le 21 octobre, 2013
(Avant-plan de g.à.d) Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en RDC, Martin Kobler et le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda sortant de l'hôtel où se déroulent les pourparlers entre le gouvernement et les rebelles du M23, dimanche 20 octobre 2013 à Kampala.
Alors que plusieurs sources évoquaient l’éventualité de la signature de l’avant-projet d’un accord de paix, les pourparlers entre le gouvernement de la RDC et la rébellion du M23 ont été suspendus, dimanche 20 octobre.
Les deux parties n’ont pas réussi à se mettre d’accord notamment sur la question de l’amnistie des rebelles. Kinshasa avait transmis, début octobre, une liste de 78 chefs du M23 qu’il ne veut pas réintégrer dans l’armée.
« Nous espérions arriver à une issue qui aurait certainement ramené la joie et l’espoir d’un avenir meilleur sur les collines du Kivu. Je dois malheureusement dire que nous navons pas trouvé en face de nous des interlocuteurs aussi déterminés à ce que nous aboutissions », a regretté le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda.
Le chef de la délégation gouvernementale à ces pourparlers a expliqué qu’il restait encore du travail pour aboutir à un accord.
« Nous restons en tant que délégation du gouvernement prêts à poursuivre cet effort car nous considérons que la quête de la paix doit être un effort permanent et soutenu », a-t-il poursuivi, précisant que le gouvernement n’était pas prêt à « un accord à tout prix ».
« L’accord que nous recherchons doit être un accord qui conduit à une paix durable et qui préserve les intérêts de la nation congolaise », a indiqué Raymond Tshibanda qui a quitté Kampala avec sa délégation vers 3 heures du matin pour rentrer à Kinshasa.
La délégation congolaise à Kampala accuse également la facilitation d’exiger la RDC d’user de sa souveraineté pour solliciter l’annulation des sanctions de l’Onu et des Etats-Unis d’Amérique contre les rebelles.
De son côté, le chef de la mission onusienne en RDC, Martin Kobler, a salué certains progrès enregistrés et encouragé les deux parties à poursuivre les discussions.
« Il reste encore du travail. Ce travail va continuer et nous comme les Nations unies nous voudrions que la guerre finisse », a-t-il plaidé.
Il a également souhaité que la situation au Nord-Kivu « soit stable » et que « tous les partis donnent une chance aux négociations ici ».
Les envoyés spéciaux des Nations unies, Etats-Unis, de l’Union européenne et de l’Union africaine qui ont également pris part aux discussions ces derniers jours à Kampala demandent au M23 de cesser toute forme de violence. Ils exigent aussi que les troupes du M23 désarment immédiatement comme le recommande la résolution 2098.
Ces dernières semaines, des sources de la société civile ainsi que des déplacés de guerre ont accusé le M23 de renforcer ses positions au Nord-Kivu.
Ces discussions se tiennent dans la capitale ougandaise depuis décembre 2012. Dans l’impasse pendant plusieurs mois, les négociations ont été relancées en septembre dernier sur exigence des chefs d’État des Grands Lacs.
Ces derniers avaient accordé 14 jours aux protagonistes pour clore les débats. Près d’un mois et demi plus tard, le gouvernement et le M23 peinent à trouver un accord malgré « les grandes avancées » saluées par les rebelles.
___________
radiookapi.net
(Avant-plan de g.à.d) Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en RDC, Martin Kobler et le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda sortant de l'hôtel où se déroulent les pourparlers entre le gouvernement et les rebelles du M23, dimanche 20 octobre 2013 à Kampala.
Alors que plusieurs sources évoquaient l’éventualité de la signature de l’avant-projet d’un accord de paix, les pourparlers entre le gouvernement de la RDC et la rébellion du M23 ont été suspendus, dimanche 20 octobre.
Les deux parties n’ont pas réussi à se mettre d’accord notamment sur la question de l’amnistie des rebelles. Kinshasa avait transmis, début octobre, une liste de 78 chefs du M23 qu’il ne veut pas réintégrer dans l’armée.
« Nous espérions arriver à une issue qui aurait certainement ramené la joie et l’espoir d’un avenir meilleur sur les collines du Kivu. Je dois malheureusement dire que nous navons pas trouvé en face de nous des interlocuteurs aussi déterminés à ce que nous aboutissions », a regretté le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda.
Le chef de la délégation gouvernementale à ces pourparlers a expliqué qu’il restait encore du travail pour aboutir à un accord.
« Nous restons en tant que délégation du gouvernement prêts à poursuivre cet effort car nous considérons que la quête de la paix doit être un effort permanent et soutenu », a-t-il poursuivi, précisant que le gouvernement n’était pas prêt à « un accord à tout prix ».
« L’accord que nous recherchons doit être un accord qui conduit à une paix durable et qui préserve les intérêts de la nation congolaise », a indiqué Raymond Tshibanda qui a quitté Kampala avec sa délégation vers 3 heures du matin pour rentrer à Kinshasa.
La délégation congolaise à Kampala accuse également la facilitation d’exiger la RDC d’user de sa souveraineté pour solliciter l’annulation des sanctions de l’Onu et des Etats-Unis d’Amérique contre les rebelles.
De son côté, le chef de la mission onusienne en RDC, Martin Kobler, a salué certains progrès enregistrés et encouragé les deux parties à poursuivre les discussions.
« Il reste encore du travail. Ce travail va continuer et nous comme les Nations unies nous voudrions que la guerre finisse », a-t-il plaidé.
Il a également souhaité que la situation au Nord-Kivu « soit stable » et que « tous les partis donnent une chance aux négociations ici ».
Les envoyés spéciaux des Nations unies, Etats-Unis, de l’Union européenne et de l’Union africaine qui ont également pris part aux discussions ces derniers jours à Kampala demandent au M23 de cesser toute forme de violence. Ils exigent aussi que les troupes du M23 désarment immédiatement comme le recommande la résolution 2098.
Ces dernières semaines, des sources de la société civile ainsi que des déplacés de guerre ont accusé le M23 de renforcer ses positions au Nord-Kivu.
Ces discussions se tiennent dans la capitale ougandaise depuis décembre 2012. Dans l’impasse pendant plusieurs mois, les négociations ont été relancées en septembre dernier sur exigence des chefs d’État des Grands Lacs.
Ces derniers avaient accordé 14 jours aux protagonistes pour clore les débats. Près d’un mois et demi plus tard, le gouvernement et le M23 peinent à trouver un accord malgré « les grandes avancées » saluées par les rebelles.
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