L’émissaire spéciale de l'ONU pour les Grands Lacs visite la région avant le sommet de la CIRGL, le 5 septembre à Kampala.
Mary Robinson (à dr.) parle aux journalistes à Goma, en compagnie du représentant de l'ONU en RDC Martin Kobler (2 sept. 2013)
L’émissaire spéciale des Nations Unies pour la région des Grands Lacs se promet d’être “directe” avec Kigali, quant aux preuves du soutien rwandais aux rebelles du M23 en RDC.
Mary Robinson espère aussi que les récents succès militaires face aux rebelles offriront une chance de trouver une solution politique à la crise.
Mary Robinson est arrivée lundi à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans le cadre d’une tournée dans la région. Sa visite fait suite à presque 2 semaines de combats entre les FARDC et le M23, non loin de la ville.
Elle doit participer le 5 septembre à Kampala au sommet de la CIRGL, où les leaders de la région discutent du conflit en RDC.
Des combattants du M23
Le Rwanda continue de démentir tout soutien au M23, mais Mme Robinson assure qu’elle est prête à aborder franchement la question avec les leaders de ce pays:
"Je ne dis pas une chose à Goma, et une autre au Rwanda. Je dis de dures vérités, particulièrement à ceux qui doivent entendre de telles vérités directement. Et je suis prête à parler très franchement, tout en maintenant le dialogue avec le Rwanda, parce que c’est mon rôle, ma responsabilité."
Pour le groupe d’experts des Nations-Unies, le Rwanda a des liens militaires avec les rebelles congolais, et les Etats-Unis ont eux-mêmes appelé Kigali à mettre fin à tout soutien au M23 – malgré ses démentis.
D’autres émissaires étrangers dont ceux de l’Union africaine Boubacar Diarra, et des Etats-Unis Russ Feingold, doivent se joindre à Mme Robinson, lors de sa tournée qui inclue une étape au Rwanda.
Mary Robinson (à dr.) parle aux journalistes à Goma, en compagnie du représentant de l'ONU en RDC Martin Kobler (2 sept. 2013)
L’émissaire spéciale des Nations Unies pour la région des Grands Lacs se promet d’être “directe” avec Kigali, quant aux preuves du soutien rwandais aux rebelles du M23 en RDC.
Mary Robinson espère aussi que les récents succès militaires face aux rebelles offriront une chance de trouver une solution politique à la crise.
Mary Robinson est arrivée lundi à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans le cadre d’une tournée dans la région. Sa visite fait suite à presque 2 semaines de combats entre les FARDC et le M23, non loin de la ville.
Elle doit participer le 5 septembre à Kampala au sommet de la CIRGL, où les leaders de la région discutent du conflit en RDC.
Des combattants du M23
Le Rwanda continue de démentir tout soutien au M23, mais Mme Robinson assure qu’elle est prête à aborder franchement la question avec les leaders de ce pays:
"Je ne dis pas une chose à Goma, et une autre au Rwanda. Je dis de dures vérités, particulièrement à ceux qui doivent entendre de telles vérités directement. Et je suis prête à parler très franchement, tout en maintenant le dialogue avec le Rwanda, parce que c’est mon rôle, ma responsabilité."
Pour le groupe d’experts des Nations-Unies, le Rwanda a des liens militaires avec les rebelles congolais, et les Etats-Unis ont eux-mêmes appelé Kigali à mettre fin à tout soutien au M23 – malgré ses démentis.
D’autres émissaires étrangers dont ceux de l’Union africaine Boubacar Diarra, et des Etats-Unis Russ Feingold, doivent se joindre à Mme Robinson, lors de sa tournée qui inclue une étape au Rwanda.
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