10 mars 2014
Chers compatriotes Twagiramungu et Kayumba,
La présente fait suite aux initiatives prises par Mr Twagiramungu dans le but de tenter de former une coalition des partis politiques de l’opposition au pouvoir de Kigali.
Après un demi-échec subit par Twagiramungu et les spectacles nauséabonds que les rwandais ont suivi à travers différents médias et forums internet, je me suis auto-saisi pour adresser cette lettre ouverte à Messieurs Twagiramungu et Kayumba.
Faustin Twagiramungu, président de CPC
Avant d’expliquer le pourquoi de ma démarche, je voudrais rappeler aux eux et aux autres que la politique est un art et qu’on ne s’improvise donc pas politicien du jour au lendemain.
Le fait d’être détenteur d’un Phd, doctorat et j’en passe ou le fait d’avoir fui le régime Kagame ne donne pas nécessairement une carte blanche pour être un bon politicien.
Après les initiatives de Twagiramungu qui n’ont pas produit des résultats attendus, une réflexion sur les partis politiques de l’opposition rwandaise s’est imposée à moi.
Il s’avère que :
La majorité des partis politiques de l’opposition ont été créés et élus domicile en Europe. Une seule explication s’impose. Beaucoup d’intellectuels rwandais exilés se trouvent en Europe et parmi eux, beaucoup sont sans emploi fixe. Ils trouvent donc facilement refuge dans la création des partis politiques ou intègrent ceux déjà existants.
Que devons-nous attendre de ces gens qui s’improvisent politiciens ?
Une autre catégorie de nos politiciens est constituée de rescapés de la machine meurtrière de Kagame. Une fois sortis du pays, ils se sentent investis du pouvoir de devenir des farouches opposants au régime de Kigali.
Parmi ces rescapés, il y a des faux rescapés, envoyés par le pouvoir pour espionner et diviser les rwandais de la diaspora. Ils sont donc en mission et sont des faux politiciens.
Une autre catégorie de nos politiciens est constituée d’opportunistes lassés par l’exil et cherchent à se positionner sur l’échiquier politique rwandais pour quémander indirectement un retour paisible ou un poste de responsabilités au Rwanda.
D’autres sont des anciens collaborateurs directs de Kagame en disgrâce. Ils sont majoritairement tutsi. Ces disgracieux du pouvoir Kagame cherchent à le déposer par tous les moyens.
Il y aussi des extrémistes hutu qui n’ont jamais digérés la défaite de l’armée hutue et ne jurent que sur le renversement du pouvoir tutsi et voient toujours d’un mauvais œil toute coalition ou collaboration avec les tutsi qu’ils soupçonnent de porteurs d’agenda caché.
Voilà grosso modo un mélange hétéroclite de politiciens de l’opposition que Twagiramungu avait convié à sa réunion pour former une coalition politique !
A part ces disparités évidentes, il faut ajouter le contexte culturel rwandais de toujours critiquer les autres et le complexe d’égo qui nous habite (gusuzugurana, gupinga abandi etc.). Une telle coalition est utopique et ne résisterait pas à la force du temps.
Chers compatriotes, ceux qui voudraient bien aider le peuple rwandais dans sa quête de plus de démocratie ne passeront nécessairement pas aux partis politiques mais chercheront un leader capable avec une vision claire sur le devenir du Rwanda et de la sous région.
Les exemples existent dans l’histoire de l’humanité.
Le pouvoir d’apartheid en Afrique du Sud a préféré négocier avec le prisonnier Mandela tout en court-circuitant les instances de l’ANC.
Après le diagnostic de nos politiciens de l’opposition, je n’ai trouvé que deux leaders capables de mobiliser le peuple rwandais hutu, tutsi et la communauté internationale.
Ils sont les seuls capables à même d’exercer une pression tout azimut sur Kagame pour accepter une ouverture politique sans conditions.
Ces leaders sont : Messieurs Twagiramungu et Kayumba
Voilà pourquoi j’estime qu’ils sont sans conteste les leaders qu’il faut dans le contexte politique actuel du Rwanda.
1. Faustin Twagiramungu
Son expérience : Président du Parti MDR, Premier ministre, candidat à l’élection présidentielle, Président du parti RDI etc.
Son charisme : Il est parmi de rares rwandais ayant un charisme sans pareil. Capable de bien s’exprimer en français, en anglais, en Kinyarwanda et un peu en swahili.
Son audience médiatique : Twagiramungu est parmi de rares rwandais que les médias internationaux préfèrent interroger souvent chaque fois qu’il y a un événement au Rwanda.
Sa formation en Science Politique, fait de lui une bête politique pour le pouvoir Kagame. Ce n’est pas par hasard qu’on lui a refusé le visa d’entrée au Rwanda.
Twagiramungu est un grand mobilisateur, stratège et accepte de prendre de risques inconsidérées pour le bien du peuple rwandais.
Exemples : Il fut le premier à critiquer ouvertement le pouvoir Habyalimana, premier à initier la collaboration avec le FPR même si cette collaboration fut un échec total pour lui.
Au moment où il était premier ministre, il a osé critiquer les extrémistes tutsi qui continuaient à tuer impunément les hutu. Il est le premier politicien rwandais de son rang à accepter de coaliser avec les FDLR !
Lors de la machine meurtrière des extrémistes hutus en plein génocide, il a été pourchassé en vue de son élimination physique. Il a miraculeusement pu s’échapper. Malheureusement ses siens ont payé un lourd tribut.
Il est donc capable de mobiliser à la fois les hutus et tutsi, les médias internationaux et la communauté internationale. Par contre, il lui faudra accepter d’être entouré par des fins diplomates pour le conseiller. Il faudra aussi qu’il accepte de mettre en sourdine son égo s’il veut bien réussir sa mission.
2. Faustin Nyamwasa KAYUMBA
Monsieur Kayumba est parmi de rares tutsi à avoir osé dire non ou s’opposer à Kagame. Cette opposition lui a valu une mise à l’écart. Il vous souviendra, qu’il a été nommé Ambassadeur en Inde. Un général encore en service nommé Ambassadeur ! Cela ne se voit qu’en Afrique.
Il est parmi de rares officiers supérieurs tutsi à avoir une formation de niveau universitaire.
Il fut Chef d’état major de l’APR et surtout officier avec une bonne cote de popularité au sein de l’APR.
Trois tentatives d’assassinats avortées ! Cela est sans conteste un signe qui ne trompe pas. Ce Monsieur a une mission que les astres ou Dieu lui réserve. A lui donc de saisir cet occasion.
Il est le seul officier exilé, capable de mobiliser une grande partie de l’armée rwandaise. Ce n’est pas par hasard que Kagame cherche à tout prix à l’éliminer.
Chers Compatriotes Twagiramungu et Kayumba, bien que vous ayez des parcours diamétralement opposés, plusieurs points vous ressemblent. Curieusement vous êtes tous deux Faustin !
Twagiramungu, vous avez échappé à la mort presque certaine quand les extrémistes hutu vous pourchassaient alors que vous êtes hutu.
Kayumba, vous avez échappé à la mort à trois reprises. Vous êtes pourchassé par Kagame, lui-même tutsi comme vous ! Toutes ces ressemblances sont le fait du hasard ? Probablement.
Kayumba Nyamwasa, leader du RNC
Pour les croyants, il y a peut-être une main invisible de Dieu et pour les non croyants les astres vous orientent vers votre destin ! Vous n’avez donc pas, sous aucun prétexte, décevoir le peuple rwandais.
Une coalition magique, une coalition qui vaut la peine pour le moment est celle que constituerait Twagiramungu et Kayumba. Il faut oublier RDI, RNC. Vos collaborateurs loyaux pourront vous aider et conseiller. Oublient les soient disant congrès qui n’aboutissent à rien.
Twagiramungu ne peut réussir sans Kayumba et vice-versa. Même si Kayumba parvient à déposer Kagame, la majorité des hutus diront que c’est du bonnet blanc, blanc bonnet.
Si Twagiramungu pense arriver au pouvoir en s’appuyant aux FDLR, les extrémistes tutsi trouveront matière à galvaniser les autres tutsi. Le problème hutu tutsi resterait donc entier.
En conclusion, la seule coalition qui rassurerait hutu, tutsi et la communauté internationale est celle que constituerait Twagiramungu et Nyamwasa.
C’est cette coalition, seule, capable de mettre la pression médiatique, politique et militaire sur le pouvoir de kagame afin qu’il accepte l’émergence de la démocratie au Rwanda pour qu’en fin le peuple rwandais puisse se réconcilier avec lui-même.
Aux amis et connaissances de ces deux messieurs, je vous demande de leur mettre la pression pour qu’ils saisissent cette occasion qui ne se présentera pas plusieurs fois.
Twagiramungu et Nyamwasa, « N’oubliez pas que l’efficacité est dans la discrétion »
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KAGIMBA Jean Jacques
Montréal – Canada
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IKAZE IWACU
Chers compatriotes Twagiramungu et Kayumba,
La présente fait suite aux initiatives prises par Mr Twagiramungu dans le but de tenter de former une coalition des partis politiques de l’opposition au pouvoir de Kigali.
Après un demi-échec subit par Twagiramungu et les spectacles nauséabonds que les rwandais ont suivi à travers différents médias et forums internet, je me suis auto-saisi pour adresser cette lettre ouverte à Messieurs Twagiramungu et Kayumba.
Faustin Twagiramungu, président de CPC
Avant d’expliquer le pourquoi de ma démarche, je voudrais rappeler aux eux et aux autres que la politique est un art et qu’on ne s’improvise donc pas politicien du jour au lendemain.
Le fait d’être détenteur d’un Phd, doctorat et j’en passe ou le fait d’avoir fui le régime Kagame ne donne pas nécessairement une carte blanche pour être un bon politicien.
Après les initiatives de Twagiramungu qui n’ont pas produit des résultats attendus, une réflexion sur les partis politiques de l’opposition rwandaise s’est imposée à moi.
Il s’avère que :
La majorité des partis politiques de l’opposition ont été créés et élus domicile en Europe. Une seule explication s’impose. Beaucoup d’intellectuels rwandais exilés se trouvent en Europe et parmi eux, beaucoup sont sans emploi fixe. Ils trouvent donc facilement refuge dans la création des partis politiques ou intègrent ceux déjà existants.
Que devons-nous attendre de ces gens qui s’improvisent politiciens ?
Une autre catégorie de nos politiciens est constituée de rescapés de la machine meurtrière de Kagame. Une fois sortis du pays, ils se sentent investis du pouvoir de devenir des farouches opposants au régime de Kigali.
Parmi ces rescapés, il y a des faux rescapés, envoyés par le pouvoir pour espionner et diviser les rwandais de la diaspora. Ils sont donc en mission et sont des faux politiciens.
Une autre catégorie de nos politiciens est constituée d’opportunistes lassés par l’exil et cherchent à se positionner sur l’échiquier politique rwandais pour quémander indirectement un retour paisible ou un poste de responsabilités au Rwanda.
D’autres sont des anciens collaborateurs directs de Kagame en disgrâce. Ils sont majoritairement tutsi. Ces disgracieux du pouvoir Kagame cherchent à le déposer par tous les moyens.
Il y aussi des extrémistes hutu qui n’ont jamais digérés la défaite de l’armée hutue et ne jurent que sur le renversement du pouvoir tutsi et voient toujours d’un mauvais œil toute coalition ou collaboration avec les tutsi qu’ils soupçonnent de porteurs d’agenda caché.
Voilà grosso modo un mélange hétéroclite de politiciens de l’opposition que Twagiramungu avait convié à sa réunion pour former une coalition politique !
A part ces disparités évidentes, il faut ajouter le contexte culturel rwandais de toujours critiquer les autres et le complexe d’égo qui nous habite (gusuzugurana, gupinga abandi etc.). Une telle coalition est utopique et ne résisterait pas à la force du temps.
Chers compatriotes, ceux qui voudraient bien aider le peuple rwandais dans sa quête de plus de démocratie ne passeront nécessairement pas aux partis politiques mais chercheront un leader capable avec une vision claire sur le devenir du Rwanda et de la sous région.
Les exemples existent dans l’histoire de l’humanité.
Le pouvoir d’apartheid en Afrique du Sud a préféré négocier avec le prisonnier Mandela tout en court-circuitant les instances de l’ANC.
Après le diagnostic de nos politiciens de l’opposition, je n’ai trouvé que deux leaders capables de mobiliser le peuple rwandais hutu, tutsi et la communauté internationale.
Ils sont les seuls capables à même d’exercer une pression tout azimut sur Kagame pour accepter une ouverture politique sans conditions.
Ces leaders sont : Messieurs Twagiramungu et Kayumba
Voilà pourquoi j’estime qu’ils sont sans conteste les leaders qu’il faut dans le contexte politique actuel du Rwanda.
1. Faustin Twagiramungu
Son expérience : Président du Parti MDR, Premier ministre, candidat à l’élection présidentielle, Président du parti RDI etc.
Son charisme : Il est parmi de rares rwandais ayant un charisme sans pareil. Capable de bien s’exprimer en français, en anglais, en Kinyarwanda et un peu en swahili.
Son audience médiatique : Twagiramungu est parmi de rares rwandais que les médias internationaux préfèrent interroger souvent chaque fois qu’il y a un événement au Rwanda.
Sa formation en Science Politique, fait de lui une bête politique pour le pouvoir Kagame. Ce n’est pas par hasard qu’on lui a refusé le visa d’entrée au Rwanda.
Twagiramungu est un grand mobilisateur, stratège et accepte de prendre de risques inconsidérées pour le bien du peuple rwandais.
Exemples : Il fut le premier à critiquer ouvertement le pouvoir Habyalimana, premier à initier la collaboration avec le FPR même si cette collaboration fut un échec total pour lui.
Au moment où il était premier ministre, il a osé critiquer les extrémistes tutsi qui continuaient à tuer impunément les hutu. Il est le premier politicien rwandais de son rang à accepter de coaliser avec les FDLR !
Lors de la machine meurtrière des extrémistes hutus en plein génocide, il a été pourchassé en vue de son élimination physique. Il a miraculeusement pu s’échapper. Malheureusement ses siens ont payé un lourd tribut.
Il est donc capable de mobiliser à la fois les hutus et tutsi, les médias internationaux et la communauté internationale. Par contre, il lui faudra accepter d’être entouré par des fins diplomates pour le conseiller. Il faudra aussi qu’il accepte de mettre en sourdine son égo s’il veut bien réussir sa mission.
2. Faustin Nyamwasa KAYUMBA
Monsieur Kayumba est parmi de rares tutsi à avoir osé dire non ou s’opposer à Kagame. Cette opposition lui a valu une mise à l’écart. Il vous souviendra, qu’il a été nommé Ambassadeur en Inde. Un général encore en service nommé Ambassadeur ! Cela ne se voit qu’en Afrique.
Il est parmi de rares officiers supérieurs tutsi à avoir une formation de niveau universitaire.
Il fut Chef d’état major de l’APR et surtout officier avec une bonne cote de popularité au sein de l’APR.
Trois tentatives d’assassinats avortées ! Cela est sans conteste un signe qui ne trompe pas. Ce Monsieur a une mission que les astres ou Dieu lui réserve. A lui donc de saisir cet occasion.
Il est le seul officier exilé, capable de mobiliser une grande partie de l’armée rwandaise. Ce n’est pas par hasard que Kagame cherche à tout prix à l’éliminer.
Chers Compatriotes Twagiramungu et Kayumba, bien que vous ayez des parcours diamétralement opposés, plusieurs points vous ressemblent. Curieusement vous êtes tous deux Faustin !
Twagiramungu, vous avez échappé à la mort presque certaine quand les extrémistes hutu vous pourchassaient alors que vous êtes hutu.
Kayumba, vous avez échappé à la mort à trois reprises. Vous êtes pourchassé par Kagame, lui-même tutsi comme vous ! Toutes ces ressemblances sont le fait du hasard ? Probablement.
Kayumba Nyamwasa, leader du RNC
Pour les croyants, il y a peut-être une main invisible de Dieu et pour les non croyants les astres vous orientent vers votre destin ! Vous n’avez donc pas, sous aucun prétexte, décevoir le peuple rwandais.
Une coalition magique, une coalition qui vaut la peine pour le moment est celle que constituerait Twagiramungu et Kayumba. Il faut oublier RDI, RNC. Vos collaborateurs loyaux pourront vous aider et conseiller. Oublient les soient disant congrès qui n’aboutissent à rien.
Twagiramungu ne peut réussir sans Kayumba et vice-versa. Même si Kayumba parvient à déposer Kagame, la majorité des hutus diront que c’est du bonnet blanc, blanc bonnet.
Si Twagiramungu pense arriver au pouvoir en s’appuyant aux FDLR, les extrémistes tutsi trouveront matière à galvaniser les autres tutsi. Le problème hutu tutsi resterait donc entier.
En conclusion, la seule coalition qui rassurerait hutu, tutsi et la communauté internationale est celle que constituerait Twagiramungu et Nyamwasa.
C’est cette coalition, seule, capable de mettre la pression médiatique, politique et militaire sur le pouvoir de kagame afin qu’il accepte l’émergence de la démocratie au Rwanda pour qu’en fin le peuple rwandais puisse se réconcilier avec lui-même.
Aux amis et connaissances de ces deux messieurs, je vous demande de leur mettre la pression pour qu’ils saisissent cette occasion qui ne se présentera pas plusieurs fois.
Twagiramungu et Nyamwasa, « N’oubliez pas que l’efficacité est dans la discrétion »
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KAGIMBA Jean Jacques
Montréal – Canada
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IKAZE IWACU
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