ordre, de rigueur et de fierté. Emotion sincère à la vue des « Anciens Combattants » qui ouvrirent la marche. Oui, nous avons pensé à tous nos Vaillants frères et sœurs d’armes, qui à ce moment-même sont en état d’alerte maximale pour ceux présents, et dans une angoisse impossible pour ceux derrière leur écran d’Internet que nous devinons. Tant de sacrifices ! Que Dieu vous bénisse.
Dans cinquante ans, c’est nous qui défilerons sur le Bd du 30 Juin au son de la fanfare, les jambes arquées pour ceux qui pourront encore se déplacer.
Combattant, pour toujours tu es entré dans l’Histoire du Congo. Dans mille ans on chantera encore en ton honneur : « Combattant jusqu’à la mort ! »
Voilà, le défilé est terminé. Le peuple a crié « VIVE LE ROI ! »
Je croise les vert Olivier Deleuze (Ecolo) et le félicite : « Je viens de Watermael-Boitsfort et je tenais à vous féliciter pour votre Mayorat. » O Deleuze : « Ah mais merci ! Ça me touche ! » On se serre la main.
Isabelle Durant, Vice-Présidente du Parlement Européen (Ecolo), juste à côté se tourne vers moi et avec un « vrai sourire » me serre également la main. (Les Verts semblent avoir un vrai sourire. Bon, tout ne doit pas être rose non plus.) Je pousse plus loin.
Un journaliste de la Rtbf devise avec moi. Je lui dis la teneur de mon message. De suite, il rappelle la Régie pour qu’on lui accorde le Direct. Plus possible, ils sont avec Philippe et Mathilde dans le parc. A tout Seigneur tout honneur.
Plus loin encore, qui voilà ? Le Sénateur d’origine Congolaise Bertin Mampaka en costume d’apparat en plein interview avec Bombastick de Fungola Matoyi : « Kabila n’est pas venu.
La Communauté Congolaise est puissante. Elle a fait du bruit et est de plus en plus prise au sérieux. »
Je pousse l’outrecuidance jusqu’à interrompre Rudy Demotte, Président de la Région Wallone et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Ps) : « Je me permets de vous interrompre deux secondes. Je sais que c’est très impoli.
Mr Demotte, Mr Joseph Mbeka pour la Communauté Congolaise. » R Demotte : « Bonjour ! » CG JSM : « Nous espérons avoir votre attention la plus soutenue avec le nouveau Pouvoir.
Nous savons que le Roi Philippe est humaniste. Nous espérions que vous allez l’aider à ne pas s’éloigner de cette faculté. » R Demotte : « Je vais régulièrement au Congo, qui est un pays qui compte beaucoup pour moi. Je vous tiendrai au courant des nouvelles. »
Coordinateur Général Joseph Salomon Mbeka : « Merci beaucoup Mr Demotte, et bon vent à vous, Monsieur. » (encore un vrai sourire). A peu de choses près, le message que je comptais livrer à la Rtbf avec une sauce un rien plus relevée.
Je reviens à Bertin. On se salue, je le congratule pour sa promotion et sa belle écharpe bordeaux : « Je n’ai pas encore eu l’occasion de te féliciter » Sénateur B. Mampaka : « Oh ! Ah ! » congolais de retrouvailles (à la Franco). Coordinateur Général JS Mbeka : « Mais je te félicite. Mieux vaut tard que jamais ! »
Toujours en mode diplomatie et fraternel. Sénateur B. Mampaka : « Comment vas-tu ? »
Coordinateur Général JS Mbeka : « Mais bien et toi-même ? On ne s’était pas quitté avec une belle écharpe comme ça ! » Pourvu qu’il trouve la formule pour la conserver : SERVIR L’INTERET DU CONGOLAIS AU RISQUE DE PERDRE TON POSTE !
On n’a pas la possibilité d’en dire plus que Fungola Matoyi m’alpague à mon tour.
Le journaliste : « Notre question sera simple et courte. A propos de l’arrivée de Kabila, qu’avez-vous à nous dire là-dessus ? »
Coordinateur Génaral JS Mbeka : « Et bien, je peux vous dire que les Combattants ont sillonné toute la nuit, toute la journée. Les Combattants, dont plus de 400 viennent de France ont patrouillé dans tout le Parc Royal.
Les Combattants ont patrouillé à Louise. Les Combattants ont patrouillé au Sablon. Les Combattants ont patrouillé sur la Place Royale. Aucune trace visible de Kanambe.
Vous pensez bien que le message a été clairement perçu. Les Combattants ; et la diaspora en général est déterminée à ce qu’un usurpateur qui a du sang sur les mains ne vienne pas salir le démarrage d’un nouveau règne que nous espérons plein d’espérance et plein de promesses, cette fois-ci, tenues.
Nous donnons une carte blanche au Roi Philippe. Nous espérons qu’elle ne sera pas entachée de sang ». Ingeta ! »
Pour preuve que Milquet nous avait pris au sérieux, elle nous a vite rejoints, Mampaka, ses élus, Maman Brigitte Mbemba, etc., Voilà Milquet marchant humblement et simplement avec ses « blacks ». Nous, nous sommes déjà loin.
On vide les lieux. On fait le point avec certaines membres des Mamans Le Congo ne Tombera pas. Quelques dames aussi sont là : Laurence, Josée Likembe, Marie Claire Lusamba, etc.
CG JSM : « En tous cas, lelo ata mpuku moyen aleka eza te ! Kanambe apakoli mafuta ya invisibilité. Bo moni ye ? Aleki awa. Bo moni ye ? Aleki kuna. » Ba Mamans : « Kiekiekie ! OPERATION LUKA MPUKUEEEE ! »
Sankara le Grand, Vaillant Combattant de Londres qui a fait le déplacement comme beaucoup, interpelle le Coordonnateur Général : « Ndenge nini ba Combattants ya Bruxelles bakoti na vote ? Nani aye na idée wana ?
Nous nous avions, dès le départ, réfuté cette manœuvre dangereuse, en l’expliquant aux "fameux" organisateurs. Voter apporte la division dans une résistance. On ne vote pas en résistance. Peut-être au-début quand on ne se connaît pas bien. Mais là, on est en route depuis longtemps.
On sait qui est qui, qui peut quoi, qui est capable de quoi. Voter c’est faire exploser l’avion en plein vol. Et puis c’est qui ce nouveau que nous n’avons jamais vu avec ces gens de la Fédération qui disent que c’est bien comme ça. Ce sont des collabos. Ils sont du PPRD, n’est-ce pas ?
Alors, comment avez-vous pu les faire participer au vote ? C’est un complot. Que cherche ce gars ? Ils veulent récupérer les efforts des autres. Aye kaka mpo ayiba musala ya baninga. et vous ne l'avez pas encore mutakalisé ?
Et les anciens que nous connaissons depuis longtemps, avec qui nous avons stoppé les concerts depuis Londres, comment ont-ils pu prendre part à cette mascarade ? Nous tous, nous avons nos yeux rivés sur Bruxelles.
Si Kanambe tombe en Belgique, nous savons tous que le Combat est terminé, vu que ses parrains sont ici, et que vous les combattez sur leur terrain. Donc, qui peut se permettre de venir jouer au vedettariat quand les enjeux sont à ce point cruciaux ?
Quelqu’un qui n’a rien fait dans ce Combat à ce jour peut-il vraiment venir vous travailler jusqu’à vous endormir à ce point ?
C’est triste pour les anciens qui ont pris part à ce jeu du suicide collectif car c’est tout le Combat que vous avez déstabilisé. Je m’adresse à toi car je sais que tu n’y a pas pris part, les autres, leur parole a perdu tout crédit. Ils passent dans les médias, mais plus personne ne les écoute. Ils ne sont plus crédibles ! »
Coordinateur Général : « Ils ont juste démontré collégialement qu'ils n'avaient pas le niveau. Nous n'avons rien de commun. Au moins, ça permet à tous de se faire une opinion. Il y a un seul Coordinateur Général, et c’est contre ça qu’ils tentent vainement de se débattre. Nous n’avons pas le temps pour ces distractions.
