lundi 5 août 2013

Les raisons du soutien des pays africains à Mugabe au Zimbabwe


Dans un commentaire d’un article précédent, un des lecteurs avait posé la question de savoir pourquoi et comment Mugabe se maintenait au pouvoir. 

Les raisons sont à la fois extérieures et intérieures et tiennent à l’histoire courte mais dense des 27 ans du Zimbabwe moderne (depuis son indépendance de 1980).

Cet article tente de donner les principales clés des raisons extérieures en commençant par la situation agricole du début de l’indépendance jusqu’au prochain sommet Europe-Afrique prévu pour décembre 2007.

C’est un cheminement délicat à vouloir ne pas parler de racisme alors que toute l’affaire a un relent raciste et colonialiste qui ne veut pas toujours dire son nom. 

Et donc, pour soutenir certaines affirmations, des sources honorables sont citées, dont des articles du Monde diplomatique, des Nations unies et du CNRS, les références étant en fin d’article.

L’AGRICULTURE DU ZIMBABWE


Le maïs est devenu la céréale la plus cultivée au monde devant le riz et le blé.

C’est une plante originaire d’Amérique du Sud et elle a été importée en Europe au XVIe siècle, probablement par Christophe Colomb lors de son deuxième voyage à la fin du XVe siècle (1). 

Sa culture s’est répandue en Europe depuis l’Espagne du Sud, et on en trouve les premières traces au Portugal en 1515, au pays basque espagnol en 1576, en Bresse en 1612.

Le maïs n’est donc devenu une plante traditionnelle en Afrique que relativement tard, et principalement parce qu’elle a été imposée lors de la colonisation de l’Afrique par les Européens.

On en trouve les premières traces à São Tomé en 1534, en 1583 sur la côte du royaume du Congo et en 1615 sur la côte du golfe de Guinée équatoriale (2).

Partout où l’eau existe, le maïs s’implante car le rendement est très supérieur aux autres céréales dont en particulier les productions traditionnelles de sorgho ou de mil.

Au Zimbabwe, le maïs devient une production essentielle à partir de l’implantation des colons blancs sous la houlette de Cecil Rhodes sur des terrains subtilisés sans compensation aux populations locales. Ce sont évidemment les meilleures terres, et en particulier celles où l’eau est disponible, car le gros défaut du maïs est son besoin important en eau.

Dès 1890, les colons produisent le maïs en quantité pour l’export et la consommation locale et, petit à petit, ce maïs devient le nouvel aliment de base sous forme d’un plat à base de farine de maïs : le sadza. 

En fait, avant que le maïs n’arrive, le sadza était réalisé avec un mélange de farines de millet, mais pour les Zimbabwéiens d’aujourd’hui, la base est la farine de maïs blanche (3).

C’est une tradition établie, car une seule génération est suffisante pour établir une solide tradition. A titre d’exemple, les jeunes d’aujourd’hui pensent que le vote des femmes est un droit acquis depuis longtemps alors qu’il n’a été établi en France que depuis 1944 et en Suisse depuis seulement 1971. Avant, les femmes n’avaient pas le droit de voter !

UNE RÉPARTITION INÉQUITABLE DES TERRES


Dès le XXe siècle, on a donc une partition de l’agriculture très établie : les meilleures terres pour la production de produits non originaires et la région, mais exportables (maïs et tabac en tête, mais aussi fromages, lait et, dans une certaine mesure, oeufs et beurre, en particulier à destination des populations blanches d’Afrique du Sud) et les autres terres moins favorables à ces produits où la population locale produit des céréales traditionnelles moins exigeantes ou à plus faible rendement.

On parle de l’excédent agricole de cette époque, mais il faut tout de même souligner que le tabac représentait 40 % des exportations.

Ce nouveau visage de l’agriculture imposé par les Blancs au dépend des populations noires (environ 8 % de la population est blanche et les 4 500 fermiers blancs ne représentent pas 1 % de la population) est un des points clé de la lutte entre le pouvoir blanc symbolisé par Ian Smith et les différentes ligues de lutte pour l’indépendance et la diginité des Africains noirs.

