Tuesday, 06 August 2013
Grands Lacs
Malgré tous les crimes
commis par le président rwandais en RDC, l’ancien président américain,
Bill Clinton, a juré de protéger Paul Kagame jusqu’au bout. Il cherche
par tous les moyens de faire échouer la Brigade d’intervention des
Nations unies en dissuadant certains pays africains (Malawi) d’envoyer
leurs contingents en RDC.
Parallèlement, Tony Blair, l’ancien Premier
ministre Britannique, s’active, via son mentor, Mary Robinson, à
disculper Kagame sur le plan diplomatique.
La responsabilité de Paul Kagame, dans
la tragédie qui a élu domicile dans l’Est de la RDC est avérée. Des
réprobations ont fusé de partout pour condamner ce comportement d’un
autre siècle. Curieusement, il se trouve encore en ce vingtième siècle
des personnalités pour justifier les forfaits du président rwandais.
C’est le cas de Bill Clinton, ex-locataire de la Maison Blanche, et de
Tony Blair, l’ancien Premier ministre britannique.
A l’échelle internationale, ces deux
personnalités abattent un travail de fond, sans doute pour leur honte,
dans le but avoué de décourager toute tentative visant à neutraliser
leur filleul rwandais. Bill Clinton et Tony Blair sont pour beaucoup
dans les pesanteurs qui plombent le mécanisme de mise en œuvre de
l’accord-cadre pour la paix et la sécurité dans la région des Grands
Lacs, signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba (Ethiopie).
Ragaillardi par ce soutien, le président
rwandais ne cesse de manifester son arrogance et surtout son mépris
pour la RDC et le peuple congolais dont les 6 millions de morts ne
l’émeuvent nullement. C’est ce même mépris qui fait courir le tandem
Blair-Clinton. Attitude qui, en principe, devrait révolter la
communauté internationale et la pousser à interpeller ce duo de mauvais
augure et qui se trompe d’époque.
La vérité c’est que Paul Kagame et ses
parrains se sont mis en branle pour faire échouer toute initiative
tendant à la stabilisation de la région des Grands Lacs. Ils se révèlent
ainsi au grand jour comme des fauteurs des troubles, mieux des pêcheurs
en eaux troubles qui font fi des instruments internationaux auxquels
leurs pays respectifs ont librement souscrit.
Il y a de quoi reconnaître
qu’elle est vraiment loin cette époque où le nègre était condamné à
être au service de l’homme blanc, prétendu civilisé !
Pour arriver à leurs fins, les deux
nègres à la peau blanche, se sont répartis les rôles. La première étape
est l’affaiblissement de la Brigade spéciale d’intervention, adoptée
suivant la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Bill Clinton s’est chargé de visiter
quelques pays africains pour les dissuader d’envoyer leurs contingents à
la Brigade. On l’a vu faire son lobbying de malheur au Malawi. Son
stratagème consiste à obtenir, à défaut du refus, du moins que le
contingent envoyé accepte de jouer la figuration au sein des troupes
onusiennes en RDC.
Parallèlement au travail de sape
qu’entreprend Bill Clinton, Tony Blair, conseiller spécial de Paul
Kagame depuis sa mise au chômage dans son pays, a incarné l’envoyée
spéciale du secrétaire général des Nations unies dans les Grands Lacs,
Mary Robinson.
Celle-ci s’active sur le terrain diplomatique pour
décourager toute tentative visant à isoler l’homme fort de Kigali.
Depuis sa prise des fonctions, elle insiste sur une solution politique à
la crise des Grands Lacs ; allusion faite aux pourparlers de Kampala.
Raison pour laquelle Mary Robinson feint
toujours d’ignorer l’implication du Rwanda dans cette crise. Elle tente
de convaincre l’opinion, mais sans succès, que la crise de l’Est de la
RDC serait un problème totalement congolais qui ne met en œuvre aucune
complicité extérieure. Là, il n’y a que des naïfs qui peuvent croire
qu’elle travaille pour aider la RDC à recouvrer la paix.
Leur jeu a fini par influencer le
travail qui se fait sur le terrain. La mission onusienne se distingue
par des tergiversations et autres contradictions qui ont exaspéré la
population de Goma.
OBAMA INVITE A S’EMANCIPER DU CLAN CLINTON
OBAMA INVITE A S’EMANCIPER DU CLAN CLINTON
L’opinion congolaise sait que le
président américain est acculé par les « amis » de Kagame, parmi
lesquels l’on compte Bill Clinton, Susan Rice et Samantha Powell.
Va-t-il céder et défendre des intérêts obscurs ou sauver le peuple
congolais en danger ? D’aucuns estiment que Barack Obama est obligé de
s’émanciper des caciques de son parti et faire honneur à son pays dans
le concert des Nations.
Jusqu’à ce jour, l’Afrique continue
d’attendre que le président américain matérialise ses promesses faites à
Accra (Ghana) en 2009. Il a donc l’obligation de mettre fin à cette
Afrique des « hommes forts » où des gens de la trempe de Kagame trouvent
l’occasion de semer la mort à tout vent, rassurés de la protection de
certains Occidentaux.
Bill Clinton et Tony Blair déshonorent
l’engagement démocratique de leurs pays respectifs en s’obstinant à
couvrir les forfaits commis par Paul Kagame en RDC.
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Le Potentiel
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