le 16 octobre, 2013
Charles Okoto, abbé Malu Malu et Raymond Tshibanda, trois membres de la délégation du gouvernement congolais aux pourparlers de Kampala (Photo Innocent Olenga)
Alors que l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour les Grands lacs, Mary Robinson, le patron de la Monusco, Martin Kobler, ainsi que le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, sont arrivés ce mercredi 16 octobre à Kampala, les discussions sur le document final proposé par la médiation continuent d’achopper sur les questions de l’amnistie et du désarmement du M23.
La rébellion veut une amnistie collective de ses combattants pour les faits insurrectionnels de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national qu’ils ont commis. Alors que Kinshasa, de son côté, est d’accord pour une amnistie au cas par cas.
Le gouvernement congolais a transmis à la facilitation une liste d’une centaine de membres de la rébellion exclue de toute intégration dans l’armée congolaise.
Kinshasa souhaite également que l’intégration des rebelles qui ne sont pas repris sur la liste d’exclus se passe loin des territoires de l’Ituri, du Nord et du Sud-Kivu.
Mais officiellement, les rebelles affirment que les questions liées à leur réintégration dans l’armée sont « subsidiaires ».
Des sources sur place indiquent que Martin Kobler et Mary Robinson ainsi que la délégation du gouvernement congolais examinaient jusque ce mercredi dans la soirée le document final remis depuis le vendredi dernier par la facilitation aux deux parties en pourparlers.
Ces tractations se déroulent alors que le M23 avait annoncé le lundi son refus de rencontrer en tête-à-tête, pendant 48 heures, la délégation gouvernementale, estimant que toute rencontre ne devrait se faire que par le canal de la facilitation.
Le M23 exige que les Forces armées de la RDC (FARDC) se retirent de leur nouvelle position conquise lundi dernier à Kanyamahoro (Nord-kivu).
Des sources à Kampala indiquent cependant que la présence de Raymond Tshibanda dans la capitale ougandaise pourrait marquer la fin des discussions dans le courant de cette semaine.
Mary Robinson aurait émis le souhait de voir les discussions se terminer rapidement.
Relancé le 10 septembre dernier, sur recommandation des chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, les pourparlers de Kampala ont déjà dépassé les 14 jours impartis par les dirigeants de la région pour leur conclusion.
___________
radiookapi.net
Charles Okoto, abbé Malu Malu et Raymond Tshibanda, trois membres de la délégation du gouvernement congolais aux pourparlers de Kampala (Photo Innocent Olenga)
Alors que l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour les Grands lacs, Mary Robinson, le patron de la Monusco, Martin Kobler, ainsi que le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, sont arrivés ce mercredi 16 octobre à Kampala, les discussions sur le document final proposé par la médiation continuent d’achopper sur les questions de l’amnistie et du désarmement du M23.
La rébellion veut une amnistie collective de ses combattants pour les faits insurrectionnels de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national qu’ils ont commis. Alors que Kinshasa, de son côté, est d’accord pour une amnistie au cas par cas.
Le gouvernement congolais a transmis à la facilitation une liste d’une centaine de membres de la rébellion exclue de toute intégration dans l’armée congolaise.
Kinshasa souhaite également que l’intégration des rebelles qui ne sont pas repris sur la liste d’exclus se passe loin des territoires de l’Ituri, du Nord et du Sud-Kivu.
Mais officiellement, les rebelles affirment que les questions liées à leur réintégration dans l’armée sont « subsidiaires ».
Des sources sur place indiquent que Martin Kobler et Mary Robinson ainsi que la délégation du gouvernement congolais examinaient jusque ce mercredi dans la soirée le document final remis depuis le vendredi dernier par la facilitation aux deux parties en pourparlers.
Ces tractations se déroulent alors que le M23 avait annoncé le lundi son refus de rencontrer en tête-à-tête, pendant 48 heures, la délégation gouvernementale, estimant que toute rencontre ne devrait se faire que par le canal de la facilitation.
Le M23 exige que les Forces armées de la RDC (FARDC) se retirent de leur nouvelle position conquise lundi dernier à Kanyamahoro (Nord-kivu).
Des sources à Kampala indiquent cependant que la présence de Raymond Tshibanda dans la capitale ougandaise pourrait marquer la fin des discussions dans le courant de cette semaine.
Mary Robinson aurait émis le souhait de voir les discussions se terminer rapidement.
Relancé le 10 septembre dernier, sur recommandation des chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, les pourparlers de Kampala ont déjà dépassé les 14 jours impartis par les dirigeants de la région pour leur conclusion.
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