Le parcours de Mugabe est d’ailleurs exemplaire à cette époque et tout à fait similaire à celui de Nelson Mandela, y compris dix ans d’emprisonnement par le gouvernement blanc qui veut garder le pouvoir au détriment des Noirs avec une politique raciale du type apartheid. Ce n’est qu’après et particulièrement à partir de 1999 qu’il s’en écarte très fortement.

Ce n’est qu’après le Sommet agraire de Harare en 1998 que la catastrophe démarre (4).

LE SOMMET AGRAIRE DE HARARE DE 1998

Que s’est-il passé lors de ce sommet ?

En gros, le président Mugabe déclare que la crise foncière du Zimbabwe puise ses racines de l’histoire du peuple du Zimbabwe colonisé et que la redistribution des terres doit être faite, et que ce n’est pas négociable.

Le secrétaire général de l’ONU de l’époque, Kofi Annan, approuve lors de son discours qu’il fait lire en session officielle (lui-même n’étant pas présent) : "La répartition équitable d’un capital productif tel que la terre revêt une grande importance économique, mais elle est aussi une condition essentielle de la paix et de la stabilité".

Le programme de redistribution des terres prévoyait d’installer 150 000 familles noires sur 5 millions d’hectares en cinq ans. Le coût de cette redistribution était estimé à 1,9 milliards de dollars (soit à titre d’exemple, en gros le coût de deux jours de cette guerre en Irak qui dure depuis quatre ans).

Je précise cette comparaison, car les donateurs de l’époque, et au premier chef les Américains et les Britanniques, ont estimé que le prix était beaucoup trop cher aux motifs suivants :

  • le gouvernement n’indemnisera pas complètement les grands exploitants qu’il oblige à vendre leurs terres ;
  • il est peu vraisemblable que le programme soulage la pauvreté dans les zones "communales" pauvres, où vivent la majorité des 12 millions de Zimbabwéens ;
  • il n’est prévu aucun contrôle adéquat de la corruption dans l’exécution du programme. 

Et donc, l’ensemble de tous les donateurs ont promis un total de 180 000 dollars US au lieu des 1 900 millions nécessaires pour indemniser les fermiers blancs.

Tom MacDonald, l’ambassadeur des Etats-Unis au Zimbabwe déclarait que le gouvernement de Washington jugeait impossible de s’engager à verser des fonds qui lui paraissait violer le droit de propriété et les droits de l’homme.

Bien entendu, il parlait du projet de réforme agraire au Zimbabwe, et ni de la mise à sac de l’Irak par les Etats-Unis arrivée après sa déclaration ni de la honte de la prison illégale de Guantanamo où se pratiquent quotidiennement la violation des droits de l’homme et la torture.

Le Royaume-Uni, de son côté, affirme qu’il ne peut pas participer parce que le programme méconnaît la propriété, manque de transparence et n’aborde pas les problèmes liés à la pauvreté (4).

En clair, on ne rectifie pas une injustice parce que cette rectification ne corrige pas en même temps le problème de la pauvreté. Quand on connaît le problème de la pauvreté dans le monde, je laisse au lecteur voir de lui-même comment cette règle permet à la Grande-Bretagne de laisser perdurer toutes les injustices qui l’arrangent.

LA PRESSION DES PROMESSES NON TENUES


Pendant ce temps, les paysans noirs commencent à être impatients. 

Car au moment de l’indépendance de 1980, dix-huit ans plus tôt, il leur avait été promis cette répartition des terres, et avec l’aval de la Grande-Bretagne qui la leur refuse désormais.

Il faut dire que ce n’est plus Thatcher mais Blair qui est là. Et, suite au sommet, des paysans noirs ont commencé à occuper illégalement des terres en chassant des fermiers blancs qui les occupaient.

Le gouvernement (par la voix de son président Mugabe) leur demande de mettrre fin à leur occupation, mais n’envoie pas les troupes pour le faire manu militari et se contente d’admonestations (4).

