Mercredi, 28 Août 2013
Ce titre emprunté à une émission choc de la Radio Télévision Belge de langue française (RTBF) fera l’objet de ma très mauvaise foi de ce jour. Et ce, en rapport avec l’activisme plus que militante de deux des responsables politiques libéraux belges francophones ces dernières semaines.
Il s’agit de l’éternel et incontournable «oncle belgo-congolais» Louis Michel, Député Européen de son état et Didier Rynders, Vice-premier ministre et ministre des Affaires Etrangères du royaume du tout nouveau Roi Philippe de Belgique.
Les deux politiques membres du Mouvement Réformateur (MR) se sont illustrés sur le continent africain chacun à sa manière.
Le premier, Louis Michel s’est répandu dans sa responsabilité en tant que Chef de mission des observateurs de l’Union Européenne (UE) lors de la présidentielle malienne fin juillet 2013.
Dans sa bonhomie légendaire qui lui colle à son corps défendant comme une seconde peau, il a loué les performances de ce pays sahélien dans l’organisation et la tenue de cette présidentielle qui fut considérée comme celle de tous les dangers.
Mais ce que Louis Michel a oublié de souligner, c’est que malgré le financement de l’Union Européenne, les ingérences et l’insistance de la France du président normal François Hollande, les élections maliennes n’ont jamais été normales.
Les fraudes et les incohérences ont été nombreuses en France même où la communauté malienne votait tout comme au Mali sur place. La campagne électorale ne s’est jamais déroulée de la même façon sur toute l’étendue de ce grand pays désertique.
Le futur vainqueur Ibrahima Boubacar Koné dit IBK n’a jamais mis ses pieds dans le fief touareg du Nord ni à Kidal, ni dans les massifs des Ifoghas.
Vouloir à tout prix démontrer que le Mali était devenu ce «modèle et une référence de démocratie en Afrique» au travers de sa présidentielle, Louis Michel ne péchait-il pas encore une fois dans ses excès dont il avait été maître au Congo de Lumumba à démocratiser.
Contre vents et marrées, il avait tout enclenché pour la victoire finale de son «frère de loge» et poulain Joseph Kabila.
Car, malgré les fraudes avérées et dénonçaient par tous, cela ne pouvait en aucun cas remettre en cause l’ordre d’arrivée qui mettait Kabila en tête de l’élection devant Etienne Tshisekedi. Cette mauvaise foi des politiques libéraux belges francophones n’étonnent plus personne.
Quand à Didier Rynders, son activisme à outrance désole plus que d’un.
De la Belgique son pays en passant par Kinshasa pour la pose de la première pierre de la nouvelle ambassade belge qui accueillera également le Benelux (Belgique, Nederland et Luxembourg) et le Caire en Egypte, on ne peut comprendre une telle agitation dans son chef.
Si au Caire il faisait une telle plaidoirie publique sur toutes les médias pour la poursuite de la démocratie et la libération de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, plus rien de ce genre n’a été dit ou entendu publiquement à Kinshasa où il rencontrait son «frère de loge» Joseph Kabila.
L’on se souviendra qu’en novembre 2013 qui arrive très bientôt, deux ans se seront passés depuis que le régime controversé de Kabila emprisonne Etienne Tshisekedi dans propre sa résidence de Limete sans que personne au monde ne lève son petit bout de doigt.
Si hier l’on parlait de l’opposante Birmane Au San Suukyi maintenue 20 ans durant en résidence surveillée par la dictature militaire, et aujourd’hui de Mohamed Morsi emprisonné par les militaires égyptiens, le cas Tshisekedi n’intéresse personne.
Et pourquoi se demande les congolais plus que chosifiés par un pourvoir de défis qui a démontré ses limites.
Personnes n’est sans ignoré qu’entre Tshisekedi et les libéraux francophones belges, la lune de miel n’a jamais été au beau fixe.
Feu Jean Gol, fondateur du parti libéral (PRL) aujourd’hui Mouvement Réformateur (MR) et père spirituel de Louis Michel et Didier Rynders en est le témoin.
Ministre de l’Intérieur dans les années 1990, il fera arrêter Tshisekedi et son fils Félix Tshilombo de fait de troubles à l’aéroport de Zaventem national alors que le leader de l’UDPS s’apprêtait à prendre son avion pour Kinshasa où son parti tenait un grand meeting au Stade Tata Raphaël (ex-Stade du 20 mai). Cette animosité n’aura jamais cessée entre les deux parties.
Si la Belgique se considère comme un partenaire privilégié du Congo pour avoir été son ancien colonisateur, il serait mieux qu’une politique juste de la part des certains politiques belges soit réservée à ses relations avec notre pays.
Louis Michel, Didier Rynders et leur parti peuvent s’époumoner, «Tout ça ne leur rendra jamais le Congo», ce qui traduit ma très mauvaise foi de ce jour.
