dimanche 15 septembre 2013

Côte d’Ivoire :Yamoussoukro, les ‘‘Dozos’’ veulent désarmer les gendarmes

15/09/2013 


Chasseurs traditionnels Dozos (ph )

Les nouvelles qui nous parviennent de la capitale politique de la Côte d’Ivoire Yamoussoukro, ne sont pas rassurantes pour la sécurité du pays.

En effet les forces de l’ordre , Gendarmes et policiers ont perdus 3 éléments lors des patrouilles durant cette semaine écoulée dont la primeur des informations vous a été rapportées par KOACI.COM (voir articles).

Le constat fait lors des autopsies des trois morts des forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) est que les balles ayant servi à leur assassinat proviendraient des fusils calibres 12 des chasseurs traditionnels appelés ‘ ‘Dozos’’.

Ces chasseurs traditionnels qui ont signalés à leur tour avoir perdu deux membres de leur confrérie lors de la même fusillade responsabilisent la gendarmerie après que ces derniers auraient été tués par par balles de kalachnikov, armes dont sont dotées les forces de défense et de sécurité pour patrouiller.

Cette dans cette ambiance délétère que les dozos se prépareraient à aller incessamment désarmer la gendarmerie de Yamoussoukro.

Au parfum de se qui tramait dans la confrérie , le préfet de police, Sanogo Ismaïlia, et le commissaire Bléa du 2ème arrondissement du District de Yamoussoukro, se sont entretenus ce samedi 14 septembre avec des responsables de cette confrérie de chasseurs traditionnels afin que cette rumeur ne devienne pas réalité.

« On a appris que 300 dozos se préparent à aller désarmer les gendarmes. Mieux vaut prévenir que guérir, d’ailleurs, l’heure n’est pas aux soulèvements », a expliqué le commissaire Bléa aux responsables de la confrérie.

En réponse, les dozos même s’ils comptent faire baisser la tension maintiennent leur accusation contre les gendarmes d’avoir tué deux des leurs et blessé deux autres, par pure vengeance. Ils soutiennent également que leurs membres abattus et blessé ne sont pas responsables de la mort d’éléments des corps habillés.

Rappelons que le Mardi 10 septembre, aux environs de 20H, des bandits ont attaqué une patrouille de gendarmes à quelques encablures de l’hôpital psychiatrique. 


Deux maréchaux de logis meurent des suites de leurs blessures, quand deux autres sont blessés dont un grièvement. 

Jeudi 12 septembre, non loin du même endroit, une patrouille de police essuie des tirs d’inconnus à la tombée de la nuit. Bilan, un mort et deux blessés chez les forces de sécurité.

Si pour l’heure rien n’indiquerait une attaque contre les forces de l’ordre par la confrérie Dozos, il n’est pas à écarter que des éléments dits ‘ ‘incontrôlés’’ puissent perpétuer des actes solitaires, comme nous l’indique ce dimanche un habitant de la ville aux crocodiles.
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Donatien kautcha


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