samedi 12 juillet 2014

Afrique: Les crimes des dictateurs et tyrans francafricains: Francois Hollande, complice des crimes africains?



Nombreux sont ces intellectuels africains qui se posent la question de savoir pourquoi l’Afrique est-elle encore sous-développée, sous l’emprise des occidentaux et le seul continent ayant légendairement des Chefs d’état au pouvoir pendant des décennies, alors même que le continent a vivement embrassé le multipartisme et la démocratie dès les années 90.

Nous vous proposons les causes profondes et réelles de la misère des africains et nos états dits souverains suite à l’annonce des indépendances africaines des années 60.

Les 10 causes et/ou raisons de la montée des dictateurs/tyrans en Afrique !

7) Des Chefs d’état et Présidents africains éduqués dans la pure tradition occidentale !

Nos leaders politiques, Chefs d’état et Présidents sont pour la plupart des anciens étudiants des grandes écoles et universités prestigieuses (Sorbonne, Harvard, Yale, Oxford, Cambridge etc.). 


Ils sont donc de grands diplômés et comme ils ont eux-mêmes tendance à se présenter comme des intellectuels ou l’élite du pays. Nombreux parmi ces hommes d’état, se trouvent des anciens résistants ou combattants de la liberté et des indépendances.

Ces hommes d’état qui hier flirtaient dangereusement avec le communisme et s’opposaient au capitalisme ou la colonisation, ont eux-aussi instaure une nouvelle sorte de bourgeoisie africaine, uniquement fondée sur l’Individualisme, une politique résiduelle du capitalisme. L’Individualisme est une forme de capitalisme. 


Cependant les grands bénéficiaires de système capitaliste ne sont pas des bourgeois, n’ont pas de capitaux, n’ont pas d’entreprises ou de marchés quelconque pour l’écoulement ou la vente des produits. L’Individualiste utilise l’état comme sa propre entreprise. 

Le budget de l’état devient son capital. Les populations deviennent ses clients, main-d’œuvre et son marché. En clair, c’est un capitaliste sans apport personnel mais dépendant uniquement de sa position politique afin d’entretenir une sorte de bourgeoisie. Cette bourgeoisie est communément appelée la bourgeoisie africaine.

L’individualisme est diffèrent du socialisme, politique ou courant politique mettant le bien-être des citoyens au centre de ses débats, programmes et actions. L’Individualisme concentre tout autour des privilégiés et exclut les moins privilégiés. 


Les moins privilégiés sont leurs propres populations qu’ils sont supposés apporter des meilleures conditions de vie et le développement ou le progrès ou l’émergence. L’émergence en Afrique est une question de famille, d’entourage ou de parti. 

L’émergence est uniquement vécue par les plus fortunés ou proches du pouvoir. Les populations entendent parler d’émergence et autres progrès, mais elles sont incapables de les voir, les identifier ou ressentir les retombées financières dans leurs comptes bancaires, dans leurs bourses, dans leurs poches, dans leurs salaires ou dans leurs plats d’assiettes.

En d’autres termes, des buildings et autres réalisations sortent du néant, mais les populations demeurent toujours dans la misère et la pauvreté la plus abjecte.

Depuis les indépendances africaines à nos jours, les populations africaines n’ont jamais réellement gouté aux délices l’indépendance ou bénéficier des retombées financières de la vente des produits agricoles, forestiers, miniers et pétroliers. 


Elles savent que leurs pays sont excessivement bénis en termes de ressources naturelles mais elles n’ont jamais été des bénéficiaires ou témoins des retombées financières. Les gouvernements se succèdent après des coups de force, rébellions et guerres civiles orchestrées uniquement pour l’amélioration de leur bien-être. 

Toujours et encore de nos jours, les populations attendent patiemment l’amélioration de leur habitat (logement décent), de leurs finances (salaires et autres avantages), de leur santé (Politique de santé pour tous), de l’éducation de leurs enfants (Ecoles et Universités), de leur sécurité et quiétude (Police et Gendarmerie professionnelle ou souveraine), de leur pouvoir d’achat (inflation et cherté de la vie) etc. Les seuls et véritables bénéficiaires de cette bourgeoisie africaine est l’élite ou la classe dirigeante.

Ces hommes et femmes d’état sont en réalité des pions essentiels de la nébuleuse françafrique. Ce sont ces personnages tristes et lugubres qui représentent les intérêts des occidentaux en Afrique et se font appeler les régionalistes à l’opposé des fédéralistes, partisans et défenseurs du panafricanisme. 


Ces régionalistes sont ceux-là mêmes qui retardent notre progrès, assassinent nos populations et s’enrichissent illicitement sur le dos des contribuables. 

Ils multiplient les actions sur le terrain pour se maintenir en embastillant leurs opposants ou les assassinant, caporalisent les media d’état et les utilisent abusivement pour leur propre propagande, arment dangereusement les forces de répression afin d’intimider les opposants et les populations, intimident, menacent et font régulièrement du chantage politique aux opposants, réduisent la circulation des billets de banque afin de créer une pénurie, cherté de la vie et inflation afin de maintenir les population sous la domination ou les épater avec des décisions à la fois propagandistes et électoralistes. 

Ces décisions seront de nature à élever d’un minimum le salaire des agents et fonctionnaires de l’état, de construire des œuvres portant leur nom et présenter comme des projets de développement ou d’émergence.

En clair, ils font du charme aux populations dès l’annonce des élections présidentielles. Ils sont conscients qu’ils ne peuvent se maintenir au pouvoir sans le verdict des urnes. 


L’exercice civique des urnes n’est en réalité un exercice puérile, inutile, de la distraction, de la poudre aux yeux, car les tenants du pouvoir et leurs alliés occidentaux savent d’avance les scores soviétiques à-eux attribués.

Les alliés occidentaux se chargent de préparer les populations en diffusant des faux sondages çà et là. Dans la pratique, les urnes sont bourrées avant même le vote des électeurs inscrits sur la liste électorale. 


Les forces de répression se chargent d’intimider au maximum les candidats opposants et leurs militants. L’organisation régionale (CEDEAO ou CEMAC), des succursales des occidentaux se chargeront de confirmer et « féliciter le Chef d’état pour sa brillante victoire ».

Enfin les occidentaux à travers l’UE, l’ONU, l’UA et les grands de notre univers à savoir les Etats Unis d’Amérique, la France et la Grande Bretagne se chargeront de rassurer la communauté internationale du standard international adopté pendant les élections à savoir la supervision et la certification des résultats des présidentielles.

En clair, la communauté internationale se fait complice de l’arnaque électorale ou comme le disait le Ministre Charles Blé Goudé, le traquenard électoral. Nos états africains dits très pauvres dépensent de fortes sommes d’argent pour l’organisation des élections qui ne furent jamais. 


Pourquoi ne pas faire l’économie de cette manne d’argent pour le bien-être des populations et maintenir à vie ces Présidents et Chefs d’état sans passer par des pseudos élections ?

Pouvons-nous soutenir que la démocratie existe en Afrique ou qu’elle est réellement appliquée ?

Pouvons-nous parler en termes de nation lorsque les Présidents et Chefs d’état africains se hissent et se maintiennent au pouvoir grâce à leur groupe ethnique, religieux et leur soutien occidental ? 


N’est-il pas alors clair comme l’eau de roche que la démocratie est un luxe pour les africains ?-dixit Jacques Chirac (ex Président français).

En effet, la démocratie est un luxe pour ces Chefs d’état abusant de leurs propres populations au lieu de leur apporter un minimum de bien-être. L’on ne peut accorder une fortune à un animal, il ne saurait quoi en faire. 


Cependant, si vous lui donnez les choses dont il a besoin, à savoir nourriture, eau, logis et soins, cet animal sera bien portant et vous donnera le meilleur de lui-même. C’est exactement comment nos leaders politiques et autres hommes/femmes d’état sont perçus en occident ou par les occidentaux. Triste mais vrai ! Et pourtant, ils sont très éduqués !

L’éducation n’est pas à confondre avec l’intellect et ou l’expertise. L’expertise est la résultante des observations intellectuelles et des expériences ou l’application des observations et/ou connaissance.

Nos Chefs d’état sont tous ou presque tous incapables de traduire leurs connaissances acquises dans ces prestigieuses écoles et universités en réalités palpables et profitables pour leurs propres populations. 


Ils sont incapables de réfléchir d’eux-mêmes sans l’assistance du Maitre. Ils attendent toujours l’assistance du Maitre en tout y compris pour le règlement de conflits internes ou continentaux. 

Ils prennent toujours la communauté internationale (France, Grande Bretagne et les Etats Unis d’Amérique) à témoins ou les interpellent afin de mettre de l’ordre dans leurs états souvent attaqués de l’intérieur par des groupes de personnes frustrées par leur gestion calamiteuse des affaires gouvernementales ou pour la misère dans laquelle vit les populations.

Jamais, jamais, ils ne font appel à la CEDEAO, la CEMAC, l’UA car en fait ils sont conscients que ces organisations ne pèsent rien devant eux, mais et surtout devant les occidentaux. Seuls les occidentaux ont de la valeur ou sont capables d’apporter la stabilité, la sécurité et la paix dans leurs propres états.

Une telle attitude ne peut qu’étaler l’ignorance et la naïveté de nos leaders politiques. Aussi cela démontre leur dépendance vis-à-vis des occidentaux par l’intermédiaire des diplomates et autres chancelleries qui peuvent même sommer un Chef d’état à se rendre à la résidence d’un simple fonctionnaire occidental pour des conseils, des instructions et autres.

Telle est la triste réalité de nos Chefs d’état, des tigres sans crocs se faisant dangereux car eux-mêmes en danger !

C’est justement parce qu’ils ont des grosses tares et lacunes à voiler aux populations qu’ils les violentent, les intimident, les assassinent, les torturent, les embastillent afin de les distraire et les soumettre évitant des soulèvements et autres rebellions ou révolutions.

En clair, nos dictateurs et tyrans sont encore au pouvoir, parce que nos populations le permettent de par leur inaction, silence et autres actes. 


Par conséquent, nous sommes nos propres bourreaux ou des candidats au suicide programmé par nous-mêmes. Nous commettons le suicide-lent ou progressif dans la mesure où nous évitons de mourir atrocement pour l’amélioration de notre bien-être mais mourons à petit feu car mal nourris, mal soignés, mal payés, mal logés etc.

#Quelle est la différence entre la mort atroce et la mort par suicide ?

Dans les deux cas, il y a toujours mort ! Faut-il mourir dignement pour l’amélioration de son bien-être, du bien-être de ses enfants, du bien-être de la majorité ou mourir comme un poltron, un chien, un rat d’égout ?

Sommes-nous réduits au rang de rats d’égouts ou avons-nous encore notre LIBRE ARBITRE faisant de nous des êtres humains capables de réfléchir, de raisonner, de rationnaliser et d’améliorer nos conditions de vie ?

Serons-nous des employés dans une société qui ne nous paye pas de salaire et nous exige de lui payer des taxes pour avoir occupé un espace au sein de la compagnie ?

Savons-nous au moins notre statut d’employeurs ? Savons-nous que nous sommes réellement les employeurs et non les employés ?

C’est justement parce que nous sommes les employeurs que ces dictateurs nous demandent encore notre suffrage ou vote pour se maintenir au pouvoir.

En d’autres termes, si ces dictateurs avaient des pouvoirs divins ou des droits naturels afin de nous gouverner, ils n’auraient jamais demandé notre avis ou encore notre participation quelconque aux élections. Ils auraient purement et simplement instauré des monarchies et royaumes en lieu et place des républiques. 


Ainsi, la succession aurait été beaucoup plus aisée car se faisant de père en fils. Or, dans nos républiques, nous avons un système de succession royale : Les Bongo (Gabon), les Eyademas (Togo), Les Kabila (RDC) etc.

Nous sommes soit aveugles ou complices des dérives totalitaires de nos hommes politiques, uniquement pour notre propre survie. Est-il mieux de vivre dans un état qui vous nie tout, même votre existence ou de vivre dans un état dans lequel vous pouvez influencer les débats, la succession au pouvoir et la bonne marche de l’état, dans un cadre sain, stable, sécurisé, prospère et démocratique ?

Pour notre part et nous inspirant de la révolution française de 1789, il est mieux de mourir dignement pour le bien-être de la majorité.

Ceci n’est point un conseil ou encouragement à la lutte armée ou des actes terroristes mais plutôt à engager des actions démocratiques afin de changer le destin de l’état. 


Il s’agit entre autres des marches, des sit-in, des conférences publiques/de presse, des publications dénonçant les crimes du régime, la désobéissance civile, le boycott des activités gouvernementales, les opérations de villes mortes, les grèves etc. Ce sont-là des droits humains dont universellement partagés. Ce ne sont point des actes séditieux ou déstabilisateurs. Ce sont plutôt des actes démocratiques.

