mercredi 9 octobre 2013
De passage à Kampala, les représentants des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont appelé le Rwanda à respecter ses engagements pris lors de la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, en février 2013
Curieusement, les diplomates du Conseil de sécurité en mission dans la région des Grands Lacs n’ont eu de Paul Kagame que des « engagements verbaux » qui ne riment à rien du tout
Une délégation des représentants des pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies a séjourné en République démocratique du Congo où elle a échangé avec le président de la République, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale.
Elle a même rehaussé de sa présence la cérémonie de clôture des Concertations nationales samedi dernier au Palais du peuple.
Elle a commencé par Kinshasa avant de se rendre à Goma, Kigali et Kampala. A Kinshasa, elle a pris contact avec les autorités nationales qui l’ont entretenu de la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc et sur les efforts fournis par ce pays dans l’application de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
C’est le lundi 7 octobre que cette délégation s’est rendue à Kigali.
En mission dans la capitale rwandaise, les représentants des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont appelé le Rwanda à respecter ses engagements pris lors de la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, en février 2013.
Un accord destiné à ramener la paix dans la région des Grands Lacs, particulièrement dans l’Est de la RDC. Le message des membres du Conseil de sécurité aux autorités rwandaises est que leur pays doit contribuer à la pacification de la région des Grands Lacs.
Ils ont fait comprendre au président rwandais que « les groupes armés doivent être éliminés et tous les pays de la région doivent faire tout ce qu’ils peuvent pour s’en débarrasser ».
Les propos des ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité font suite aux accusations des Etats-Unis contre le Rwanda pour le recrutement par ce dernier des enfants soldats au profit et pour le compte du mouvement rebelle M 23.
C’est pourquoi les USA ont sanctionné le Rwanda non seulement pour son soutien indéfectible à ce mouvement rebelles, mais aussi mais aussi à chercher par ce biais à renforcer son influence dans cette zone riche en ressources minières.
Les dénégations du Rwanda
Comme toujours, le Rwanda a usé de sa stratégie favorite : nier des faits qui sont pourtant vérifiés et vérifiables.
Et après la rencontre entre la délégation des Nations-Unies et le président rwandais, la ministre rwandaise des Affaires Etrangères, Mme Louise Mushikiwabo a assuré que « le Rwanda ne tolère pas que des enfants soient enrôlés dans un quelconque groupe armé ».
Pour sa part, le président Paul Kagame s’est engagé « verbalement » une fois de plus à fournir des efforts pour la restauration de la paix, tout en réitérant son soutien à l’Accord-cadre signé le 24 février à Addis-Abeba par onze pays dont le sien, lequel Accord-cadre stipule que les signataires ne doivent soutenir aucun groupe armé dans l’Est de la Rdc et aussi doivent concourir au succès des négociations de Kampala qui pour le moment piétinent . Signalons que depuis le 10 septembre 2013, ces négociations sont au point mort.
Curieusement, les diplomates du Conseil de sécurité en mission dans la région des Grands Lacs n’ont eu de Paul Kagame que des « engagements verbaux » qui ne riment à rien du tout.
Les Rwandais nous ont habitués à leurs nombreuses contradictions : ils disent une chose mais font exactement le contraire. Leurs propos ne sont que la distraction pour la consommation extérieure.
La délégation du Conseil de sécurité a précisé à l’attention du gouvernement rwandais que les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (Fdlr en sigle) est un groupe rebelle comme tous les autres.
En cette qualité, les Fdlr doivent subir le supplice du feu des Forces Armées Congolaises appuyées par la Monusco.
L’opinion congolaise ne se fait pas d’illusions
La tournée de la délégation des ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité dans les Grands Lacs n’a pas ému outre mesure l’opinion congolaise.
Pour cette dernière, c’est une tournée qui ressemble à du tourisme. Elle ne voit pas ce qu’ils peuvent bien dire à Paul Kagame dans la mesure où cette délégation comprend aussi le représentant rwandais, pays membre du Conseil de sécurité.
Kigali fait toujours la sourde oreille. En lieu et place de se conformer à l’Accord-cadre, il fait tout le contraire. Il nourrit continuellement des intentions guerrières.
La preuve : il y a quelques semaines, il a amassé le long de la frontière avec la Rdc des troupes et des chars. On sait que le Rwanda n’a jamais digéré de lourdes pertes subies en hommes et en matériel lors des derniers affrontements entre le M 23 aidé par l’armée rwandaise et les Forces Armées congolaises.
Son intention est de venger tôt ou tard ses officiers supérieurs qui ont laissé leur peau au front.
