12/08/2013
Des outils de sécurité nationale, de renflouement des caisses de l’Etat et de la souveraineté, le code 243 et le point CD échappent totalement au contrôle de la République démocratique du Congo et ses institutions.
Le portail «.CD »
Abordant la question de ce portail appelé point CD, qui est aussi une identité Internet d’un pays, la commission sénatoriale, appelée aussi « Commission Mutinga », il est écrit : « son champ d’application est à ce jour plus vaste qu’aucune société moderne ne peut harmonieusement fonctionner sans une fenêtre sur le monde à travers l’Internet ».
Manque à gagner
Des revenus à mobiliser sont sûrs, notamment avec le contenu musical, la faune, la flore, les œuvres d’art… Un désengorgement de données de la RDC par un hébergement sur place par un point de charge au pays pourrait constituer une source des revenus additionnels pour le Trésor public.
Le code 243, l’hécatombe
Durant plus d’une décennie, la RD Congo est perdant dans la gestion du code 243. La taxe de 5 cents à l’Etat sur chaque minute. Le flux déclaré est curieusement resté invariable, soit 2 millions de minutes.
De 2002 à 2012, suivant les statistiques, il se constate une curieuse stagnation des déclarations. Normalement, cela aurait dû mettre la puce à l’oreille de l’autorité afin d’en saisir les contours pour mieux affronter les failles qui favorisent la fraude. Eventuellement !
Fibre optique - Station de Muanda, Bas-Congo
Des outils de sécurité nationale, de renflouement des caisses de l’Etat et de la souveraineté, le code 243 et le point CD échappent totalement au contrôle de la République démocratique du Congo et ses institutions.
Le secret d’Etat n’existe plus. Des domaines réservés à l’Etat sont devenus des propriétés des individus.
Pendant ce temps, des millions de dollars américains de recettes sont accaparés par des privés au détriment du Trésor public.
L’Etat est complètement roulé dans la farine.
Dans le secteur des télécommunications et des nouvelles technologies de la communication et de l’information, des choses ne profitent pas à l’Etat congolais. Aussi curieux que cela puisse paraître, personne ne prend conscience, dans la haute sphère de l’étendue des recettes que le secteur des télécommunications et des nouvelles technologies de la communication et de l’information peut rapporter.
Dans le secteur des télécommunications et des nouvelles technologies de la communication et de l’information, des choses ne profitent pas à l’Etat congolais. Aussi curieux que cela puisse paraître, personne ne prend conscience, dans la haute sphère de l’étendue des recettes que le secteur des télécommunications et des nouvelles technologies de la communication et de l’information peut rapporter.
Le PT et NTIC dispose d’un potentiel renouvelable de plusieurs millions de dollars américains constants mensuels. D’ailleurs, une meilleure organisation du secteur pourrait conduire à supplanter les mines en termes de contribution aux ressources propres du budget de l’Etat.
Cette étape constituerait un tournant décisif dans le processus de soutien à la croissance et au développement du pays. Toutefois, une détermination des décideurs congolais pourrait produire des résultats bénéfiques pour l’ensemble de la nation.
Le portail «.CD »
Abordant la question de ce portail appelé point CD, qui est aussi une identité Internet d’un pays, la commission sénatoriale, appelée aussi « Commission Mutinga », il est écrit : « son champ d’application est à ce jour plus vaste qu’aucune société moderne ne peut harmonieusement fonctionner sans une fenêtre sur le monde à travers l’Internet ».
En fait, cet important instrument d’identification nationale a toujours échappé à la RD Congo.
A l’avènement de l’AFDL, le .CD était géré à partir de l’Allemagne pour la partie serveur alors que le volet commercial était assuré depuis Singapour ! C’est l’ex-ADG Jean-Pierre Muongo de la SCPT qui s’est battu pour récupérer le «.CD». Face à la faiblesse de la SCPT de cette époque, le choix est tombé sur Telecom, un opérateur basé en Afrique du Sud.
C’est un sujet congolais qui s’occupe particulièrement du «.CD» sur le plan technique alors que la SCPT, elle-même, assure la partie commerciale.
Suite aux tiraillements entre Congolais, le point de charge installé ailleurs et mal géré n’apporte rien au Trésor public. Les Internet services provider posent des préalables, notamment les serveurs et les bandes passantes et l’électricité qui feraient cruellement défaut au pays.
Suite aux tiraillements entre Congolais, le point de charge installé ailleurs et mal géré n’apporte rien au Trésor public. Les Internet services provider posent des préalables, notamment les serveurs et les bandes passantes et l’électricité qui feraient cruellement défaut au pays.
Le manque à gagner est énorme. Il suffit de prendre exemple de la France qui, avec ses 3 millions d’entreprises utilisant le «.fr», l’Etat perçoit en termes de taxes 25 euros annuels.
Les calculs sont simples sur la part qui revient au Trésor public français. De la même manière, la RD Congo aurait pu tirer des revenus additionnels, en rentabilisant son «.CD», à l’instar des autres Etats.
Actuellement, le «.CD» revient à 75 USD, multipliés par autant d’entreprises opérant à l’intérieur des frontières nationales, tous peuvent se faire une idée exacte de ce que l’Etat congolais perd par an.
Sur le plan sécuritaire, tant de l’Etat que des secrets d’Etat, la RD Congo ne s’est pas protégée. Elle est exposée. Elle est à la merci de tout celui qui voudrait en pénétrer tous les secrets.
Sur le plan sécuritaire, tant de l’Etat que des secrets d’Etat, la RD Congo ne s’est pas protégée. Elle est exposée. Elle est à la merci de tout celui qui voudrait en pénétrer tous les secrets.
Les mails des officiels, les sites des structures étatiques… ne sont pas sécurisés. Quiconque voudrait fermer ces sites de l’extérieur peut le faire ! Quiconque tiendrait à trafiquer les courriels des institutions étatiques peut à loisir le réussir.
Manque à gagner
Des revenus à mobiliser sont sûrs, notamment avec le contenu musical, la faune, la flore, les œuvres d’art… Un désengorgement de données de la RDC par un hébergement sur place par un point de charge au pays pourrait constituer une source des revenus additionnels pour le Trésor public.
Le moindre dollar américain n’est-il pas à prendre pour un pays inscrit à la course pour l’émergence comme la RDC ? L’heure est venue de mettre en valeur le point de charge de l’immeuble Sozacom.
Il est regrettable que le domaine gouv.cd soit devenu une propriété d’un individu, simplement parce que l’Etat congolais s’est montré distrait quant à ce.
Il est regrettable que le domaine gouv.cd soit devenu une propriété d’un individu, simplement parce que l’Etat congolais s’est montré distrait quant à ce.
A ce jour, les institutions de la République sont privées de ce domaine, à moins de payer à la personne qui l’a acquis légalement ! Une turpitude pour laquelle le gouvernement ne peut se prévaloir de sa toute puissance contre Global Web Design.
La commission sénatoriale notait à l’époque : « Les études prévisionnelles élaborées par l’OCPT, à cet effet, font des estimations des recettes pour la première année de 16 225 200 USD pour un investissement de 3 215 625 USD ».
Où en sommes-nous à ce jour ? L’Etat a-t-il consenti cet investissement en faveur de la SCPT, cet opérateur public à relancer ?
Où en sommes-nous à ce jour ? L’Etat a-t-il consenti cet investissement en faveur de la SCPT, cet opérateur public à relancer ?
Le code 243, l’hécatombe
Durant plus d’une décennie, la RD Congo est perdant dans la gestion du code 243. La taxe de 5 cents à l’Etat sur chaque minute. Le flux déclaré est curieusement resté invariable, soit 2 millions de minutes.
De 2002 à 2012, suivant les statistiques, il se constate une curieuse stagnation des déclarations. Normalement, cela aurait dû mettre la puce à l’oreille de l’autorité afin d’en saisir les contours pour mieux affronter les failles qui favorisent la fraude. Eventuellement !
Et pourtant, les statistiques indépendamment établies démontrent que par jour, les opérateurs de la téléphonie cellulaire réalisent un chiffre d’affaires de plus de 5 millions USD. L’Etat ne perçoit que 1,5 million USD au titre de taxe.
Il faut donc une volonté politique clairement exprimée pour renverser la tendance. C’est à ce prix que les télécoms pourront reprendre la place de leader qu’occupent les mines actuellement.
Il faut donc une volonté politique clairement exprimée pour renverser la tendance. C’est à ce prix que les télécoms pourront reprendre la place de leader qu’occupent les mines actuellement.
Un gendarme comme Telecom-Agilis qui vient de faire remonter les déclarations des appels entrants doit être institué afin d’arrêter cette hémorragie.
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[lePotentiel]
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