Mercredi, 25 Septembre 2013
Les jeux sont faits. L’on ne peut plus reculer, car tout doit être désormais dévoilé à la face du monde. Implicitement ou explicitement.
Les deux rendez-vous « politiques » qui tiennent en haleine le peuple congolais se déroulent, comme par hasard, simultanément.
Le premier à l’extérieur, en Ouganda (Kampala) ou le gouvernement est obligé de trouver un accord avec les agresseurs de la République sous la couverture du M.23. Ils avaient 14 jours pour en découdre et trouver une attente.
Le deuxième, à lieu à Kinshasa où se tiennent les fameuses « Concertations nationales ». Elles devraient initialement se tenir sous le patronage d’une haute autorité étrangère. Le nom du président congolais, Sassou Nguesso fut avancé.
Elles se tiennent plutôt sous le présidium des deux présidents de la haute et de la basse-cour, Kengo, (Senat) et Miniaku (Assemblée nationale). Là aussi, le calendrier est contingenté.
Dans tous les cas, qu’on étire en longueur ou que l’on respecte le timing, les yeux sont rivés désormais aux résolutions qui en sortiront.
Par la force des choses, les résultats ne devraient pas diverger substantiellement.
Car, l’objectif est le même. Il peut se résumer en deux points essentiels : la pacification de l’est de la république et le rétablissement de l’autorité de l’État sur tout le territoire du pays.
En sourdine cependant, l’objectif recherché est la légitimation de Joseph Kabila.
Son pouvoir chancelant n’en pouvant plus face aux multiples pressions et surtout, face à l’érosion toujours grandissante du manque de confiance du peuple congolais à son égard, il a dû se rabattre sur des choix politiques douteux pour avancer la machine institutionnelle complètement rouillée et de surcroît, déboussolée.
Manœuvrant dans le noir et poursuivant en réalité autres choses que ce qui est clamé à la lumière du jour, il a fait, disions-nous, des choix hasardeux et a tablé, pour sauver ce qu’il fallait encore sauver, ses orientations politiques dans ce sens.
Or, devant la crise aigüe due à la falsification en masse des résultats électoraux et à la confiscation du pouvoir qui s’en est suivie par la force, l’on pouvait s’attendre qu’une autre avenue puisse être explorée.
Que l’on puisse prendre le courage d’aborder de front le vrai problème à la base de la crispation politique qui est l’illégitimité du pouvoir en place et, en parallèle, chercher les voies et moyens pour que les deux parties en cause : le camp de la majorité présidentielle populaire et celle de la majorité présidentielle, frauduleuse, usurpatrice du pouvoir, puissent débloquer la crise.
Non. Le choix a été fait pour la politique de l’absurde, la politique de l’autruche qui n’apportera sûrement pas des solutions adéquates et durables à la crise.
L’on sait par ailleurs ce qui se trame entre le pouvoir de facto de Kabila et le M.23.
L’on sait les attentes des autres, du Rwanda et de l’Ouganda, dans ce dossier et où ils veulent en arriver. Leur plan d’aboutir à la balkanisation du pays en imposant une guerre pérenne de basse intensité ne pourrait réussir facilement.
Car, la population congolaise, prise globalement, s’y oppose avec la dernière énergie.
La résistance des Maï-Maï en est une preuve éloquente et constitue une véritable barrière avec laquelle il faut toujours compter. L’autre barrière est le facteur temps qui joue manifestement contre Kabila, leur cheval de Troie.
Le temps lui est compté, lui qui croyait s’éterniser au pouvoir.
Dès lors, l’on verra d’une part avec quelle habileté et avec quelle complicité, ils vont faire passer les lignes maîtresses de leur plan sournois pour qu’elles puissent s’imposer à toute la république.
D’autre part, l’échec ou la réussite mitigée d’un forum aura des répercussions sur le plan politique. Ce qui pourrait entraîner des conséquences fâcheuses contre le promoteur principal de la cabale orchestrée sans en maîtriser tous les paramètres.
Subsidiairement, tous ceux qui l’ont soutenu aveuglement dans cette démarche vouée à l’avance à un cul de sac payeront également le prix.
Kabila ne pourrait allègrement continuer à trainer le pays dans l’abîme à cause de ses mauvais choix politiques ou, pour le dire ouvertement, à cause de ses agendas cachés tintés de traîtrise. Il doit se montrer l’homme à la hauteur de la situation pour solutionner les problèmes auxquels fait face le pays.
Autrement, il est clair et indiqué qu’on puisse le forcer de tirer sa révérence au cas où les résultats seront désastreux dans le sens où ils ne préserveront point les intérêts du pays en ressoudant la cohésion nationale ébranlée et mise en mal par ses forfaitures et sa gestion opaque de la politique.
À la lumière de l’évolution de la situation sur le terrain, on ne peut que dire qu’il s’est placé lui-même, croyant jouer au malin, entre le marteau et l’enclume.
Il doit savoir s’assumer et avec lui, toute la bande de profiteurs et des applaudisseurs de la fausse rhétorique qui se contentent de l’opprobre en se laissant manipuler comme des petits enfants dans des con conciliabules sans lendemain pour une question de pécule.
Leurs plans occultes et les magouilles interminables n’auront plus rien de secret, si secret il y avait, contraints qu’ils sont de jouer carte sur table.
L’heure de la vérité approche et sonnera bientôt. Ils seront tous démasqués et mis hors d’état de nuire. Ils subiront dès lors, comme il sied aux traîtres et aux malfrats, les foudres de l’application de la justice dans un État de droit.