______
L’Avenir
De passage à Kampala, les représentants des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont appelé le Rwanda à respecter ses engagements pris lors de la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, en février 2013
Curieusement, les diplomates du Conseil de sécurité en mission dans la région des Grands Lacs n’ont eu de Paul Kagame que des « engagements verbaux » qui ne riment à rien du tout
Une délégation des représentants des pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies a séjourné en République démocratique du Congo où elle a échangé avec le président de la République, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale.
Elle a même rehaussé de sa présence la cérémonie de clôture des Concertations nationales samedi dernier au Palais du peuple.
Elle a commencé par Kinshasa avant de se rendre à Goma, Kigali et Kampala. A Kinshasa, elle a pris contact avec les autorités nationales qui l’ont entretenu de la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc et sur les efforts fournis par ce pays dans l’application de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
C’est le lundi 7 octobre que cette délégation s’est rendue à Kigali.
En mission dans la capitale rwandaise, les représentants des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont appelé le Rwanda à respecter ses engagements pris lors de la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, en février 2013.
Un accord destiné à ramener la paix dans la région des Grands Lacs, particulièrement dans l’Est de la RDC. Le message des membres du Conseil de sécurité aux autorités rwandaises est que leur pays doit contribuer à la pacification de la région des Grands Lacs.
Ils ont fait comprendre au président rwandais que « les groupes armés doivent être éliminés et tous les pays de la région doivent faire tout ce qu’ils peuvent pour s’en débarrasser ».
Les propos des ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité font suite aux accusations des Etats-Unis contre le Rwanda pour le recrutement par ce dernier des enfants soldats au profit et pour le compte du mouvement rebelle M 23.
C’est pourquoi les USA ont sanctionné le Rwanda non seulement pour son soutien indéfectible à ce mouvement rebelles, mais aussi mais aussi à chercher par ce biais à renforcer son influence dans cette zone riche en ressources minières.
Les dénégations du Rwanda
Comme toujours, le Rwanda a usé de sa stratégie favorite : nier des faits qui sont pourtant vérifiés et vérifiables.
Et après la rencontre entre la délégation des Nations-Unies et le président rwandais, la ministre rwandaise des Affaires Etrangères, Mme Louise Mushikiwabo a assuré que « le Rwanda ne tolère pas que des enfants soient enrôlés dans un quelconque groupe armé ».
Pour sa part, le président Paul Kagame s’est engagé « verbalement » une fois de plus à fournir des efforts pour la restauration de la paix, tout en réitérant son soutien à l’Accord-cadre signé le 24 février à Addis-Abeba par onze pays dont le sien, lequel Accord-cadre stipule que les signataires ne doivent soutenir aucun groupe armé dans l’Est de la Rdc et aussi doivent concourir au succès des négociations de Kampala qui pour le moment piétinent . Signalons que depuis le 10 septembre 2013, ces négociations sont au point mort.
Curieusement, les diplomates du Conseil de sécurité en mission dans la région des Grands Lacs n’ont eu de Paul Kagame que des « engagements verbaux » qui ne riment à rien du tout.
Les Rwandais nous ont habitués à leurs nombreuses contradictions : ils disent une chose mais font exactement le contraire. Leurs propos ne sont que la distraction pour la consommation extérieure.
La délégation du Conseil de sécurité a précisé à l’attention du gouvernement rwandais que les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (Fdlr en sigle) est un groupe rebelle comme tous les autres.
En cette qualité, les Fdlr doivent subir le supplice du feu des Forces Armées Congolaises appuyées par la Monusco.
L’opinion congolaise ne se fait pas d’illusions
La tournée de la délégation des ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité dans les Grands Lacs n’a pas ému outre mesure l’opinion congolaise.
Pour cette dernière, c’est une tournée qui ressemble à du tourisme. Elle ne voit pas ce qu’ils peuvent bien dire à Paul Kagame dans la mesure où cette délégation comprend aussi le représentant rwandais, pays membre du Conseil de sécurité.
Kigali fait toujours la sourde oreille. En lieu et place de se conformer à l’Accord-cadre, il fait tout le contraire. Il nourrit continuellement des intentions guerrières.
La preuve : il y a quelques semaines, il a amassé le long de la frontière avec la Rdc des troupes et des chars. On sait que le Rwanda n’a jamais digéré de lourdes pertes subies en hommes et en matériel lors des derniers affrontements entre le M 23 aidé par l’armée rwandaise et les Forces Armées congolaises.
Son intention est de venger tôt ou tard ses officiers supérieurs qui ont laissé leur peau au front.
______
L’Avenir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire