Thursday, 08 August 2013
Le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse
La Monusco réserve un écho
favorable à la demande des populations civiles de Goma relative à
l’extension de la zone de sécurité. Elle vient d’en prendre bonne note.
Son porte-parole militaire Basse l’a déclaré hier mercredi 7 juillet à
Kinshasa.
La Mission de l’Organisation des Nations
unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo
(Monusco) « a pris bonne note de la réaction des populations civiles de
Goma sur l’extension de zone de sécurité à Goma et à Sake ».
Le
lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la
Monusco, l’a déclaré hier mercredi 7 août à Kinshasa. C’était au cours
de la conférence de presse animée par la Mission des Nations unies en
RDC.
« Nous avons compris les populations de
Goma. Et il est tout à fait normal qu’elles réagissent, cela d’autant
plus que cette mesure dépend également de leur protection », a-t-il
déclaré. Avant d’ajouter : « Ce dispositif (sécuritaire) est une
première étape dans un processus global. Il est progressif ».
La Monusco a dernièrement décidé de
désarmer, en collaboration avec les FARDC, tout individu possédant une
arme à feu à Goma afin d’imposer une zone de sécurité dans cette ville
densément peuplée et dans les localités situées au Nord du chef-lieu de
la province du Nord-Kivu.
Elle avait, à cet effet, accordé un
délai de 48 heures à toute personne concernée pour rendre son fusil dans
une base de la Monusco et rejoindre le processus DDR/RR.
Selon le porte-parole militaire de la
Monusco, l’objectif de cet ultimatum est « de renforcer les mesures de
sécurité et de protection des populations civiles de Goma et dans les
localités situées au Nord de la ville ». Cela, après des combats à
l’arme lourde ayant opposé les FARDC au M23, du 14 au 17 juillet 2013 à
Mutaho et Kibaki, localités situées à une vingtaine de kilomètres de la
ville Goma.
Ce dispositif sécuritaire a permis à la
Monusco et aux FARDC de récupérer 24 armes à feu et de mettre la main
sur 22 suspects après le bouclage de Sake, a indiqué le
lieutenant-colonel Basse.
Pour lui, l’ultimatum a été lancé,
notamment pour « protéger Sake et la ville densément peuplée de Goma,
ainsi que le long de la route qui relie les deux localités où sont
installés, entre autres, les camps des déplacés de Mugunga qui abritent
provisoirement environ 70 000 personnes déplacées par le conflit ».
_________________________________________________
Written by L.C et Sarah-Odile Endubu (Stagiaire/APIC)
avec le Potentiel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire