jeudi 12 septembre 2013

RDC : KAMERHE et FAYULU veulent aider "KABILA" à quitter le pouvoir

11/09/2013

 

Aubin MINAKU, Joseph KABILA et Kengo WA DONDO lors de l’ouverture de concertations nationales par le Président Joseph Kabila

« Il semble que Joseph Kabila n’ait pas reçu notre déclaration du 1er juillet, nous sommes maintenant obligés de lui envoyer un autre, cette fois-ci par la rue », a déclaré Martin Fayulu dans une réunion stratégique des Forces Acquises au Changement, FAC. 


En face d’eux, c’est l’UNC de Kamerhe. Non concerné aux concertations de Kabila, l’ancien président de l’assemblée nationale lance la « CVD) coalition pour un vrai dialogue. Quand on a les mêmes passions, le même objectif on se rapproche. 

Ces deux regroupements politiques se retrouvent curieusement sur la même rue, celle de l’enseignement dans la commune de Kasavubu, et ils veulent enseigner, aider Joseph Kabila à partir.

Il est le temps "d’aider Joseph Kabila", de l’aider à partir. Le peuple congolais est actuellement le peuple qui souffre le plus au monde !

La politique de comptoir et de rapine, la corruption sans précédents du système kabiliste font de la RDC un pays ou la qualité de la vie est le plus bas au monde, plus bas que celle de la somalie, l’Afghanistan. 


Sur l’IDH, la RDC occupe la dernière place, soit 187ème sur 187 pays. Notre pays est devenu la capitale mondiale du viol. C’est Kabila le problème, il faut l’aider, l’aider à partir.

La CVD et les FAC pensent que Joseph Kabila n’a pas compris le message des jeunes de Goma, des congolais, ils ont opté pour la rue, mobiliser les jeunes. 


« On reconnait un arbre par ses fruits, le fruit de ce régime a révélé la nature de l’arbre Kabila, ne nous demandons plus ce que cet arbre produira à Kampala ou au Palais du Peuple ». 

Joseph Kabila cherche à conserver directement ou indirectement le pouvoir pour son intérêt et celui de ses complices internes et externes au détriment du Peuple.

Comme Antoine Joseph Santerre en 1789 en France, Martin Fayulu et Vital Kamerhe mobilisent la rue, ils envisagent dans les prochains jours les actions monstres pour exiger la tenue d’un dialogue sincère et transparent selon l’esprit de la résolution 2098 ou à défaut le départ de Joseph Kabila.

Sous impayés, fatigués, épuisés, les policiers vont-ils résister au printemps congolais que la météo annonce désastreuse ?
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Yves Kongolo 

© KongoTimes

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