En clair, nous nous confortons dans notre misère, laissant fleurir des dictatures et autres actes tyranniques. Nous sommes nos propres bourreaux et responsables de notre suicide collectif !

8) Les effets pervers de la Conférence de Berlin de 1884-1885 : Le partage de l’Afrique :

L’abolition de l’esclavage en Europe et la révolution industrielle ont imposé un nouveau rythme aux esclavagistes en termes de nouvelle politique afin de maintenir le système capitaliste. Il fut dès lors question de trouver une nouvelle main-d’œuvre moins chère voire gratuite, une nouvelle source pour les matières premières et un nouveau marché pour les produits finis. 


Des explorateurs furent spécialement mandatés afin de trouver de nouvelles sources de richesse pour ces états capitalistes, devenus entre temps des nations industrielles. L’explorateur britannique Stanley fut le plus célèbre des explorateurs.

Il fut celui-là même qui fournit dans ces récits et sa cartographie du continent noir, tous les détails des richesses du sous-sol africain, des différents royaumes et leur puissance militaire, sur les frontières naturelles (lacs, fleuves, montagnes…) etc.

C’est le rapport (À travers le continent mystérieux) fournit aux monarchies occidentales qui permit plus tard la conférence de Berlin puis le partage de l’Afrique. Mais avant, il fallut faire un travail psychologique sur « les indigènes » afin de les pacifier pour mieux les déposséder de leurs biens. 


Pour cela, des missionnaires furent eux-aussi mandatés pour cette sale besogne. Ils apportèrent la Bible et l’enseignement du « Dieu Blanc » afin de distraire les africains. Ceux-ci reçurent des Bibles gratuitement en échange de pierres précieuses, pierres précieuses qui représentaient juste des objets de décorations pour les souverains africains et leurs notables.

Ces pierres précieuses (or, diamant) représentaient énormément pour ces missionnaires pour le bénéfice des coffres du Vatican et des monarchies européennes. La pacification psychologique ou religieuse avait précédé l’exploration. 


L’exploration a permis au partage et la destruction des royaumes africains afin d’installer de nouvelles administrations occidentales, devenues plus tard des colonies.

« Henry Morton Stanley, né John Rowlands le 28 janvier 1841 à Dinbych (pays de Galles) et mort le 10mai 1904 à Londres, est un journaliste et explorateur britannique. Il est connu pour son exploration de l'Afrique et sa recherche de David Livingstone.

La Royal Geographical Society l'accueillit avec froideur, car elle avait également lancé une expédition pour retrouver Livingstone, mais trop tard. L'authenticité des lettres émanant de Livingstone fut mise en question, et la reine Victoria, qui l'avait bien reçu, déclara par la suite que c'était un « affreux petit bonhomme ».

À travers le continent mystérieux (1878)

Après cette expédition couronnée de succès et la mort de Livingstone en 1873, Stanley poursuit ses explorations de l'Afrique équatoriale, qu'il traverse d'est en ouest en partant de Zanzibar en 1874


L’expédition, financée par le Daily Telegraph et le New York Herald, mobilise plus de 230 personnes, porteurs et soldats, et même un bateau de treize mètres en pièces détachées le Lady Alice. Elle part de Zanzibar le 17 novembre1874

Stanley doit recruter d’autres compagnons en cours de route. Il gagne le lac Victoria par l'itinéraire deJohn Hanning Speke, et effectue la circumnavigation du lac. Il visite le Buganda, passe par le lac Albertdécouvert en 1864 par Samuel White Baker et explore la totalité des rives du lac Tanganyika du 11 juin au31 juillet.

Stanley rencontre Tippo Tip à Kasongo. Ensemble, ils montent une expédition forte de 400 hommes pour explorer l'Ouest. Ils quittent Nyangwe le 5 novembre et pénètrent dans la forêt équatoriale. Après cinquante jours, Tippo Tip renonce, mais Stanley continue vers l'ouest. 


Pour traverser ces régions, comme le bassin du Congo, où les échanges sont organisés selon les règles strictes du commerce par relais, Stanley doit forcer le passage à plusieurs reprises. Le 20 décembre, 150 personnes réparties sur 23 bateaux entament la descente du fleuve. Le 6 janvier 1877, ils sont bloqués par les chutes Boyoma, qu'ils mettent vingt jours à éviter. 

