mercredi 18 septembre 2013

Cameroun: qui gouverne le pays?

le 12/09/2013

Kiosque à journaux, Yaoundé, novembre 2012 / AFP
Kiosque à journaux, Yaoundé, novembre 2012 / AFP

Deux quotidiens nationaux s'écharpent pour dire la même chose: le pays n'est pas gouverné.

Rappelons les faits. Lundi 9 septembre 2013, le quotidien Le Messager, l’un des journaux les plus virulents à l’égard du régime de Paul Biya, au pouvoir au Cameroun depuis bientôt 31 ans, titre: «Le Cameroun est-il vraiment gouverné?» Objectif de la manœuvre, présenter l’incurie et l’inertie dans lesquelles est plongé le pays.

Pour illustrer son propos, Le Messager évoque les séjours répétés (et souvent longs) du chef de l’Etat à l’étranger, des conseils de ministres qui se tiennent (au mieux) une fois par an, une diplomatie inopérante, de nombreux autres projets laissés à l’abandon et enfin, la corruption. Bref, rien que le commun des Camerounais ne sache pas…

Le lendemain, 10 septembre, le quotidien Cameroon Tribune, une sorte d’antichambre du gouvernement, répond du tac au tac, sous la plume de sa directrice de publication: «Oui, le Cameroun est gouverné!»

Aussitôt, les réseaux sociaux s’enflamment. Les twittos camerounais se délectent de ce clash qui vient pimenter le débat politique, ce d’autant plus que dans son édition du mercredi, Le Messager contre-attaque et étrille son confrère, en évoquant «un éditorial fade et sans étoffe».

Deux quotidiens nationaux s'écharpent pour dire la même chose: le pays n'est pas gouverné.

Rappelons les faits. Lundi 9 septembre 2013, le quotidien Le Messager, l’un des journaux les plus virulents à l’égard du régime de Paul Biya, au pouvoir au Cameroun depuis bientôt 31 ans, titre: «Le Cameroun est-il vraiment gouverné?» Objectif de la manœuvre, présenter l’incurie et l’inertie dans lesquelles est plongé le pays.

Pour illustrer son propos, Le Messager évoque les séjours répétés (et souvent longs) du chef de l’Etat à l’étranger, des conseils de ministres qui se tiennent (au mieux) une fois par an, une diplomatie inopérante, de nombreux autres projets laissés à l’abandon et enfin, la corruption. Bref, rien que le commun des Camerounais ne sache pas…

Le lendemain, 10 septembre, le quotidien Cameroon Tribune, une sorte d’antichambre du gouvernement, répond du tac au tac, sous la plume de sa directrice de publication: «Oui, le Cameroun est gouverné!»

Aussitôt, les réseaux sociaux s’enflamment. Les twittos camerounais se délectent de ce clash qui vient pimenter le débat politique, ce d’autant plus que dans son édition du mercredi, Le Messager contre-attaque et étrille son confrère, en évoquant «un éditorial fade et sans étoffe».
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SlateAfrique

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