Le Congo c’est plus que ces petits enfants et les kuluna qui roulent pour on ne sait qui. Le Combat c’est ce que tu as vu aujourd’hui. Tu sens la victoire, mais tu ne sais pas d’où ça vient. Et qu’importe ! De toute façon, je ne les ai jamais reconnus. Le Combat n’a jamais été ébranlé ! »
Sankara le Grand tente de percer le lien entre ce mic mac et le fameux dialogue lié à cette révision constitutionnele.
Le Leader incontesté de l'Opposition Congolaise en actes et en vérité va éclairer sa lanterne : « Effectivement, ces intrigants sont soupçonnés de vouloir instrumentaliser le Combat à des fins personnelles bassement matérielles. Qui en quête de per diem, qui en quête de gloriole facile ou de nominations dans le cercle des incapables. »
Le Leader poursuit : « Par ailleurs, chaque seconde qui passe est une seconde d'anticonstitutionnalité de trop. le congo est dans une zone de non droit permanente. Il ne faudrait pas que le peuple tombe dans le piège tendu par les techniques de communication insidieuses initiées par Boshab.
Son livre sur la révision de la Constitution n'a pas d'autres objectifs que de tenter d'obliger les Congolais à accepter son message subliminal, sa séance d'hypnose collective : « Dormez bonnes gens, dormez ! Et acceptez tranquillement kabila jusqu'en 2016. Ensuite, pendant 32 ans. Dormez, je le veux ! »
On a vu mieux comme prestidigitateur et saltimbanque de foire. Il réussit à peine à faire sourire les Combattants. Kabila doit partir MAINTENANT ! Il est sérieusement ébranlé. A présent, il faut le mettre KO ! »
Sankara le Grand abonde dans ce sens : « S'il croit pouvoir nous endormir avec ça, il devra vite changer de berceuse. » Le Leader de l'Opposition continue : « Tu l'as dit mon frère. Il n'a pas fini de déchanter.
En son temps et en son heure, Boshab paiera chèrement son insolence que certains espèrent soutenir en jouant des coudes pour se précipiter dans un monologue de traîtres.
Ces chercheurs de prébendes l'accompagneront dans le vide que leur promet le Congo. Dans l'immédiat, notre urgence demeure : KABILA DEGAGE ! Ingeta ! »
« 10 minutes après que nous ayons coupé le "brouillage", voilà qu'une fourgonnette de la police se positionne devant le lieu où nous nous trouvons, toutes portes ouvertes, histoire de nous intimider. Sans effet ! Tosi tolongi !
Nous terminons calmement notre conversation, puis, nous nous levons. J'ai droit à un baiser très appuyé et très fraternel de la part de deux des Mamans. C'est aussi émouvant qu'inattendu. Merci Mesdames ! »
Il y avait ce jour, plus de 600 Combattants déployés dans la capitale de l'Europe. Nous tenons à leur présenter, au nom de la Patrie, nos plus vifs et chaleureux remerciements.
AUX GARDIENS DE LA REVOLUTION ! AUX GARDIENS DE LA NATION ! AUX COMBATTANTS i INGETA !
Notre slogan :
(recto) « A celui qui te parle de Constitution répond : KABILA DOIT PARTIR MAINTENANT ! »
(verso) « A celui qui te parle de dialogue répond : KABILA DEGAGE ! »
« Kabila viole la Constitution et veut encore la violer, il faut l'arrêter de toute urgence ! »
« Il ne représente aucune légitimité au Congo. »
Il était in-con-ce-va-ble que Kanambe viennent fouler la terre d'Armand Tungulu.
Ce 21 Juillet 2013, restera une date aussi mémorable que le verrou de Kenge. Tous nous avons senti qu’une page s’était tournée. Comme une chape de plomb qui s’ôte à tout jamais. Kanambe a-t-il perdu son soutien inconditionnel ? Quel règne !
Mission accomplie !
Bravo Combattants !
« Le Combat se vit dans les faits, se perd dans les théories, et est même difficile à trouver dans les plus belles intentions. »
[Joseph Salomon Mbeka]
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