31/10/2013
Kibumba centre. On y voit, de loin, deux drapeaux de l'UNC.
La chute de la forteresse stratégique de Rumangabo, où le Rwanda avait entreposé au profit du M23 un armement impressionnant a rendu malade Paul Kagame.
Là, c’est la base avancée de son armée opérant en Rdc et par laquelle passaient les hommes de son corps expéditionnaire venant en appui aux rebelles. Mais Kagame n’a pas encore dit son dernier mot sur cette perte éminente qu’il a du mal à digérer.
Rien que l’impressionnant stock d’armes lourdes et surtout des munitions de gros calibres et leurs canons abandonnés précipitamment par le M23 et récupéré par les Fardc ont permis à ces dernières de poursuivre leur offensive contre les tout derniers bastions des rebelles.
C’est fini. C’est vraiment fini pour les rebelles pro-rwandais du M23. Les Fardc ont mis dans leur gibecière depuis hier les tout derniers bastions qui restaient au M23. Il s’agit de Bunangana, leur «capitale» et Tshanzu, important poste coincé à la frontière rwandaise.
Avec ces deux prises, le M23 a cessé d’exister. Sa dernière plate-forme à savoir Bunangana vient de tomber scellant sa mise à mort. Le pays entier devrait entrer en effervescence pour fêter ce grand événement.
Bunagana symbolise la libération de la partie du Nord-Kivu occupée par le Rwanda sous procuration du M23.
C’est de Bunangana, à la frontière de l’Ouganda que la délégation rebelle joignait Kampala. Tout cela est fini. C’est à Bunangana qu’ils ont installé leur état-major politique. C’est là qu’ils ont leur «Présidence de la République» et où ils tiennent leurs «conseils des ministres».
C’est là, toujours à Bunangana que le M23 organise tous ses agendas et qu’il tient toutes ses grandes rencontres. Avec la perte de Bunangana s’envolent les derniers espoirs d’une reprise des négociations de Kampala avec un fantôme dénommé M23.
Comme on ne peut échanger avec un fantôme, la chute de Bunagana sonne donc indiscutablement la fin de Kampala dans son format de départ.
A moins que ce ne soit pour amuser la galerie aux frais de la sueur du front du contribuable congolais car ce n’est ni la CIRGL ni l’Onu qui finance ces négociations pour lesquelles le trésor public déciasse des millions Usd.
Désormais une telle dépense serait totalement irrationnelle étant donné que la réunion est sans objet, une partie celle qui a le statut de forces négatives ayant été défenestrée conformément à la Résolution 2098.
Bunangana: grosse prise sur le plan économique. C’est par là que passe tout le fret venant de l’océan indien et qui rapportait au bas mot au M23 quelque chose comme 2 millions Usd payés chaque mois rubis sur l’ongle par les commerçants.
Ce n’est un secret pour personne que cette cagnotte prenait la direction du pays du maitre du M23 qui est le Rwanda. Bunangana, c’est aussi l’exploitation illégale d’or par le M23.
C’est l’Ong internationale « Global Witness» révèle dans son dernier rapport que le M23 a exploité l’or à raison de 500 millions Usd par an. Cet argent servira désormais aux investissements dans des secteurs de développement des populations du Nord-Kivu. Chapeau bas aux Fardc.
RECUPERER RUMANGABO
La chute de la forteresse stratégique de Rumangabo, où le Rwanda avait entreposé au profit du M23 un armement impressionnant a rendu malade Paul Kagame.
Là, c’est la base avancée de son armée opérant en Rdc et par laquelle passaient les hommes de son corps expéditionnaire venant en appui aux rebelles.
Mais Kagame n’a pas encore dit son dernier mot sur cette perte éminente qu’il a du mal à digérer. Rien que l’impressionnant stock d’armes lourdes et surtout des munitions de gros calibres et leurs canons abandonnés précipitamment par le M23 et récupéré par les Fardc ont permis à ces dernières de poursuivre leur offensive contre les tous derniers bastions des rebelles.
On apprend des sources locales de la Société civile que de l’autre côté de la frontière, l’armée est sur le pied de guerre. Des unités sont mobilisées avec comme seule mission de reconquérir Rumangabo et d’y réinstaller le M23 avant la reprise des négociations de Kampala que la Communauté internationale appelle de tous ses vœux.
Pour cette opération, l’armée rwandaise aurait aligné 5 bataillons, ce qui fait toute une Brigade. Ils sont de l’autre côté de la frontière, non loin de là, où ils bivouaquent le doigt sur la gâchette attendant le mot d’ordre pour passer à l’action.
Tandis que les combattants du M23 qui ont été défaits au Nord-Kivu ont traversé la frontière rwandaise qui était pourtant fermée pour les populations civiles. Ils sont aussi là où se trouvent ces 5 bataillons d’intervention du Rwanda.
Qu’y font-ils? En tout cas, Paul Kagame n’a pas encore épuisé sa réserve des stratégies contenues dans son plan de déstabilisation du Nord-Kivu.
Le prétexte qui justifierait ce rêve de reconquête de Rumangabo est à trouver dans la bouche de son représentant à l’Onu qui a accusé mardi dernier les Fardc d’avoir mené leur offensive contre le M23 avec le soutien des FDLR.
Alors que c’est connu, les loyalistes mènent leurs actions avec le seul appui de la Monusco par sa Brigade d’intervention.
Celle-ci lorsqu’elle venait d’installer un de ses PC des Sud-Africains à Kanyaruchinya, Kigali avait en son temps dans un communiqué officiel accusé ce poste des Caques bleus sud-africains de la Brigade de coopérer avec les FDLR.
Tout cela, c’était pour préparer les esprits dans la Communauté internationale pour une éventuelle intervention de l’armée rwandaise au Nord-Kivu alors que la vraie raison, c’est de tirer le M23 de toute mauvaise passe sur le plan militaire comme à ce jour. C’est cela la doctrine rwandaise sur le Nord-Kivu. Mais il y a une fin à toute chose.
__________
[Kandolo M.]
© KongoTimes
Kibumba centre. On y voit, de loin, deux drapeaux de l'UNC.
La chute de la forteresse stratégique de Rumangabo, où le Rwanda avait entreposé au profit du M23 un armement impressionnant a rendu malade Paul Kagame.
Là, c’est la base avancée de son armée opérant en Rdc et par laquelle passaient les hommes de son corps expéditionnaire venant en appui aux rebelles. Mais Kagame n’a pas encore dit son dernier mot sur cette perte éminente qu’il a du mal à digérer.
Rien que l’impressionnant stock d’armes lourdes et surtout des munitions de gros calibres et leurs canons abandonnés précipitamment par le M23 et récupéré par les Fardc ont permis à ces dernières de poursuivre leur offensive contre les tout derniers bastions des rebelles.
C’est fini. C’est vraiment fini pour les rebelles pro-rwandais du M23. Les Fardc ont mis dans leur gibecière depuis hier les tout derniers bastions qui restaient au M23. Il s’agit de Bunangana, leur «capitale» et Tshanzu, important poste coincé à la frontière rwandaise.
Avec ces deux prises, le M23 a cessé d’exister. Sa dernière plate-forme à savoir Bunangana vient de tomber scellant sa mise à mort. Le pays entier devrait entrer en effervescence pour fêter ce grand événement.
Bunagana symbolise la libération de la partie du Nord-Kivu occupée par le Rwanda sous procuration du M23.
C’est de Bunangana, à la frontière de l’Ouganda que la délégation rebelle joignait Kampala. Tout cela est fini. C’est à Bunangana qu’ils ont installé leur état-major politique. C’est là qu’ils ont leur «Présidence de la République» et où ils tiennent leurs «conseils des ministres».
C’est là, toujours à Bunangana que le M23 organise tous ses agendas et qu’il tient toutes ses grandes rencontres. Avec la perte de Bunangana s’envolent les derniers espoirs d’une reprise des négociations de Kampala avec un fantôme dénommé M23.
Comme on ne peut échanger avec un fantôme, la chute de Bunagana sonne donc indiscutablement la fin de Kampala dans son format de départ.
A moins que ce ne soit pour amuser la galerie aux frais de la sueur du front du contribuable congolais car ce n’est ni la CIRGL ni l’Onu qui finance ces négociations pour lesquelles le trésor public déciasse des millions Usd.
Désormais une telle dépense serait totalement irrationnelle étant donné que la réunion est sans objet, une partie celle qui a le statut de forces négatives ayant été défenestrée conformément à la Résolution 2098.
Bunangana: grosse prise sur le plan économique. C’est par là que passe tout le fret venant de l’océan indien et qui rapportait au bas mot au M23 quelque chose comme 2 millions Usd payés chaque mois rubis sur l’ongle par les commerçants.
Ce n’est un secret pour personne que cette cagnotte prenait la direction du pays du maitre du M23 qui est le Rwanda. Bunangana, c’est aussi l’exploitation illégale d’or par le M23.
C’est l’Ong internationale « Global Witness» révèle dans son dernier rapport que le M23 a exploité l’or à raison de 500 millions Usd par an. Cet argent servira désormais aux investissements dans des secteurs de développement des populations du Nord-Kivu. Chapeau bas aux Fardc.
RECUPERER RUMANGABO
La chute de la forteresse stratégique de Rumangabo, où le Rwanda avait entreposé au profit du M23 un armement impressionnant a rendu malade Paul Kagame.
Là, c’est la base avancée de son armée opérant en Rdc et par laquelle passaient les hommes de son corps expéditionnaire venant en appui aux rebelles.
Mais Kagame n’a pas encore dit son dernier mot sur cette perte éminente qu’il a du mal à digérer. Rien que l’impressionnant stock d’armes lourdes et surtout des munitions de gros calibres et leurs canons abandonnés précipitamment par le M23 et récupéré par les Fardc ont permis à ces dernières de poursuivre leur offensive contre les tous derniers bastions des rebelles.
On apprend des sources locales de la Société civile que de l’autre côté de la frontière, l’armée est sur le pied de guerre. Des unités sont mobilisées avec comme seule mission de reconquérir Rumangabo et d’y réinstaller le M23 avant la reprise des négociations de Kampala que la Communauté internationale appelle de tous ses vœux.
Pour cette opération, l’armée rwandaise aurait aligné 5 bataillons, ce qui fait toute une Brigade. Ils sont de l’autre côté de la frontière, non loin de là, où ils bivouaquent le doigt sur la gâchette attendant le mot d’ordre pour passer à l’action.
Tandis que les combattants du M23 qui ont été défaits au Nord-Kivu ont traversé la frontière rwandaise qui était pourtant fermée pour les populations civiles. Ils sont aussi là où se trouvent ces 5 bataillons d’intervention du Rwanda.
Qu’y font-ils? En tout cas, Paul Kagame n’a pas encore épuisé sa réserve des stratégies contenues dans son plan de déstabilisation du Nord-Kivu.
Le prétexte qui justifierait ce rêve de reconquête de Rumangabo est à trouver dans la bouche de son représentant à l’Onu qui a accusé mardi dernier les Fardc d’avoir mené leur offensive contre le M23 avec le soutien des FDLR.
Alors que c’est connu, les loyalistes mènent leurs actions avec le seul appui de la Monusco par sa Brigade d’intervention.
Celle-ci lorsqu’elle venait d’installer un de ses PC des Sud-Africains à Kanyaruchinya, Kigali avait en son temps dans un communiqué officiel accusé ce poste des Caques bleus sud-africains de la Brigade de coopérer avec les FDLR.
Tout cela, c’était pour préparer les esprits dans la Communauté internationale pour une éventuelle intervention de l’armée rwandaise au Nord-Kivu alors que la vraie raison, c’est de tirer le M23 de toute mauvaise passe sur le plan militaire comme à ce jour. C’est cela la doctrine rwandaise sur le Nord-Kivu. Mais il y a une fin à toute chose.
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[Kandolo M.]
© KongoTimes
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