Robert Mugabe a dû alors prendre une décision difficile.

LES M
ÉTHODES INADÉQUATES DES TECHNOCRATES FINANCIERS DU FOND MONÉTAIRE INTERNATIONAL


Il faut se rendre compte que dès 1980 (où Mugabe n’était encore que Premier ministre), son action a été exemplaire et applaudie par la communauté internationale malgré des actions sujettes à discussion comme les 10 000 morts de la répression d’une révolte armée dans le Matabeland.

La politique sociale était remarquable, dotant les régions rurales de routes (aujourd’hui le réseau routier est encore étonnant de qualité), l’accès à l’eau et à l’électricité. De très nombreuses écoles et cliniques sont construites et le taux d’alphabétisation atteint 91 %, un chiffre étonnant et remarquable.

Mais pour attirer de nouveaux capitaux au Zimbabwe, continuer les investissements et pouvoir emprunter pour accélerer la redistribution des terres, Mugabe est obligé de se plier à la réforme structurelle du pays exigée par le FMI qui ne supportait pas une dette de 2,6 milliards de dollars, malgré le potentiel industriel remarquable du pays (et pas seulement agricole).

En 1991, Mugabe dut donc obéir aux injonctions du FMI et déréguler les salaires, privatiser les entreprises publiques (avec un personnel licencié), raboter le budget de l’Etat et supprimer la gratuité des soins et de l’enseignement (5).

Résultat : en 1999, le taux de fréquentation des écoles avait chuté de 20 % et le coût des soins de santé avait augmenté de 150 % (et désormais payant).

Ce type de résultat était prévisible en obéissant aux exigences du FMI, mais Mugabe l’avait accepté en pensant qu’en obéissant à ces exigences, le FMI lui permettrait d’avoir plus d’investisseurs étrangers.

Mais force fut de constater que les investissements faisaient défaut, et le taux de croissance de 5 % en 1980 était tombé à 1 % en 1999.

Avec pour conséquence, un chômage en augmentation et 300 000 jeunes arrivant sur le marché du travail chaque année et obligés de s’expatrier ou de grossir le rang des mécontents, en gros les syndicats, dirigés à cette époque par Morgan Tsavangirai aujourd’hui représentant de l’opposition (MDC).

LA RÉFORME AGRAIRE

En 1999, le pays n’est plus en mesure de respecter ses engagements vis-à-vis des créanciers extérieurs. Les importations de carburant sont stoppées et le FMI retire sa garantie financière au pays (en gros, ne prêtez plus au Zimbabwe).

Ce n’est que récemment que le Zimbabwe a pu rétablir l’importation de carburant, grâce à la Lybie (le grand démocrate Kahdafi) qui exige en échange des participations dans des entreprises zimbabwéiennes et des terres au Zimbabwe.

Sous la pression intérieure, Mugabe tente de faire une modification constitutionnelle pour rééquilibrer le pays avec en particulier une clause permettant la récupération de terres des fermes commerciales dans un cadre légal.

Le référendum de février 2002 est une réponse négative à cette réforme et, abandonné par la communauté occidentale, avec un pays meurtri par ce que le FMI avait exigé et qui n’a eu que des effets négatifs et aucun positif, Mugabe décide de la réforme agraire accélérée avec la redistribution des terres sans dédommagement des fermes "commerciales" (celles qui ont des productions destinées à l’exportation).

L’INTERVENTION DES PAYS OCCIDENTAUX ET DE L’AFRIQUE DU SUD BLANCHE


De son côté, le MDC (parti d’opposition), coincé entre la nécessité évidente de faire quelque chose et le soutien des fermiers noirs ne se prononce pas sur ce qu’il se passe.

Pendant la campagne de 2002 pour les présidentielles, le MDC opposé au ZANU-PF de Mugabe est directement financé par la Fondation Westminster de Londres ainsi que par la droite sud-africaine de Anthony Leon (5). 

