12/08/2013
Léon KENGO WA DONDO et Joseph KABILA
Depuis son retour des vacances passées en Europe, tous les hommes politiques qui approchent Léon Kengo sont frappés par son assurance qui frise l’arrogance et l’extravagance.
« Même Joseph Kabila a peur de lui maintenant ». Pour preuve, Hyppolite Kanambe a dépêché un émissaire, le président de l’assemblée national Aubin Minaku pour ne pas le citer, auprès de Kengo durant ses récentes vacances parlementaires en Suisse pour « faire la paix » et lui demander quelles étaient ses intentions politiques.
Comptait-il rester définitivement hors du pays pour combattre le « raïs » où acceptait-il de rentrer au pays et de collaborer avec le « boss » qui lui offrait la direction des « concertations nationales ».
La vérité, c’est que « Kabila » avait été alerté par ses lobbies bruxellois au sujet du soutien et des assurances que certains milieux politiques belges influents auraient accordés à son désormais rival Kengo wa Dondo pour prendre la direction des affaires en RDC.
Cette décision aurait été prise en concertation avec Paul Kagamé du Rwanda qui a été persuadé par la Belgique qu’avec Kanambe il risque fort de perdre tous ses intérêts en RDC.
Un haut responsable politique belge devrait même communiquer très prochainement à « Kabila » l’ultimatum des lobbies belges sous forme d’un compromis : il devrait accepter de céder la gestion du pays au gouvernement dirigé par Léon Kengo wa Dondo.
Le voyage annoncé du ministre belge de la défense, Didier Reynders, ce dimanche 11 août à Kinshasa, est à mettre dans cette optique. Il vise à imposer à «Kabila» des «reformes» à travers ces fameuses «concertations» en faveur de Kengo.
Un remake de l’ultimatum donné à Mobutu par les USA sous couverts du FMI et de la Banque mondiale en 1995, ultimatum qui imposait… Kengo wa Dondo comme premier ministre avec la responsabilité exclusive de la gestion du pays! Comme quoi l’histoire est une éternelle répétition.
Ainsi, avec le soutien conjoint de Paul Kagamé et de certains lobbies occidentaux, Kengo est devenu le pilier du «tutsi-power» en RDC, et Kanambe est contraint de se soumettre à son autorité.
Voilà qui explique l’outrecuidance et l’extravagance des décisions que Kengo s’est permis de prendre ces jours-ci sans tenir compte ni du «raïs» amorphe et atone, ni de la «majorité» kabiliste tétanisée, ni encore moins de l’opposition politique congolaise et de la Société civile.
Depuis sa nomination par «Joseph Kabila» dans le présidium des « concertations nationales », Léon Kengo wa Dondo a repris du poil de la bête et occupe le devant de la scène politique en RDC.
D’aucuns se demandent ce que veut l’homme et quel est son plan secret. Il en a toujours eu un qu’il camoufle toujours derrière un masque tantôt de «juriste rigoureux », tantôt de «rassembleur conciliant».
Et pour décrypter cette énigme, il faut revenir plus de 20 ans en arrière pour analyser son parcours tortueux.
De la même manière qu’il tourna le dos à son mentor Mobutu après le discours de la démocratisation le 24 avril 1990, Léon Kengo wa Dondo a réédité l’exploit en 2006 en annonçant sa candidature à la présidence du sénat pour le compte de l’opposition et créé la surprise en battant le candidat de la «majorité» kabiliste, She Okitundu.
D’aucuns se sont posés cette question : comment cela a-t-il pu être possible sans la consigne discrète d’Hyppolite Kanambe en personne? Poser cette question c’est y répondre. Mais «l’homme de la rigueur» ne s’arrêta pas là. A l’approche des élections présidentielles de 2011, il récidive en présentant sa candidature dans le camp de l’opposition.
Il occupe alors le devant de la scène politique, battant campagne pour la réunification de l’opposition derrière une candidature unique contre celle d’Hyppolite Kanambe.
Mais son plan secret était, de fédérer les autres candidats plus populaires derrière sa propre candidature. Résultat, l’opposition divisée est allée aux élections en ordre dispersé.
Mais curieusement, après le hold up électoral orchestré par l’imposteur rwandais Kanambe, Kengo opère un revirement total: il assiste à la cérémonie d’investiture de l’imposteur pourtant boudé par toute la communauté internationale.
Maintenant que ce processus a conduit à un blocage politique, revoilà Léon Kengo wa Dondo qui vole la vedette aux adeptes de la «vérité des urnes» pour imprimer le tempo du processus des «concertations nationales».