Le 1er février, au confluent avec l'Aruwimi, ils combattent contre les Basoko. Le 14 février, ils affrontent les Bangala. Le 9 mars, ils atteignent le confluent avec le Kasaï, et Ntamo le 12 mars, future implantation de Léopoldville (Kinshasa).

Les chutes Livingstone constitueront le plus redoutable des obstacles : cinq mois seront nécessaires pour couvrir les quelques centaines de kilomètres qui les séparent de Boma, Alexandre Delcommune recueillant finalement une expédition décimée.

Stanley est le dernier des quatre Européens encore vivants, et des 356 compagnons africains seulement 115 parviennent à la côte atlantique en août 1877.

Malgré les difficultés, l'exploit est historique. Stanley décrit ce voyage extraordinaire dans un ouvrage publié en1878, À travers le continent mystérieux (Through the Dark Continent).

Son œuvre pour Léopold II.

Le roi Léopold II de Belgique aussi lisait ses articles. Soucieux de la sauvegarde et du prestige de son petit pays coincé entre deux grandes puissances ennemies, la République française et l'Empire allemand, le jeune monarque cherchait à acquérir des colonies


Plusieurs essais pour en obtenir avaient déjà été tentés en vain. L'Afrique était alors la chasse gardée de la France et du Royaume-Uni. Léopold commença par fonder une Société philanthropique pour l'exploration du Congo. En septembre 1876, il organisa une grande conférence géographique à Bruxelles, où il fut question de ce thème.

Lorsque Stanley revient en Europe en janvier 1878, deux délégués du roi Léopold II, le baron Greindl et le général Sanford, l'accueillent à Marseille et lui font part des projets du roi de créer un État dans le bassin du Congo. Ayant des difficultés à obtenir du soutien chez les Britanniques, il accepte. 


Le 10 juin 1878 Léopold II rencontre Stanley et les deux hommes passent un marché. Stanley va acquérir le Congo pour le roi, Léopold II s'occupe de faire en sorte que cela soit en ordre sur le plan formel. 

Ils passent un accord pour cinq ans. Stanley obtient un financement du roi, mais doit cependant se trouver des moyens additionnels pour financer ses expéditions. Il donne donc des conférences et obtient de sociétés missionnaires qu'elles le financent.

C'est durant un de ses séjours à Londres en 1878 qu'il pose pour la statuaire française Charlotte Besnard qui réalisera un buste célèbre.

Entre-temps, Stanley multiplie les contrats d'achat de terres autour du fleuve. Les chefs de tribus, à qui l'on faisait signer des documents dans une langue inconnue d'eux, ignoraient ce à quoi ils s'engageaient. 


Une clause des contrats indiquait que non seulement le sol mais aussi la force de travail des habitants devenaient possession de Léopold II.

Pendant cinq années, Stanley est le représentant officiel de Léopold II au Congo. Il entame la construction d'une piste à l'embouchure du fleuve Congo, le long des chutes, sur deux cents kilomètres, jusqu'au Stanley Pool (aujourd'hui Pool Malebo) à partir duquel le Congo est navigable. 


Au cours de la réalisation de ce projet de nombreux indigènes recrutés de force trouvent la mort. Le comportement souvent brutal de Stanley fut fortement critiqué en Angleterre et lui valut le surnom africain de Bula Matari (celui qui fend les rochers“)

De petits bateaux à vapeur sont acheminés et construits au Stanley Pool. En 1884, il modifie le nom du village de Kintambo, sur le Pool Malebo, le rebaptisant Léopoldville, qui deviendra la capitale du Congo léopoldien (aujourd'hui Kinshasa). 


Entre 1879 et 1884, Stanley installe une série de comptoirs commerciaux le long duCongo pour le compte de Léopold II. Tout cela étant fait – en tous les cas, ainsi est-ce présenté – au service de la science et pour lutter contre l'esclavage

Il use de la force pour atteindre son but. Ses missions pour Léopold II sont racontées dans son livre The Congo and the founding of Its Free State. Malgré toutes ces violences Stanley et Léopold II conservent, dans un premier temps, leur bonne réputation.

Avec les intérêts des nations européennes en Afrique, la conférence de Berlin a lieu le 15 novembre 1884pour définir des règles officielles de colonisation.