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Roger DIKU Kapotho
Congoone
Ce titre emprunté à une émission choc de la Radio Télévision Belge de langue française (RTBF) fera l’objet de ma très mauvaise foi de ce jour. Et ce, en rapport avec l’activisme plus que militante de deux des responsables politiques libéraux belges francophones ces dernières semaines.
Il s’agit de l’éternel et incontournable «oncle belgo-congolais» Louis Michel, Député Européen de son état et Didier Rynders, Vice-premier ministre et ministre des Affaires Etrangères du royaume du tout nouveau Roi Philippe de Belgique.
Les deux politiques membres du Mouvement Réformateur (MR) se sont illustrés sur le continent africain chacun à sa manière.
Le premier, Louis Michel s’est répandu dans sa responsabilité en tant que Chef de mission des observateurs de l’Union Européenne (UE) lors de la présidentielle malienne fin juillet 2013.
Dans sa bonhomie légendaire qui lui colle à son corps défendant comme une seconde peau, il a loué les performances de ce pays sahélien dans l’organisation et la tenue de cette présidentielle qui fut considérée comme celle de tous les dangers.
Mais ce que Louis Michel a oublié de souligner, c’est que malgré le financement de l’Union Européenne, les ingérences et l’insistance de la France du président normal François Hollande, les élections maliennes n’ont jamais été normales.
Les fraudes et les incohérences ont été nombreuses en France même où la communauté malienne votait tout comme au Mali sur place. La campagne électorale ne s’est jamais déroulée de la même façon sur toute l’étendue de ce grand pays désertique.
Le futur vainqueur Ibrahima Boubacar Koné dit IBK n’a jamais mis ses pieds dans le fief touareg du Nord ni à Kidal, ni dans les massifs des Ifoghas.
Vouloir à tout prix démontrer que le Mali était devenu ce «modèle et une référence de démocratie en Afrique» au travers de sa présidentielle, Louis Michel ne péchait-il pas encore une fois dans ses excès dont il avait été maître au Congo de Lumumba à démocratiser.
Contre vents et marrées, il avait tout enclenché pour la victoire finale de son «frère de loge» et poulain Joseph Kabila.
Car, malgré les fraudes avérées et dénonçaient par tous, cela ne pouvait en aucun cas remettre en cause l’ordre d’arrivée qui mettait Kabila en tête de l’élection devant Etienne Tshisekedi. Cette mauvaise foi des politiques libéraux belges francophones n’étonnent plus personne.
Quand à Didier Rynders, son activisme à outrance désole plus que d’un.
De la Belgique son pays en passant par Kinshasa pour la pose de la première pierre de la nouvelle ambassade belge qui accueillera également le Benelux (Belgique, Nederland et Luxembourg) et le Caire en Egypte, on ne peut comprendre une telle agitation dans son chef.
Si au Caire il faisait une telle plaidoirie publique sur toutes les médias pour la poursuite de la démocratie et la libération de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, plus rien de ce genre n’a été dit ou entendu publiquement à Kinshasa où il rencontrait son «frère de loge» Joseph Kabila.
L’on se souviendra qu’en novembre 2013 qui arrive très bientôt, deux ans se seront passés depuis que le régime controversé de Kabila emprisonne Etienne Tshisekedi dans propre sa résidence de Limete sans que personne au monde ne lève son petit bout de doigt.
Si hier l’on parlait de l’opposante Birmane Au San Suukyi maintenue 20 ans durant en résidence surveillée par la dictature militaire, et aujourd’hui de Mohamed Morsi emprisonné par les militaires égyptiens, le cas Tshisekedi n’intéresse personne.
Et pourquoi se demande les congolais plus que chosifiés par un pourvoir de défis qui a démontré ses limites.
Personnes n’est sans ignoré qu’entre Tshisekedi et les libéraux francophones belges, la lune de miel n’a jamais été au beau fixe.
Feu Jean Gol, fondateur du parti libéral (PRL) aujourd’hui Mouvement Réformateur (MR) et père spirituel de Louis Michel et Didier Rynders en est le témoin.
Ministre de l’Intérieur dans les années 1990, il fera arrêter Tshisekedi et son fils Félix Tshilombo de fait de troubles à l’aéroport de Zaventem national alors que le leader de l’UDPS s’apprêtait à prendre son avion pour Kinshasa où son parti tenait un grand meeting au Stade Tata Raphaël (ex-Stade du 20 mai). Cette animosité n’aura jamais cessée entre les deux parties.
Si la Belgique se considère comme un partenaire privilégié du Congo pour avoir été son ancien colonisateur, il serait mieux qu’une politique juste de la part des certains politiques belges soit réservée à ses relations avec notre pays.
Louis Michel, Didier Rynders et leur parti peuvent s’époumoner, «Tout ça ne leur rendra jamais le Congo», ce qui traduit ma très mauvaise foi de ce jour.
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Roger DIKU Kapotho
Congoone
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