Bas les masques !
Depuis son retour des vacances passées en Europe, tous les hommes politiques qui approchent Léon Kengo sont frappés par son assurance qui frise l’arrogance et l’extravagance.
« Même Joseph Kabila a peur de lui maintenant », a confié à la rédaction de L’œil du Patriote l’un de ses proches et confidents politiques.
Pour preuve, Hyppolite Kanambe a dépêché un émissaire, le président de l’assemblée national Aubin Minaku pour ne pas le citer, auprès de Kengo durant ses récentes vacances parlementaires en Suisse pour « faire la paix » et lui demander quelles étaient ses intentions politiques.
Comptait-il rester définitivement hors du pays pour combattre le « raïs » où acceptait-il de rentrer au pays et de collaborer avec le « boss » qui lui offrait la direction des « concertations nationales ».
La vérité, c’est que « Kabila » avait été alerté par ses lobbies bruxellois au sujet du soutien et des assurances que certains milieux politiques belges influents auraient accordés à son désormais rival Kengo wa Dondo pour prendre la direction des affaires en RDC.
Cette décision aurait été prise en concertation avec Paul Kagamé du Rwanda qui a été persuadé par la Belgique qu’avec Kanambe il risque fort de perdre tous ses intérêts en RDC.
Un haut responsable politique belge devrait même communiquer très prochainement à « Kabila » l’ultimatum des lobbies belges sous forme d’un compromis : il devrait accepter de céder la gestion du pays au gouvernement dirigé par Léon Kengo wa Dondo.
Le voyage annoncé du ministre belge de la défense, Didier Reynders, ce dimanche 11 août à Kinshasa, est à mettre dans cette optique. Il vise à imposer à «Kabila» des «reformes» à travers ces fameuses «concertations» en faveur de Kengo.
Un remake de l’ultimatum donné à Mobutu par les USA sous couverts du FMI et de la Banque mondiale en 1995, ultimatum qui imposait… Kengo wa Dondo comme premier ministre avec la responsabilité exclusive de la gestion du pays! Comme quoi l’histoire est une éternelle répétition.
Ainsi, avec le soutien conjoint de Paul Kagamé et de certains lobbies occidentaux, Kengo est devenu le pilier du «tutsi-power» en RDC, et Kanambe est contraint de se soumettre à son autorité.
Voilà qui explique l’outrecuidance et l’extravagance des décisions que Kengo s’est permis de prendre ces jours-ci sans tenir compte ni du «raïs» amorphe et atone, ni de la «majorité» kabiliste tétanisée, ni encore moins de l’opposition politique congolaise et de la Société civile.
L’orgueil et l’arrogance ont repris le dessus, et «l’homme s’est dévoilé sans se rendre compte», nous ont dit quelques hommes politiques de l’opposition, outrés à la sortie de la réunion qu’ils ont eu ce samedi 10 août avec le présidium des «Concertations nationales» :
«Kengo a retrouvé tous ses réflexes de la dictature de la 2e République», nous a lancé dans sa colère un leader équatorien de l’opposition, «il s’est contenté de nous informer comme à ses élèves qu’il a décidé d’autorité avec Minaku de mettre sur pied le secrétariat technique où ils ont nommés leurs propres collaborateurs, pour ne pas perdre du temps avec les querelles inutiles des partis politiques et de la Société civile…
Et il nous annonce sans demander nos avis, la création d’un gouvernement d’union nationale à la fin des concertations. A quoi servent alors ces concertations si leur résultat final est connu avant même leur tenue?». Bas les masques !
L’opposition congolaise comme marchepied
Aveuglé par l’assurance du soutien de ses maîtres, Kengo s’est dévoilé et a étalé sa fourberie au point de choquer certains auditeurs et dignitaires de la 2e République lorsqu’il a décrit, avec des mots aussi plats et un ton aussi sarcastique, la manière dont il trahi le Maréchal Mobutu, sans état d’âme:
« Moi je suis opposant à Mobutu depuis 1990 et depuis cette date je n’ai plus jamais travaillé pour lui. C’est Mobutu qui a été naïf et n’a rien vu venir, parce qu’il croyait que je le soutenais encore…. » !
Les quelques dignitaires de la 2e République qui connaissent tant soit peu la biographie de Kengo et se rappellent encore tout ce que Mobutu a investi dans la vie de Kengo depuis ses études en Europe jusqu’à son ascension fulgurante dans la magistrature sont sortis choqués et dégoûtés de cette rencontre.