__________________
Mwamba Tshibangu
Congoone
Les jeux sont faits. L’on ne peut plus reculer, car tout doit être désormais dévoilé à la face du monde. Implicitement ou explicitement.
Les deux rendez-vous « politiques » qui tiennent en haleine le peuple congolais se déroulent, comme par hasard, simultanément.
Le premier à l’extérieur, en Ouganda (Kampala) ou le gouvernement est obligé de trouver un accord avec les agresseurs de la République sous la couverture du M.23. Ils avaient 14 jours pour en découdre et trouver une attente.
Le deuxième, à lieu à Kinshasa où se tiennent les fameuses « Concertations nationales ». Elles devraient initialement se tenir sous le patronage d’une haute autorité étrangère. Le nom du président congolais, Sassou Nguesso fut avancé.
Elles se tiennent plutôt sous le présidium des deux présidents de la haute et de la basse-cour, Kengo, (Senat) et Miniaku (Assemblée nationale). Là aussi, le calendrier est contingenté.
Dans tous les cas, qu’on étire en longueur ou que l’on respecte le timing, les yeux sont rivés désormais aux résolutions qui en sortiront.
Par la force des choses, les résultats ne devraient pas diverger substantiellement.
Car, l’objectif est le même. Il peut se résumer en deux points essentiels : la pacification de l’est de la république et le rétablissement de l’autorité de l’État sur tout le territoire du pays.
En sourdine cependant, l’objectif recherché est la légitimation de Joseph Kabila.
Son pouvoir chancelant n’en pouvant plus face aux multiples pressions et surtout, face à l’érosion toujours grandissante du manque de confiance du peuple congolais à son égard, il a dû se rabattre sur des choix politiques douteux pour avancer la machine institutionnelle complètement rouillée et de surcroît, déboussolée.
Manœuvrant dans le noir et poursuivant en réalité autres choses que ce qui est clamé à la lumière du jour, il a fait, disions-nous, des choix hasardeux et a tablé, pour sauver ce qu’il fallait encore sauver, ses orientations politiques dans ce sens.
Or, devant la crise aigüe due à la falsification en masse des résultats électoraux et à la confiscation du pouvoir qui s’en est suivie par la force, l’on pouvait s’attendre qu’une autre avenue puisse être explorée.
Que l’on puisse prendre le courage d’aborder de front le vrai problème à la base de la crispation politique qui est l’illégitimité du pouvoir en place et, en parallèle, chercher les voies et moyens pour que les deux parties en cause : le camp de la majorité présidentielle populaire et celle de la majorité présidentielle, frauduleuse, usurpatrice du pouvoir, puissent débloquer la crise.
Non. Le choix a été fait pour la politique de l’absurde, la politique de l’autruche qui n’apportera sûrement pas des solutions adéquates et durables à la crise.
L’on sait par ailleurs ce qui se trame entre le pouvoir de facto de Kabila et le M.23.
L’on sait les attentes des autres, du Rwanda et de l’Ouganda, dans ce dossier et où ils veulent en arriver. Leur plan d’aboutir à la balkanisation du pays en imposant une guerre pérenne de basse intensité ne pourrait réussir facilement.
Car, la population congolaise, prise globalement, s’y oppose avec la dernière énergie.
La résistance des Maï-Maï en est une preuve éloquente et constitue une véritable barrière avec laquelle il faut toujours compter. L’autre barrière est le facteur temps qui joue manifestement contre Kabila, leur cheval de Troie.
Le temps lui est compté, lui qui croyait s’éterniser au pouvoir.
Dès lors, l’on verra d’une part avec quelle habileté et avec quelle complicité, ils vont faire passer les lignes maîtresses de leur plan sournois pour qu’elles puissent s’imposer à toute la république.
D’autre part, l’échec ou la réussite mitigée d’un forum aura des répercussions sur le plan politique. Ce qui pourrait entraîner des conséquences fâcheuses contre le promoteur principal de la cabale orchestrée sans en maîtriser tous les paramètres.
Subsidiairement, tous ceux qui l’ont soutenu aveuglement dans cette démarche vouée à l’avance à un cul de sac payeront également le prix.
Kabila ne pourrait allègrement continuer à trainer le pays dans l’abîme à cause de ses mauvais choix politiques ou, pour le dire ouvertement, à cause de ses agendas cachés tintés de traîtrise. Il doit se montrer l’homme à la hauteur de la situation pour solutionner les problèmes auxquels fait face le pays.
Autrement, il est clair et indiqué qu’on puisse le forcer de tirer sa révérence au cas où les résultats seront désastreux dans le sens où ils ne préserveront point les intérêts du pays en ressoudant la cohésion nationale ébranlée et mise en mal par ses forfaitures et sa gestion opaque de la politique.
À la lumière de l’évolution de la situation sur le terrain, on ne peut que dire qu’il s’est placé lui-même, croyant jouer au malin, entre le marteau et l’enclume.
Il doit savoir s’assumer et avec lui, toute la bande de profiteurs et des applaudisseurs de la fausse rhétorique qui se contentent de l’opprobre en se laissant manipuler comme des petits enfants dans des con conciliabules sans lendemain pour une question de pécule.
Leurs plans occultes et les magouilles interminables n’auront plus rien de secret, si secret il y avait, contraints qu’ils sont de jouer carte sur table.
L’heure de la vérité approche et sonnera bientôt. Ils seront tous démasqués et mis hors d’état de nuire. Ils subiront dès lors, comme il sied aux traîtres et aux malfrats, les foudres de l’application de la justice dans un État de droit.
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Mwamba Tshibangu
Congoone
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