De nombreuses "ONG" sont crées au Zimbabwe et financées depuis l’Europe ou les Etats-Unis pour "dénoncer les violations des droits de l’homme par le régime".

Aujourd’hui, il y a une véritable crise de confiance vis-à-vis de Mugabe, y compris dans le pays lui-même.
Ce sont bien les Occidentaux qui, soit directement, soit indirectement, ont imposé au Zimbabwe une situation intenable.

Et ce sont bien les Occidentaux qui sont intervenus soit par ignorance, soit par malveillance, mais activement pour faire en sorte que le Zimbabwe ne s’en sorte pas. Mais c’est le président qui en est rendu responsable et qui de toute façon est responsable qu’il y soit pour quelque chose ou non.

Et même s’il rejette la faute sur les agissement des occidentaux (Grande-Bretagne et Etats-Unis au premier chef), il ne peut pas se dédouaner de ce qui s’est passé sous sa présidence à l’intérieur du pays.

LE NOUVEAU COLONIALISME

Les mécanismes sont progressifs et complexes et ont à la base une nouvelle forme de colonialisme qui veut imposer aux pays africains les modèles occidentaux, y compris des productions locales à destination de la consommation occidentale et y compris des modèles de civilisation et de culture occidentaux.

Le simple tracé des frontières imposé par l’Occident dans l’ignorance volontaire ou non des frontières ethniques a provoqué plus de morts et de malheurs que la Première et la Seconde Guerre mondiale réunies.
Aujourd’hui, le Zimbabwe est en train de devenir un symbole de l’opposition entre Occident et Afrique.

Le premier sommet Europe-Afrique s’est tenu en 2000, mais le deuxième prévu en 2003 n’a jamais pu être organisé du fait de la Grande-Bretagne qui a opposé son veto à la présence du Zimbabwe et surtout de l’interdiction à Mugabe de circuler en Europe (6).

L’attitude de la Grande-Bretagne est d’ailleurs étonnante en utilisant tous les règlements européens et son lobbying pour faire en sorte que Mugabe ou des représentants du gouvernement (plus d’une centaine de personnes), y compris M. Francis Nhema, ministre de l’Environnement et du Tourisme du Zimbabwe, d’obtenir un visa pour un quelconque pays européen (dont la France).

M. Francis Nhema a été élu en 2007 comme président de la Commission sur le développement durable aux Nations unies, et donc l’action de la Grande-Bretagne qui n’en démort pas a pour résultat d’interdire la présence en Europe du président de la Commission de l’ONU sur le Développement durable (7).

Du délire... Francis Nhema est régulièrement présenté par les pays d’Afrique dans un processus purement démocratique et élu de façon démocratique, avec la Grande-Bretagne qui fait pression sur les pays africains pour empêcher cette élection et des déclarations post-électives qui sont un déni de démocratie (cf déclaration scandaleuses de Ian Pearson, ministre britannique).

Il semblerait que ce second sommet repoussé ad vitam aeternam devrait se tenir en décembre à Lisbonne sous l’impulsion du nouveau président européen, le Portuguais Luis Amado, ministre des Affaires étrangères du Portugal. 

Mais à la question qu’on lui pose sur la présence de M. Mugabe et du Zimbabwe, il botte en touche délicatement (6).

LA RÉACTION DES PAYS AFRICAINS


Cette opposition entre anciens pays coloniaux et nouveaux pays indépendants se cristalise autour du problème du Zimbabwe. Factuellement, la situation dans le pays est dramatiquement désolante, et quoi que l’on dise, le responsable est toujours le dirigeant du pays qui sert de fusible qu’il soit ou non coupable.

Mais Mugabe peut se maintenir au pouvoir en arguant avec raison de cette lutte de l’Occident contre l’Afrique. 

Déjà, à la conférence de Durban sur le racisme, les Etats-Unis avaient fait scandale en se retirant de cette conférence (troisième Conférence contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance) par "solidarité avec Israël" qui allait probablement être mis en accusation par les Palestiniens, mais avec la motivation plus probable d’être mis en demeure par les pays africains avec raison de reconnaître le tort des Etats-Unis sur la traite des Noirs et l’esclavage (8).

