Thursday, 29 August 2013
Un nouvel bus, dont la provenance n’est pas spécifiée, est tombé en plein centre-ville de Goma, côté de l’église CFMCI, dans la matinée du jeudi 29 août 2013, selon une source locale citée par la Voix de l’Amérique.
« Des combats violents se poursuivent entre les forces loyalistes et les rebelles du M23. Le bilan est très lourd (de tous les côtés), et même un casque bleu de l'Onu a été tué, engagé aux côtés des FARDC au front. A Goma, hier tard dans la soirée, des obus sont tombés dans les quartiers Majengo et Bujovu causant 2 morts et plusieurs blessés », a-t-elle indiqué.
« Ce matin (jeudi), des tirs se poursuivent au loin de la ville stratégique et des obus indiscriminés chutent dans les quartiers résidentiels où il y a une forte concentration de la population. Les habitants vivent donc la peur au ventre et ne savent à quel sain se vouer », selon la même source.
C’est depuis jeudi dernier que la capitale de la province du Nord-Kivu est victime d’obus tirés par la rébellion du M23 et ses alliés rwandais.
« Au total, nous avons essuyé cinq obus. Il y a une partie qui est tombée autour de l’université de Goma, une autre autour de la prison centrale, et d’autres dans des quartiers habités de la ville de Goma. Ce qui a inquiété l’ensemble de la population, alors que tout le monde était en train de suivre les affrontements, à plus de 15 km, entre les FARDC et les éléments du M23 », a expliqué le même jour le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, à RFI.
« Le bilan actuel et provisoire est de quatre morts et douze blessés enregistrés. Mais, comme les obus sont tombés dans des endroits différents, il est trop tôt pour donner un bilan définitif », a-t-il précisé.
Samedi 24 août, d’autres obus sont tombés sur la ville de Goma.
« Non seulement que la guerre a repris, mais des obus ont été tirés à partir de la colline de Rubavu au Rwanda tuant ainsi sept de nos concitoyens et détruisant quelques immeubles des particuliers. Je condamne avec la dernière énergie ces tueries et surtout ces largages de bombes dans une ville à forte concentration.
Ce cas constitue un crime contre l’humanité et un véritable casus belli », s’est indigné le député national Konde Vila-Kikanda, élu de Goma.
Des rebelles du M23 repoussés près de Goma
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), ont repoussé des rebelles sur les hauteurs de Kibati, à une dizaine de kilomètres au nord de Goma.
« Un casque bleu a été tué, cinq autres ont été blessés - trois Tanzaniens et deux Sud-Africains - lors de cette opération. Hélicoptères de combat de la Monusco, artillerie de la Brigade internationale d’intervention en appui aux FARDC : c’est désormais cette puissance de feu qui réagit sur le terrain face à la rébellion du M23 et des autres groupes armés de la région », a indiqué la Monusco.
« En riposte aux attaques du M23, nos hélicoptères ont commencé à tirer sur les positions du M23 à la hauteur de ce qu’on appelle ici les +Collines des Trois Tours+ », a précisé à RFI le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubaï.
Il s'agit là, a-t-il expliqué, d'un soutien à une opération militaire des FARDC qui ont aussi à neutraliser cette position du M23.
« Tous les éléments de la Brigade d’intervention qui sont sur place sont engagés dans cette opération, y compris aussi certaines brigades qui étaient déjà en place. Il semblerait que les FARDC soient en bonne position », a rassuré Madnodje Mounoubaï.
______________
Angelo Mobateli
Le Potentiel
Un nouvel bus, dont la provenance n’est pas spécifiée, est tombé en plein centre-ville de Goma, côté de l’église CFMCI, dans la matinée du jeudi 29 août 2013, selon une source locale citée par la Voix de l’Amérique.
« Des combats violents se poursuivent entre les forces loyalistes et les rebelles du M23. Le bilan est très lourd (de tous les côtés), et même un casque bleu de l'Onu a été tué, engagé aux côtés des FARDC au front. A Goma, hier tard dans la soirée, des obus sont tombés dans les quartiers Majengo et Bujovu causant 2 morts et plusieurs blessés », a-t-elle indiqué.
« Ce matin (jeudi), des tirs se poursuivent au loin de la ville stratégique et des obus indiscriminés chutent dans les quartiers résidentiels où il y a une forte concentration de la population. Les habitants vivent donc la peur au ventre et ne savent à quel sain se vouer », selon la même source.
C’est depuis jeudi dernier que la capitale de la province du Nord-Kivu est victime d’obus tirés par la rébellion du M23 et ses alliés rwandais.
« Au total, nous avons essuyé cinq obus. Il y a une partie qui est tombée autour de l’université de Goma, une autre autour de la prison centrale, et d’autres dans des quartiers habités de la ville de Goma. Ce qui a inquiété l’ensemble de la population, alors que tout le monde était en train de suivre les affrontements, à plus de 15 km, entre les FARDC et les éléments du M23 », a expliqué le même jour le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, à RFI.
« Le bilan actuel et provisoire est de quatre morts et douze blessés enregistrés. Mais, comme les obus sont tombés dans des endroits différents, il est trop tôt pour donner un bilan définitif », a-t-il précisé.
Samedi 24 août, d’autres obus sont tombés sur la ville de Goma.
« Non seulement que la guerre a repris, mais des obus ont été tirés à partir de la colline de Rubavu au Rwanda tuant ainsi sept de nos concitoyens et détruisant quelques immeubles des particuliers. Je condamne avec la dernière énergie ces tueries et surtout ces largages de bombes dans une ville à forte concentration.
Ce cas constitue un crime contre l’humanité et un véritable casus belli », s’est indigné le député national Konde Vila-Kikanda, élu de Goma.
Des rebelles du M23 repoussés près de Goma
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), ont repoussé des rebelles sur les hauteurs de Kibati, à une dizaine de kilomètres au nord de Goma.
« Un casque bleu a été tué, cinq autres ont été blessés - trois Tanzaniens et deux Sud-Africains - lors de cette opération. Hélicoptères de combat de la Monusco, artillerie de la Brigade internationale d’intervention en appui aux FARDC : c’est désormais cette puissance de feu qui réagit sur le terrain face à la rébellion du M23 et des autres groupes armés de la région », a indiqué la Monusco.
« En riposte aux attaques du M23, nos hélicoptères ont commencé à tirer sur les positions du M23 à la hauteur de ce qu’on appelle ici les +Collines des Trois Tours+ », a précisé à RFI le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubaï.
Il s'agit là, a-t-il expliqué, d'un soutien à une opération militaire des FARDC qui ont aussi à neutraliser cette position du M23.
« Tous les éléments de la Brigade d’intervention qui sont sur place sont engagés dans cette opération, y compris aussi certaines brigades qui étaient déjà en place. Il semblerait que les FARDC soient en bonne position », a rassuré Madnodje Mounoubaï.
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Angelo Mobateli
Le Potentiel
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