29/10/2013
FARDC
Le ministère de la Défense de la RD Congo a annoncé dimanche 27 octobre 2013 à Kinshasa la mise en place d’une commission chargée d’enquêter sur « deux fosses communes » découvertes samedi par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans les environs de Kibumba , à 30 km au nord de Goma, dans le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu).
Le gouverneur Julien Paluku a confirmé les faits, affirmant qu’« il s’agit de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ». Et si c’est une catégorie des populations qui a été visée sur une base ethnique, c’est un crime de génocide. Si c’est le M23, parce que c’est lui qui gérait cet espace, qu’il soit rapidement traduit en justice et que la Cour pénale internationale soit saisie.
« Cette commission devra se rendre dans ce secteur afin de fixer l’opinion tant nationale qu’internationale sur cette découverte macabre », a-t-il précisé dans un communiqué lu dans le journal de 20H00 de la télévision nationale (RTNC) par le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole des FARDC.
« Crimes de guerre, des crimes contre l’humanité »
En visite sur la ligne de front samedi après-midi, le gouverneur Julien Paluku a confirmé les faits, affirmant qu’« il s’agit de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ».
« Nos troupes, qui étaient en train de faire le ratissage dans les environs de Kibumba, viennent de découvrir deux fosses communes pleines des corps de gens. Civils ou militaires, cela reste encore à préciser», a-t-il indiqué.
« Il s’agit là de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité. Et si c’est une catégorie des populations qui a été visée sur une base ethnique, c’est un crime de génocide. Si c’est le M23, parce que c’est lui qui gérait cet espace, qu’il soit rapidement traduit en justice et que la Cour pénale internationale soit saisie. Nous invitons la Monusco ainsi que la communauté internationale à mener une enquête pour qu’on puisse établir les responsabilités par rapport à ceux qui seraient des auteurs de ces exactions », a souligné le gouverneur du Nord-Kivu.
Martin Kobler à Kiwanja
La reprise de Kiwanja est intervenue dans la matinée, après de violents combats au cours desquels un Casque bleu tanzanien a été tué.
Des sources militaires ont indiqué à la presse que « la découverte de ces fosses communes contenant des ossements d’adultes et des enfants a été effectuée au niveau des grottes situées dans les environs la zone appelée +Trois Antennes+ ».
Le chef de la Monusco, Martin Kobler dont la brigade d’intervention a appuyé les FARDC qui ont repris trois importantes positions tenues par les rebelles du M23 (Kibumba, Kiwanja et Rutshuru-centre), s’est rendu dimanche à Kiwanja qui abrite une importante base où de nombreux déplacés ont trouvé refuge.
Il y a réconforté la population locale, félicité les FARDC et les Casques bleus déployés dans cette zone pour le travail abattu.
« A l'heure qu'il est, les troupes des FARDC sont en profondeur avec objectif d'ouvrir la route Goma- Rutshuru et ainsi libérer la population de ce territoire victime d'exactions et autres atrocités », a déclaré samedi le général Bahuma, commandant de la 8ème Région militaire.
Il a jouté qu'« un autre front a été ouvert sur l'axe Kiwanja à la suite d'une provocation des éléments du M23 qui voulaient progresser vers la Rwindi ».
C’est pour mettre fin aux pillages perpétrés par les éléments du M23 à Kiwanja et Rutshuru que les FARDC ont lancé une grande offensive sur Kiwanja « pour protéger la population et rassurer que le M23 ne mettra plus jamais ses pieds sur cet axe ».
Les habitants de cette localité saluent le retour des FARDC dans leur cité, les encourageant à poursuivre les rebelles jusque dans leur dernier retranchement.
« Depuis qu’on nous a informés que les FARDC sont en train de mener sur le terrain, on les attendait à bras ouverts. Aussitôt qu’ils (militaires des FARDC) sont arrivés à Kitoboko, tout le monde était dans la rue pour les attendre.
Et ils ont senti réellement que la population les attendait à bras ouverts !», a témoigné l’un d’eux auprès de l’envoyée spéciale de Radio Okapi dans cette cité, quelques heures après sa récupération par l’armée régulière.
Il a souhaité que « les FARDC continuent «jusqu’à Runyonyi, jusqu’à aller poursuivre l’ennemi dans sa dernière demeure ».
