mercredi 7 août 2013

RDC : Un Coup d´État constitutionnel du "tutsi-power" s´organise d´ores et déjà sur le dos du peuple congolais

07/08/2013 

 

Léon KENGO WA DONDO et Joseph KABILA

Avec comme décision : Léon KENGO WA DONDO, Premier ministre, et alias Joseph KABILA, Président de la république jusqu´en 2019. Le décor est donc planté pour une nouvelle et bien plus musclée colonisation tutsie rwandaise du Congo pour le six prochaines années...

Il n´y a pas de fumée sans feu, dit un adage très connu du commun des mortels depuis la nuit des temps. Alors que le scoop du week-end dernier faisant état de la remise de la lettre de démission du Premier ministre - nommé par défi en mai 2012 - Augustin MATATA PONYO à son illégitime président rwandais « Joseph KABILA », que d´aucuns n´auraient pris que pour de folles rumeurs, les choses semblent pourtant se préciser de manière certaine et
inéluctable. 

Et ce, tout porte à le croire, au grand dam du peuple congolais, eu égard à ce qui se trame de louche.

En effet, à l´heure où l´Opposition dite constitutionnelle ou institutionnelle, voire une bonne frange de la soi-disant « Majorité présidentielle » s´opposent à l´idée de tout tripatouillage de la Constitution, ainsi qu´à l´organisation de prétendues « Concertations nationales » contrôlées à l´avance par les Usurpateurs étrangers et leurs supplétifs congolais au pouvoir; une réunion secrète s´est tenue hier lundi 5 août 2013 dans la soirée autour de Joseph KABILA, avec pour but, comme l´on peut bien s´en douter, paufiner un nouveau schéma de conserver anticonstitutionnellement et illégitimement le pouvoir. 


Il s´agit donc essentiellement de la nomination d´un nouveau premier ministre et de la mise en place de son gouvernement, après la démission de l´actuel premier ministre, de son propre maintien au poste de président de la république pour trois années supplémentaires.

S´étant rendu à l´évidence qu´il ne pourra diriger le RD Congo par défi, - tel que le lui avait promis le peuple - aussi longtemps que la politique et le programme de son gouvernement ne bénéficieraient pas de l´adhésion tant de l´ensemble de la classe politique que de la population; Joseph KABILA a fini par accepter la lettre de démission d´Augustin MATATA PONYO qui s´est vu contraint de rendre son tablier. 


Ceci, afin de trouver selon lui, une issue à la crise politique qui paralyse la bonne marche du pays depuis près de deux ans. Crise créée, c´est le cas de le rappeler, par « Joseph KABILA » lui-même, des suites de son refus de se montrer fair-play en acceptant sa défaite électorale du 28 novembre 2011 face au Président élu du peuple, Étienne TSHISEKEDI wa MULUMBA. 

Laquelle défaite qu´il transforma par la force des armes en victoire, en se maintenant jusqu´à ce jour au pouvoir, comme président de la république non pas élu, mais nommé par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et la Cour Suprême de Justice (CSJ).

Une véritable Messe noire s´est organisée contre le peuple congolais à Kingakati aux portes de Kinshasa.

Ladite réunion du lundi 5 août 2013 tenue en secret, réunissait toutes les caractéristiques d´une véritable « Messe noire », ne visant outre mesure que d´assujettir et spolier davantage le peuple martyr du Congo. 


Ainsi donc, autour de Joseph KABILA, de son vrai nom rwandais Hypolite KANAMBE, se trouvaient dans sa ferme privée de KINGAKATI – pour que rien ne filtre les résolutions qui s´y prendront - entre autres : Léon KENGO wa DONDO, l´actuel président du Sénat, Augustin MATATA PONYO, l´actuel premier ministre sortant, ainsi que l´abbé Apolinaire MALU-MALU, qui a depuis peu, repris la présidence de la CENI en remplacement de M. Daniel NGOY MULUNDA, complètement discrédité et limogé. 

Et à l´issue de cette « Messe noire » des fossoyeurs de la République Démocratique du Congo, des décisions majeures allant de soi avec la destinée de cette nation ont été prises. Voici, en substance, ce dont il s´est agi en conclusion:

Il a été décidé qu´à partir du 15 août 2013, s´ouvriront une paradie de concertations – de la poudre aux yeux pour faire croire à un large consensus de la classe politique - et que le remaniement ministeriel sera effectif dans les tout prochains jours. 


Ce sont, nous confirment nos sources, des conseillers occidentaux qui ont opté pour le remaniement technique à la primature, au profit d´un homme dit « d´expérience et de rigueur ». 
Et leur choix a été arrêté sur la personne de M. Léon KENGO wa DONDO, qui prendra, dès le mois de septembre prochain (2013) la tête du Gouvernement, après la remise-reprise officielle avec MATATA PONYO. KENGO wa DONDO, né Léon LUBICZ de son vrai nom polonais - car issu d´un père juif polonais et d´une mère tutsie rwandaise - d´avant la Politique du recours à l´Authenticité prônée par le feu président MOBUTU Sese Seko, dont il fut à trois reprises son premier ministre.

Poste qui lui valu le sobriquet de « l´Homme de la Rigueur », car son programme de gouvernement privilégeait au plus haut degré: le paiement de la dette extérieure aux créanciers internationaux, au détriment d´une politique gouvernementale de bien-être social au profit des populations paupérisées à l´extrême. 


Adepte et « bon élève » des institutions de Bretton Woods, dont il bénéficie aujourd´hui encore du soutien. Ainsi, connaissant l´influence dont jouissent le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale (BM) sur l´appareil d´État congolais, rien donc d´étonnant ni d´anodin qu´il soit remis en selle ( qu´il revienne aux affaires).