Ils n’ont pas pu nous cacher leur amertume et leur colère pour certains :
«Et dire que maintenant il compose avec Koyagialo et Nzanga Mobutu, le fils du même Maréchal, pour asseoir son autorité à l’Equateur où il n’a pas pu réunir plus de 3% de voix aux présidentielles de 2011», a lancé le même leader politique de l’opposition visiblement exacerbé.
A qui la faute ? Ceux qui connaissent tant soit peu la stratégie politique de Kengo savent qu’il s’est toujours servi de l’appui des Congolais et des proches de Mobutu pour atteindre ses objectifs. Mais une fois l’objectif atteint, il les jette comme un chiffon et montre son vrai visage d’occupant rwandais.
Cependant, dans son schéma actuel de la conquête du pouvoir, une épine le dérange encore sur le plan intérieur, c’est «son frère» Vital Kamehre qui joue au trouble-fête.
Et selon notre source, Kengo aurait fait part de son inquiétude à Kanambe qui lui aurait répondu froidement qu’il n’y a rien de personnel entre lui-même et Kamehre. Mais par contre, il a conseillé à Kengo de s’en référé à Paul Kagamé qui seul peut lui trouver une solution à ce problème car il est le seul que Vital peut écouter en ce moment. (sic)
La tension est donc très vive au sein de l’opposition politique interne en RDC. La présence du belge Reynders pour appuyer et imposer le schéma Kengo en ajoute à la nervosité des ceux qui gardent encore une fibre patriotique en eux.
Certaines voix commencent à se faire entendre : «pourquoi veut-on nous imposer absolument des étrangers pour nous diriger comme si toute la classe politique congolaise était inapte et incompétente?»
La suite des événements en RDC risque de nous réserver encore des rebondissements. Puissent toutes ces humiliations provoquer un électrochoc dans la classe politique congolaise et faire tomber les écailles de leurs yeux pour qu’ils réalisent les affres de l’occupation et s’élèvent pour rejoindre le camp de la résistance nationale.
L’œil du Patriote qui poursuit sa mission de sensibilisation au sein de la classe politique et de l’armée congolaises tiendra informés les patriotes résistants congolais de l’évolution de cet épisode crucial de la crise politique dans notre pays. A suivre donc!
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Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE]
Léon KENGO WA DONDO et Joseph KABILA
Depuis son retour des vacances passées en Europe, tous les hommes politiques qui approchent Léon Kengo sont frappés par son assurance qui frise l’arrogance et l’extravagance.
« Même Joseph Kabila a peur de lui maintenant ». Pour preuve, Hyppolite Kanambe a dépêché un émissaire, le président de l’assemblée national Aubin Minaku pour ne pas le citer, auprès de Kengo durant ses récentes vacances parlementaires en Suisse pour « faire la paix » et lui demander quelles étaient ses intentions politiques.
Comptait-il rester définitivement hors du pays pour combattre le « raïs » où acceptait-il de rentrer au pays et de collaborer avec le « boss » qui lui offrait la direction des « concertations nationales ».
La vérité, c’est que « Kabila » avait été alerté par ses lobbies bruxellois au sujet du soutien et des assurances que certains milieux politiques belges influents auraient accordés à son désormais rival Kengo wa Dondo pour prendre la direction des affaires en RDC.
Cette décision aurait été prise en concertation avec Paul Kagamé du Rwanda qui a été persuadé par la Belgique qu’avec Kanambe il risque fort de perdre tous ses intérêts en RDC.
Un haut responsable politique belge devrait même communiquer très prochainement à « Kabila » l’ultimatum des lobbies belges sous forme d’un compromis : il devrait accepter de céder la gestion du pays au gouvernement dirigé par Léon Kengo wa Dondo.
Le voyage annoncé du ministre belge de la défense, Didier Reynders, ce dimanche 11 août à Kinshasa, est à mettre dans cette optique. Il vise à imposer à «Kabila» des «reformes» à travers ces fameuses «concertations» en faveur de Kengo.
Un remake de l’ultimatum donné à Mobutu par les USA sous couverts du FMI et de la Banque mondiale en 1995, ultimatum qui imposait… Kengo wa Dondo comme premier ministre avec la responsabilité exclusive de la gestion du pays! Comme quoi l’histoire est une éternelle répétition.
Ainsi, avec le soutien conjoint de Paul Kagamé et de certains lobbies occidentaux, Kengo est devenu le pilier du «tutsi-power» en RDC, et Kanambe est contraint de se soumettre à son autorité.
