17/10/2013
Le roi Daasebre Oti Boateng
La crise royale qui est née dans la localité de New Juabeng, région de l’Est Ghana, et qui a connu son summum le lundi dernier avec la destitution du roi Daasebre Oti Boateng par dix chefs traditionnels vient de connaitre un rebond spectaculaire.
En réaction contre sa destitution, Oti Boateng refuse de plier bagages.
Il se dit qu’en vertu de la tradition, il est un roc et que personne ne peut l’enlever du trône. Le roi contestataire qualifie de divagation la tentative des dix chefs traditionnels qui tentent et qui ont prononcé son éjection du trône royal de New Juabeng.
La controverse dans cette crise est que la Chambre régionale des chefs traditionnels dans cette partie du Ghana a fait savoir qu’elle considère toujours le roi déchu comme l’autorité suprême sur son territoire.
En prenant sa défense dans cette crise qui s’est affichée sur la place publique, le roi évincé mais qui résiste, s’accroche toujours à son siège.
Tout en se maintenant sur le trône, il a affirmé que le Conseil royal continuera par défendre le caractère sacré du trône et fera face à tout chef qui agira contre l’autorité de cet Etat traditionnel.
La crise qui est désormais ouverte entre d’une part le collège des dix traditionnels qui a prononcé la destitution et d’autre part le roi Oti Boateng qui se maintient en place connaitre un arbitrage.
Selon certains sujets du royaume, le refus du roi destitué de se plier à la volonté de ses adversaires est une stratégie pour interpeller le roi des Ashanti à intervenir dans cette crise.
Et pour confirmer cette version, il est annoncé que les deux parties dans cette crise se rencontrent ce jeudi dans le Manhyia, le palais royal Ashanti, sous la médiation de sa Majesté Otumfuo Osei Tutu II, le roi supérieur de la région.
En se campant sur leur position, les frondeurs n’entendent pas revenir sur leur grand serment caractérisé par un sacrifice fait le lundi dernier aux ancêtres et qui a scellé le sort du roi sortant de New Juabeng.
Leur porte-parole, Nana Yaw Annor Boateng, a déclaré sur la radio Joy fm à Accra hier mercredi que conformément à la coutume ils iront rencontrer le roi Ashanti et lui dire qu’Oti Boateng n’est plus le roi dans sa juridiction.
Il est reproché au roi destitué d’avoir violé le serment de son intronisation. Des griefs retenus contre lui, il ressort qu’il se comporterait en autocrate, qu’il bafouerait des rites traditionnels et qu’il se livrerait à une chasse aux sorcières.
Rappelons que cette crise a vu le jour depuis l’année dernière mais l’action initiée à l’époque par les chefs contestataires a été temporisée par la Police.
______
Mensah
Le roi Daasebre Oti Boateng
La crise royale qui est née dans la localité de New Juabeng, région de l’Est Ghana, et qui a connu son summum le lundi dernier avec la destitution du roi Daasebre Oti Boateng par dix chefs traditionnels vient de connaitre un rebond spectaculaire.
En réaction contre sa destitution, Oti Boateng refuse de plier bagages.
Il se dit qu’en vertu de la tradition, il est un roc et que personne ne peut l’enlever du trône. Le roi contestataire qualifie de divagation la tentative des dix chefs traditionnels qui tentent et qui ont prononcé son éjection du trône royal de New Juabeng.
La controverse dans cette crise est que la Chambre régionale des chefs traditionnels dans cette partie du Ghana a fait savoir qu’elle considère toujours le roi déchu comme l’autorité suprême sur son territoire.
En prenant sa défense dans cette crise qui s’est affichée sur la place publique, le roi évincé mais qui résiste, s’accroche toujours à son siège.
Tout en se maintenant sur le trône, il a affirmé que le Conseil royal continuera par défendre le caractère sacré du trône et fera face à tout chef qui agira contre l’autorité de cet Etat traditionnel.
La crise qui est désormais ouverte entre d’une part le collège des dix traditionnels qui a prononcé la destitution et d’autre part le roi Oti Boateng qui se maintient en place connaitre un arbitrage.
Selon certains sujets du royaume, le refus du roi destitué de se plier à la volonté de ses adversaires est une stratégie pour interpeller le roi des Ashanti à intervenir dans cette crise.
Et pour confirmer cette version, il est annoncé que les deux parties dans cette crise se rencontrent ce jeudi dans le Manhyia, le palais royal Ashanti, sous la médiation de sa Majesté Otumfuo Osei Tutu II, le roi supérieur de la région.
En se campant sur leur position, les frondeurs n’entendent pas revenir sur leur grand serment caractérisé par un sacrifice fait le lundi dernier aux ancêtres et qui a scellé le sort du roi sortant de New Juabeng.
Leur porte-parole, Nana Yaw Annor Boateng, a déclaré sur la radio Joy fm à Accra hier mercredi que conformément à la coutume ils iront rencontrer le roi Ashanti et lui dire qu’Oti Boateng n’est plus le roi dans sa juridiction.
Il est reproché au roi destitué d’avoir violé le serment de son intronisation. Des griefs retenus contre lui, il ressort qu’il se comporterait en autocrate, qu’il bafouerait des rites traditionnels et qu’il se livrerait à une chasse aux sorcières.
Rappelons que cette crise a vu le jour depuis l’année dernière mais l’action initiée à l’époque par les chefs contestataires a été temporisée par la Police.
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Mensah
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