Pour rappel, Leon KENGO wa DONDO occupa plusieurs fois et successivement ce poste de Premier ministre ou de Premier commissaire d´État selon la terminologie de l´époque. 


Une première fois de novembre 1982 à octobre 1986, une deuxième fois de janvier 1987 à mars 1988, et enfin de juillet 1994 au 2 avril 1997; date de sa fuite du Congo avec dans son escarcelle bien garnie, et je le précise : 150 millions de US dollars alloués au gouvernement pour l´achat du matériel de Défense censé contrer l´avancée de l´agression rwando-ougando-burundaise, se servant de l´AFDL « dirigée » par M´zee Laurent-Désiré KABILA, comme paravent congolais.

Abandonnant ainsi à leur triste, son président MOBUTU, le Gouvernement dont il avait la charge de conduire, une armée régulière et un peuple congolais, complètement désemparés et sans moyens de défense face à l´invasion armée étrangère. 


Cet acte hautement déloyal et incivique s´appelle : la Haute trahison. Ne va-t-il cette fois-ci encore rééditer son forfait face à la menace, ou sinon pour ainsi dire, au « rouleau compresseur » de l´organisation terroriste rwandaise le M23 qui sévit depuis avril 2012 dans la province martyre du Nord-Kivu? C´est vraiment le cas de se le demander.

Et pour mener à bien cette mission à laquelle il est désormais investi, selon les intérêts de ses concepteurs étrangers, il lui a été enjoint de ne surtout pas laisser entrer dans son équipe gouvernementale, les membres de l´UDPS, parti du président élu, Son Excellence Étienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, et ceux du MLC du président Jean-Pierre BEMBA GOMBO, considérés à tort ou à raison comme appartenant à « l´Aile dure » de l´Opposition. 


De peur que ceux-ci n´en viennent à y constituer le « grain de sable » qui enrayerait l´engrenage de spoliation tel qu´envisagé. Ils y seront donc sans autre forme de procès mis hors-jeu.

On a fait appel à l´expertise de l´abbé Apolinaire MALU-MALU, charmeur et spécialiste de coups bas électoraux pour faire aboutir cette mision.

Ainsi pour y arriver, les strategies pleuvent à la présidence de la République et la plus aiguisée d'entre elles, annonce l'abbé Apollinaire MALU-MALU, spécialiste de coups fourrés, excellent en matière de bâclage et fraude électorale, et ce, en qualité de « Médiateur », est chargé de les convaincre de l'impossibilité d'organiser les cinq élections couplées ( provinciales, locales, sénatoriales, législatives, et présidentielles ) en trois ans car, il devient de plus en plus impérieux de recenser au préalable la population congolaise, qui n'est à ce jour qu'estimable alors qu'elle devrait être quantifiable, en vue de la tenue d´élections transparentes et crédibles. 


Le schéma en théorie et l'argumentaire affûté à cet effet pour convaincre les bailleurs de fonds et la Communauté internationale. Il faut reconnaître que cet argument, aussi fallacieux pourra-t-il paraître, est loin d´être faux car les derniers recensements des populations remontent à 1984.

Et pour couronner le tout, à tout seigneur tout honneur dit-on, Constitution tripatouillée ou pas, le but de toutes ces manoeuvres dilatoires est de maintenir alias « Joseph KABILA » au pouvoir, en contournant ainsi des dispositions constitutionnelles intangibles, dont l´article 220. 


Il restera donc en poste, en continuant de faire office de président de la République jusqu´en 2019. C´est là que le bât blesse le peuple congolais! Voici donc là le schéma en théorie et l´argument affûté pour semble-t-il convaincre les bailleurs de fonds et la Communauté internationale.

Bizarrement, on en revient là à la case départ. On croirait qu´ils seraient tous, Congolais comme Communauté internationale, devenus amnésiques. 


Car, ils en oublient tous de préciser que c´est ce que réclamaient à cor et à cri l´Opposition à travers l´UDPS, et la Résistance par entremise de l´APARECO, bien longtemps avant l´entrée en période électorale de 2006, et ce, sans jamais avoir pu obtenir gain de cause. 

Pourtant, pour assouvir leur soif de la fraude au profit de l´imposture, ceci n´avait jamais jusque-là et à aucun moment constitué un quelconque problème pour les empêcher d´organiser des pièces de théâtres électorales en 2006 et en 2011. 

Ça, franchement, c´est prendre des Congolais pour ce qu´ils ne sont pas.

Enfin, pour vous rafraîchir la mémoire, les élections présidentielles de 2006 qui mirent aux prises au second tour le candidat Jean-Pierre BEMBA, l´Enfant du Pays, et l´Imposteur rwandais encore à la tête du Congo, vous en gardez certainement encore des souvenirs bien frais comme si cela ne datait que d´hier. 


C´est bien lui MALU-MALU, le maître d´oeuvre de ce tout premier Hold up électoral sans précédent dans les annales politiques de la RD Congo.

Le décor est donc planté pour une nouvelle et bien plus musclée colonisation tutsie rwandaise du Congo pour les six prochaines années. Il appartient désormais aux élites politiques responsables et à leurs formations respectives, tant du côté du pouvoir que de l´Opposition; à la Résistance toutes catégories confondues, tant à l´intérieur du pays que dans la diaspora; aux hommes en uniforme, et à toute la Communauté nationale patriotique qu´importe leur sphère d´activité, de prendre toute la mesure du danger que fait planer au dessus du Congo et de son peuple, la matérialisation de ce complot ourdi, et d´en tirer les conséquences qui s´imposent, en tentant ainsi d´y faire échec. Sans quoi, le peuple congolais n´aura plus que ses yeux pour pleurer.

Un homme Averti en vaut Deux, dit-on.

STOCKHOLM, le 7 août 2013
Pépin LULENDO 

© KongoTimes

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