Voilà qui explique l’outrecuidance et l’extravagance des décisions que Kengo s’est permis de prendre ces jours-ci sans tenir compte ni du «raïs» amorphe et atone, ni de la «majorité» kabiliste tétanisée, ni encore moins de l’opposition politique congolaise et de la Société civile.
Depuis sa nomination par «Joseph Kabila» dans le présidium des « concertations nationales », Léon Kengo wa Dondo a repris du poil de la bête et occupe le devant de la scène politique en RDC.
D’aucuns se demandent ce que veut l’homme et quel est son plan secret. Il en a toujours eu un qu’il camoufle toujours derrière un masque tantôt de «juriste rigoureux », tantôt de «rassembleur conciliant».
Et pour décrypter cette énigme, il faut revenir plus de 20 ans en arrière pour analyser son parcours tortueux.
De la même manière qu’il tourna le dos à son mentor Mobutu après le discours de la démocratisation le 24 avril 1990, Léon Kengo wa Dondo a réédité l’exploit en 2006 en annonçant sa candidature à la présidence du sénat pour le compte de l’opposition et créé la surprise en battant le candidat de la «majorité» kabiliste, She Okitundu.
D’aucuns se sont posés cette question : comment cela a-t-il pu être possible sans la consigne discrète d’Hyppolite Kanambe en personne? Poser cette question c’est y répondre. Mais «l’homme de la rigueur» ne s’arrêta pas là. A l’approche des élections présidentielles de 2011, il récidive en présentant sa candidature dans le camp de l’opposition.
Il occupe alors le devant de la scène politique, battant campagne pour la réunification de l’opposition derrière une candidature unique contre celle d’Hyppolite Kanambe.
Mais son plan secret était, de fédérer les autres candidats plus populaires derrière sa propre candidature. Résultat, l’opposition divisée est allée aux élections en ordre dispersé.
Mais curieusement, après le hold up électoral orchestré par l’imposteur rwandais Kanambe, Kengo opère un revirement total: il assiste à la cérémonie d’investiture de l’imposteur pourtant boudé par toute la communauté internationale.
Maintenant que ce processus a conduit à un blocage politique, revoilà Léon Kengo wa Dondo qui vole la vedette aux adeptes de la «vérité des urnes» pour imprimer le tempo du processus des «concertations nationales».
Bas les masques !
Depuis son retour des vacances passées en Europe, tous les hommes politiques qui approchent Léon Kengo sont frappés par son assurance qui frise l’arrogance et l’extravagance.
« Même Joseph Kabila a peur de lui maintenant », a confié à la rédaction de L’œil du Patriote l’un de ses proches et confidents politiques.
Pour preuve, Hyppolite Kanambe a dépêché un émissaire, le président de l’assemblée national Aubin Minaku pour ne pas le citer, auprès de Kengo durant ses récentes vacances parlementaires en Suisse pour « faire la paix » et lui demander quelles étaient ses intentions politiques.
Comptait-il rester définitivement hors du pays pour combattre le « raïs » où acceptait-il de rentrer au pays et de collaborer avec le « boss » qui lui offrait la direction des « concertations nationales ».
La vérité, c’est que « Kabila » avait été alerté par ses lobbies bruxellois au sujet du soutien et des assurances que certains milieux politiques belges influents auraient accordés à son désormais rival Kengo wa Dondo pour prendre la direction des affaires en RDC.
Cette décision aurait été prise en concertation avec Paul Kagamé du Rwanda qui a été persuadé par la Belgique qu’avec Kanambe il risque fort de perdre tous ses intérêts en RDC.
Un haut responsable politique belge devrait même communiquer très prochainement à « Kabila » l’ultimatum des lobbies belges sous forme d’un compromis : il devrait accepter de céder la gestion du pays au gouvernement dirigé par Léon Kengo wa Dondo.
Le voyage annoncé du ministre belge de la défense, Didier Reynders, ce dimanche 11 août à Kinshasa, est à mettre dans cette optique. Il vise à imposer à «Kabila» des «reformes» à travers ces fameuses «concertations» en faveur de Kengo.
Un remake de l’ultimatum donné à Mobutu par les USA sous couverts du FMI et de la Banque mondiale en 1995, ultimatum qui imposait… Kengo wa Dondo comme premier ministre avec la responsabilité exclusive de la gestion du pays! Comme quoi l’histoire est une éternelle répétition.
Ainsi, avec le soutien conjoint de Paul Kagamé et de certains lobbies occidentaux, Kengo est devenu le pilier du «tutsi-power» en RDC, et Kanambe est contraint de se soumettre à son autorité.
