jeudi 19 septembre 2013

La Mission de l’Onu en RDC vivement critiquée


 

La mission de l’Onu en République démocratique du Congo (Monusco) doit repenser sa stratégie afin de mieux protéger les populations civiles car son action actuelle n’a que peu d’effets, estime un document interne sur l’action menée par cette force de maintien de la paix.

Lancée il y a 13 ans, la Monusco principalement composée de soldats sud-africains, tanzaniens et malawis est la plus importante mission en exercice des Nations unies avec quelque 18.500 hommes et un budget annuel de 1,5 milliard de dollars.

Son inaction lorsque des rebelles congolais ont pris en novembre le contrôle de la ville de Goma, capitale régionale du Nord-Kivu dans l’est de la RDC, lui a valu de nombreuses critiques.

Une nouvelle brigade internationale a été constituée en mars avec pour mission de désarmer les groupes d’insurgés dans les provines orientales du pays. 


Depuis les casques bleus ont contribué à chasser les rebelles de Goma après d’intenses combats.

Selon le rapport, les sites sur lesquels est implantée la Monusco sont mal situés et ne lui permettent pas d’accomplir des missions au-delà de simples patrouilles de proximité, ni de protéger les populations civiles.

« La protection par la présence est inefficace. La Monusco donne un faux sentiment de sécurité et entretient l’illusion d’une protection par une présence statique et un emploi important de ressources qui ont peu d’effets durables », estime le rapport.

Le texte appelle les soldats engagés dans cette force à reprendre l’initiative sur le terrain et à se montrer digne de l’engagement militaire qu’ils ont pris.

Le rapport appelle la Monusco à repenser ses missions et à « orienter ses forces pour déjouer les menaces naissantes ». 


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