____________
© KongoTimes
FARDC
Le ministère de la Défense de la RD Congo a annoncé dimanche 27 octobre 2013 à Kinshasa la mise en place d’une commission chargée d’enquêter sur « deux fosses communes » découvertes samedi par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans les environs de Kibumba , à 30 km au nord de Goma, dans le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu).
Le gouverneur Julien Paluku a confirmé les faits, affirmant qu’« il s’agit de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ». Et si c’est une catégorie des populations qui a été visée sur une base ethnique, c’est un crime de génocide. Si c’est le M23, parce que c’est lui qui gérait cet espace, qu’il soit rapidement traduit en justice et que la Cour pénale internationale soit saisie.
« Cette commission devra se rendre dans ce secteur afin de fixer l’opinion tant nationale qu’internationale sur cette découverte macabre », a-t-il précisé dans un communiqué lu dans le journal de 20H00 de la télévision nationale (RTNC) par le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole des FARDC.
« Crimes de guerre, des crimes contre l’humanité »
En visite sur la ligne de front samedi après-midi, le gouverneur Julien Paluku a confirmé les faits, affirmant qu’« il s’agit de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ».
« Nos troupes, qui étaient en train de faire le ratissage dans les environs de Kibumba, viennent de découvrir deux fosses communes pleines des corps de gens. Civils ou militaires, cela reste encore à préciser», a-t-il indiqué.
« Il s’agit là de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité. Et si c’est une catégorie des populations qui a été visée sur une base ethnique, c’est un crime de génocide. Si c’est le M23, parce que c’est lui qui gérait cet espace, qu’il soit rapidement traduit en justice et que la Cour pénale internationale soit saisie. Nous invitons la Monusco ainsi que la communauté internationale à mener une enquête pour qu’on puisse établir les responsabilités par rapport à ceux qui seraient des auteurs de ces exactions », a souligné le gouverneur du Nord-Kivu.
Martin Kobler à Kiwanja
La reprise de Kiwanja est intervenue dans la matinée, après de violents combats au cours desquels un Casque bleu tanzanien a été tué.
Des sources militaires ont indiqué à la presse que « la découverte de ces fosses communes contenant des ossements d’adultes et des enfants a été effectuée au niveau des grottes situées dans les environs la zone appelée +Trois Antennes+ ».
Le chef de la Monusco, Martin Kobler dont la brigade d’intervention a appuyé les FARDC qui ont repris trois importantes positions tenues par les rebelles du M23 (Kibumba, Kiwanja et Rutshuru-centre), s’est rendu dimanche à Kiwanja qui abrite une importante base où de nombreux déplacés ont trouvé refuge.
Il y a réconforté la population locale, félicité les FARDC et les Casques bleus déployés dans cette zone pour le travail abattu.
« A l'heure qu'il est, les troupes des FARDC sont en profondeur avec objectif d'ouvrir la route Goma- Rutshuru et ainsi libérer la population de ce territoire victime d'exactions et autres atrocités », a déclaré samedi le général Bahuma, commandant de la 8ème Région militaire.
Il a jouté qu'« un autre front a été ouvert sur l'axe Kiwanja à la suite d'une provocation des éléments du M23 qui voulaient progresser vers la Rwindi ».
C’est pour mettre fin aux pillages perpétrés par les éléments du M23 à Kiwanja et Rutshuru que les FARDC ont lancé une grande offensive sur Kiwanja « pour protéger la population et rassurer que le M23 ne mettra plus jamais ses pieds sur cet axe ».
Les habitants de cette localité saluent le retour des FARDC dans leur cité, les encourageant à poursuivre les rebelles jusque dans leur dernier retranchement.
« Depuis qu’on nous a informés que les FARDC sont en train de mener sur le terrain, on les attendait à bras ouverts. Aussitôt qu’ils (militaires des FARDC) sont arrivés à Kitoboko, tout le monde était dans la rue pour les attendre.
Et ils ont senti réellement que la population les attendait à bras ouverts !», a témoigné l’un d’eux auprès de l’envoyée spéciale de Radio Okapi dans cette cité, quelques heures après sa récupération par l’armée régulière.
Il a souhaité que « les FARDC continuent «jusqu’à Runyonyi, jusqu’à aller poursuivre l’ennemi dans sa dernière demeure ».
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© KongoTimes
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