Jeudi 8 août 2013
Le feu couve sous la cendre. Les habitants de Kiwanja, une localité située à 70 Km au nord de Goma, Chef-lieu du Nord-Kivu vivent dans un cycle infernal d’insécurité. Ils sont bariolés par les éléments du M23.
La vie n’a de sens que pendant la journée car, la nuit leur procure un cauchemar. D’où, tous ont opté pour un sommeil de boa. C’est-à-dire, dormir avec un œil fermé et laisser l’autre entrain de veiller.
A la tombée de la nuit, les rues se vident et les habitants s’enferment chez eux, rapporte AFP dans sa livraison du mardi 6 août 2013. Ils accusent les rebelles du M23 d’entretenir les pillages systématiques’’.
A en croire notre source, les rebelles du M23 forcent la population à donner des cuvettes de haricots pour participer à l’effort de guerre. Cette population dit, cette fois-ci non et a décidé de se prendre en charge.
Pour ce faire, elle a entamé une résistance farouche contre leurs bourreaux. Trop c’est trop, raconte un jeune habitant de Kiwanja qui a témoigné avoir échappé plusieurs fois à la mort.
« Je vous laisse, il parait que ça va être autour de ma maison d’être visitée cette nuit », déclare ce jeune qui venait à peine d’avaler les derniers morceaux de poisson et de pâte de manioc de son dîner avant de disparaître dans l’obscurité.
Le 24 juillet 2013, la population s’est soulevée et a mis le feu à des paillotes utilisées par le M23. A la suite de ces incidents, le M23 a dit arrêter une cinquantaine des jeunes. Quelques uns ont été libérés le 27 juillet dernier.
Mais, fatigués de troubles et exactions, les habitants de Kiwanja veulent en découdrent. Un jeune répondant au nom de Nganza, issu d’une milice d’autodéfense locale Maï Maï dit avoir autrefois combattu le CNDP, une rébellion muée à ce jour au M23.
En effet, vêtu en Tee-shirt de sport et jeans, il déclare avoir participé aux manifestations anti-M23 et dit prêt à recommencer.
A en croire ce jeune résistant, presque tout le monde à Kiwanja est Maï Maï ou patriote. Ce qui explique pourquoi, la cité est protégée aux bombardements, précise-t-il.
Face à tous ces pillages systématiques, les exactions auprès de la population, la rébellion du M23 nie tout en bloc et veut se dédouaner auprès de l’opinion.
Dans la nuit de samedi à dimanche affirme AFP, des nouveaux incidents ont secoué la ville. Des tirs nourris de Kalachnikov ont été entendus pendant des longues minutes. Des soldats de la Monusco sont sortis de leur base et ont patrouillé. Et au petit matin, non loin d’une église, la population a découvert trois corps sans vie gisant dans les rues, soutient AFP.
Se référant toujours à notre source, le M23 a, de son côté présenté des cadavres à la presse et à la population comme quoi, ils étaient des bandits Maï Maï et FDLR (Forces démocratiques de Libération du Rwanda), une rébellion hutu qui lutte contre le régime tutsi au pouvoir au Rwanda voisin.
Le M23 affirme les avoir abattus avec l’étiquette des pilleurs. Mais beaucoup, comme Nganza restent sceptiques: ‘’ Ce ne sont pas des brigands, ce sont des prisonniers du M23 relâchés et tués exprès pour effrayer la population et lui laver le cerveau’’, a martelé Nganza, un jeune dans le rang d’autodéfense locale Maï Maï.
______
La Pros.
Le feu couve sous la cendre. Les habitants de Kiwanja, une localité située à 70 Km au nord de Goma, Chef-lieu du Nord-Kivu vivent dans un cycle infernal d’insécurité. Ils sont bariolés par les éléments du M23.
La vie n’a de sens que pendant la journée car, la nuit leur procure un cauchemar. D’où, tous ont opté pour un sommeil de boa. C’est-à-dire, dormir avec un œil fermé et laisser l’autre entrain de veiller.
A la tombée de la nuit, les rues se vident et les habitants s’enferment chez eux, rapporte AFP dans sa livraison du mardi 6 août 2013. Ils accusent les rebelles du M23 d’entretenir les pillages systématiques’’.
A en croire notre source, les rebelles du M23 forcent la population à donner des cuvettes de haricots pour participer à l’effort de guerre. Cette population dit, cette fois-ci non et a décidé de se prendre en charge.
Pour ce faire, elle a entamé une résistance farouche contre leurs bourreaux. Trop c’est trop, raconte un jeune habitant de Kiwanja qui a témoigné avoir échappé plusieurs fois à la mort.
« Je vous laisse, il parait que ça va être autour de ma maison d’être visitée cette nuit », déclare ce jeune qui venait à peine d’avaler les derniers morceaux de poisson et de pâte de manioc de son dîner avant de disparaître dans l’obscurité.
Le 24 juillet 2013, la population s’est soulevée et a mis le feu à des paillotes utilisées par le M23. A la suite de ces incidents, le M23 a dit arrêter une cinquantaine des jeunes. Quelques uns ont été libérés le 27 juillet dernier.
Mais, fatigués de troubles et exactions, les habitants de Kiwanja veulent en découdrent. Un jeune répondant au nom de Nganza, issu d’une milice d’autodéfense locale Maï Maï dit avoir autrefois combattu le CNDP, une rébellion muée à ce jour au M23.
En effet, vêtu en Tee-shirt de sport et jeans, il déclare avoir participé aux manifestations anti-M23 et dit prêt à recommencer.
A en croire ce jeune résistant, presque tout le monde à Kiwanja est Maï Maï ou patriote. Ce qui explique pourquoi, la cité est protégée aux bombardements, précise-t-il.
Face à tous ces pillages systématiques, les exactions auprès de la population, la rébellion du M23 nie tout en bloc et veut se dédouaner auprès de l’opinion.
Dans la nuit de samedi à dimanche affirme AFP, des nouveaux incidents ont secoué la ville. Des tirs nourris de Kalachnikov ont été entendus pendant des longues minutes. Des soldats de la Monusco sont sortis de leur base et ont patrouillé. Et au petit matin, non loin d’une église, la population a découvert trois corps sans vie gisant dans les rues, soutient AFP.
Se référant toujours à notre source, le M23 a, de son côté présenté des cadavres à la presse et à la population comme quoi, ils étaient des bandits Maï Maï et FDLR (Forces démocratiques de Libération du Rwanda), une rébellion hutu qui lutte contre le régime tutsi au pouvoir au Rwanda voisin.
Le M23 affirme les avoir abattus avec l’étiquette des pilleurs. Mais beaucoup, comme Nganza restent sceptiques: ‘’ Ce ne sont pas des brigands, ce sont des prisonniers du M23 relâchés et tués exprès pour effrayer la population et lui laver le cerveau’’, a martelé Nganza, un jeune dans le rang d’autodéfense locale Maï Maï.
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La Pros.
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