La France a été le seul pays anciennement colonisateur à reconnaître l’esclavage et la traite des Noirs comme « crimes contre l’humanité ».

Evidemment, ce scandale est passé aux oubliettes, car trois jours après la clôture de cette conférence, avait lieu le fameux 11-Septembre.

Alors, le Zimbabwe devient un enjeu répondant en partie de la politique, en partie de la civilisation. Et les chefs d’Etat africains, tout en reconnaissant la situation préoccupante du Zimbabwe, apportent leur soutien à Robert Mugabe pour ce qu’il représente de résistance aux pays occidentaux, à leurs méthodes discutables de lobbying et de pressions financières, et à leurs anciennes méthodes du "diviser pour régner" et de la verroterie.

Plus localement, les gouvernements noirs d’Afrique du Sud et de Namibie sont très intéressés par le processus même cahotique, pour ne pas dire chaotique de la redistribution des terres agricoles, avec 4 000 fermiers blancs en Namibie qui dominent tout le secteur commercial de l’agriculture et en Afrique du Sud où les 2/3 des meilleures terres sont au mains de 60 000 fermiers blancs sans que les 14 millions de fermiers noirs n’y puissent rien (5).

CONCLUSION

La situation désolante au Zimbabwe n’est pas en jeu dans les manoeuvres politiques actuelles. 

Et même si Mugabe abandonnait le pouvoir, les choses ne se redresseraient pas sur ce simple fait. Ce qui est en jeu, c’est le contrôle de l’Afrique par l’Occident.

Ce que Mugabe refuse, c’est l’arrivée à la tête du pays d’un fantoche mis en place par les Etats-Unis et/ou UK. Un peu ce qui se passe en Irak avec un pays détruit progressivement par les Etats-Unis à leur corps défendant et malgré leurs efforts inadéquats.

Pour que Mugabe s’en aille de lui-même, il faudrait probablement une véritable politique d’aide au pays par l’Occident avec un choix d’un homme politique responsable et farouchement défenseur du Zimbabwe.

Mais un discours du type Grande-Bretagne qui consiste à dire "que Mugabe disparaisse et nous enlèverons les sanctions" n’est certainement pas satisfaisant ni pour Mugabe ni surtout pour les autres pays d’Afrique.

Même en me mettant dans la plus caricaturale position yaka fokon du plus basique des cafés du Commerce, je ne vois pas de solution évidente. Car même si le pays s’en sortait malgré tout (par exemple avec les nouvelles ressources que sont les diamants et l’uranium), la Grande-Bretagne trouverait sans doute les moyens d’annuler les résultats positifs du Zimbabwe. 

C’est ce qu’elle a fait et qu’elle continuera à faire sous la pression du lobbying des propriétaires blancs (il y en a encore) et des anciens propriétaires blancs expropriés dont une grande partie étaient des lords britanniques.






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(1) Lettre au roy d’espagne par Christophe Colomb lors de son retour de son troisième voyage aux Indes occidentales.

(2) Histoire et environnement en Afrique, recherches sur l’histoire des plantes et de paysages, Monique Chastanet (CNRS-CRA) 1999.

(3) Recettes africaines. http://www.congocookbook.com/staple...

(4) Afrique renouveau, une publication des Nations unies, volume 12#3 http://www.un.org/french/ecosocdev/....

(5) Article de Colette Breackman, journaliste au journal Le Soir (Bruxelles) et paru dans Le Monde diplomatique mai 2002 p. 10.

(6) Jeune Afrique sur jeuneafrique.com, news du 20 août 2007.

(7) www.multipol.org Réseau d’analyse et d’information sur l’actualité internationale, note du 16/05/2007.

(8) Le Monde diplomatique, L’Avenir du passé par Christian de Brie, octobre 2001 http://www.monde-diplomatique.fr/20....

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