Voilà qui explique l’outrecuidance et l’extravagance des décisions que Kengo s’est permis de prendre ces jours-ci sans tenir compte ni du «raïs» amorphe et atone, ni de la «majorité» kabiliste tétanisée, ni encore moins de l’opposition politique congolaise et de la Société civile.
L’orgueil et l’arrogance ont repris le dessus, et «l’homme s’est dévoilé sans se rendre compte», nous ont dit quelques hommes politiques de l’opposition, outrés à la sortie de la réunion qu’ils ont eu ce samedi 10 août avec le présidium des «Concertations nationales» :
«Kengo a retrouvé tous ses réflexes de la dictature de la 2e République», nous a lancé dans sa colère un leader équatorien de l’opposition, «il s’est contenté de nous informer comme à ses élèves qu’il a décidé d’autorité avec Minaku de mettre sur pied le secrétariat technique où ils ont nommés leurs propres collaborateurs, pour ne pas perdre du temps avec les querelles inutiles des partis politiques et de la Société civile…
Et il nous annonce sans demander nos avis, la création d’un gouvernement d’union nationale à la fin des concertations. A quoi servent alors ces concertations si leur résultat final est connu avant même leur tenue?». Bas les masques !
L’opposition congolaise comme marchepied
Aveuglé par l’assurance du soutien de ses maîtres, Kengo s’est dévoilé et a étalé sa fourberie au point de choquer certains auditeurs et dignitaires de la 2e République lorsqu’il a décrit, avec des mots aussi plats et un ton aussi sarcastique, la manière dont il trahi le Maréchal Mobutu, sans état d’âme:
« Moi je suis opposant à Mobutu depuis 1990 et depuis cette date je n’ai plus jamais travaillé pour lui. C’est Mobutu qui a été naïf et n’a rien vu venir, parce qu’il croyait que je le soutenais encore…. » !
Les quelques dignitaires de la 2e République qui connaissent tant soit peu la biographie de Kengo et se rappellent encore tout ce que Mobutu a investi dans la vie de Kengo depuis ses études en Europe jusqu’à son ascension fulgurante dans la magistrature sont sortis choqués et dégoûtés de cette rencontre.
Ils n’ont pas pu nous cacher leur amertume et leur colère pour certains :
«Et dire que maintenant il compose avec Koyagialo et Nzanga Mobutu, le fils du même Maréchal, pour asseoir son autorité à l’Equateur où il n’a pas pu réunir plus de 3% de voix aux présidentielles de 2011», a lancé le même leader politique de l’opposition visiblement exacerbé.
A qui la faute ? Ceux qui connaissent tant soit peu la stratégie politique de Kengo savent qu’il s’est toujours servi de l’appui des Congolais et des proches de Mobutu pour atteindre ses objectifs. Mais une fois l’objectif atteint, il les jette comme un chiffon et montre son vrai visage d’occupant rwandais.
Cependant, dans son schéma actuel de la conquête du pouvoir, une épine le dérange encore sur le plan intérieur, c’est «son frère» Vital Kamehre qui joue au trouble-fête.
Et selon notre source, Kengo aurait fait part de son inquiétude à Kanambe qui lui aurait répondu froidement qu’il n’y a rien de personnel entre lui-même et Kamehre. Mais par contre, il a conseillé à Kengo de s’en référé à Paul Kagamé qui seul peut lui trouver une solution à ce problème car il est le seul que Vital peut écouter en ce moment. (sic)
La tension est donc très vive au sein de l’opposition politique interne en RDC. La présence du belge Reynders pour appuyer et imposer le schéma Kengo en ajoute à la nervosité des ceux qui gardent encore une fibre patriotique en eux.
Certaines voix commencent à se faire entendre : «pourquoi veut-on nous imposer absolument des étrangers pour nous diriger comme si toute la classe politique congolaise était inapte et incompétente?»
La suite des événements en RDC risque de nous réserver encore des rebondissements. Puissent toutes ces humiliations provoquer un électrochoc dans la classe politique congolaise et faire tomber les écailles de leurs yeux pour qu’ils réalisent les affres de l’occupation et s’élèvent pour rejoindre le camp de la résistance nationale.
L’œil du Patriote qui poursuit sa mission de sensibilisation au sein de la classe politique et de l’armée congolaises tiendra informés les patriotes résistants congolais de l’évolution de cet épisode crucial de la crise politique dans notre pays. A suivre donc!
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Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE]
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