Stanley participa à cette conférence organisée par Bismarck. Le Congo est attribué comme possession personnelle à Léopold II, dans le but d'en assurer le développement. 


Après cinq années les routes de Stanley et de Léopold II se séparent de manière officielle, cependant Stanley demeure secrètement à la solde du roi.

En 1889 a lieu à Bruxelles une grande conférence contre l'esclavage. Traditionnellement les marchands d'esclaves étaient des commerçants arabes, en conséquence cette conférence ne posait pas de problèmes aux participants européens. 


Léopold II y convie Stanley, afin de renforcer sa position, et d'obtenir parallèlement du Parlement belge un crédit de 25 millions de francs. L'action de Stanley permet qu'une personne privée – Léopold II – devienne propriétaire de 2,5 millions de kilomètres carrés ainsi que de la force de travail de ses habitants ». – Source Wikipédia.

Entre 1885-1889 l’invasion du continent africain débuta et les territoires ou les royaumes traditionnels africains furent détruits, soumis et remplacés par de nouvelles administrations, administrations devenues des colonies. 


L’Afrique fut donc partagée selon les idéologies des monarchies européennes. La France, le Royaume Uni, la Belgique, l’Allemagne, le Portugal et l’Italie furent les nations qui occupèrent de larges territoires africains et les transformant en colonies. Ces colonies imposèrent aux autochtones une nouvelle administration. 

Pour la mise en place de l’administration, il fallut regrouper les tribus et autres groupes ethniques sous la même coupole pour mieux les contrôler et créer une administration et des administrés. Des nouvelles capitales furent créées selon leur position géographique, souvent avec une ouverture sur la mer, donc sur le monde.

Les tribus et autres groupes ethniques cohabitaient certes les uns près des autres et/ou ils étaient séparés par des frontières naturelles. Cependant il existait des rivalités entre ces tribus ou souvent étaient en conflits ou s’affrontaient régulièrement pour diverses raisons. Ces rivalités existaient encore au moment de la pénétration et du partage de l’Afrique.

Les groupes ethniques cohabitant les uns près des autres n’avaient rien en commun en termes d’us et coutumes, croyances et pratiques ancestrales. Ils étaient certes des voisins mais linguistiquement différents.

C’est par exemple le cas des Tutsi et des Hutu au Rwanda et au Burundi. Linguistiquement liés mais divisés par des rivalités fondées sur leur apparence physique, taille, activités pastorales ou agricoles, rôle et prédominance dans la société.

Ces deux peuples vivant autrefois séparés, furent mis ensemble afin de créer le Burundi et le Rwanda, deux colonies d’abord belges et plus tard passées aux français.

Ces rivalités existaient encore après les indépendances africaines et explosèrent dans le visage de la communauté internationale en 1994, avec la guerre fratricide ou civile entre Hutus et Tutsi, faisant un million de morts en l’espace de 90 jours.

Similairement, le Sénégal et la Gambie ont le même peuple, les Wolofs et Foula, peuples partageant les mêmes us et coutumes et langue. Cependant les foula sont similaires aux Peulh de la Guinée ou Touaregs du Mali. Ce sont des nomades aux traits fins, très arabisés. Les Wolofs quant à eux, sont des nubiens, donc de teint foncé.

La rivalité existant entre ces deux peuples remontent à plusieurs siècles, la période de l’invasion de l’Egypte au VIIe siècle, l’arabisation de l’Egypte et le métissage qui s’en suivi. 


Ces métisses arabisés sont ces Foula, Peulh et Touareg qui occupèrent des territoires lors de leurs voyages commerciaux. 

Etant à l’origine des nomades, ceux-ci se sont sédentarisés sur certains territoires déjà occupés par les vrais autochtones noirs. Ces nouveaux arrivants ou colons installés au Sénégal, en Guinée et au Mali imposèrent aux autochtones noirs, leur sentiment de suprématistes, à cause justement de la couleur de leur peau ou de leur métissage. 

Ils pensaient être supérieurs en tout aux autochtones noirs et tentèrent de s’imposer en maitres absolus. Ceci créa une crise identitaire débouchant sur des affrontements souvent très tragiques ou meurtriers.

Les nomades étant minoritaires furent repoussés dans le désert, plus au nord du Mali ou de la Guinée. Ces rivalités n’ont jamais été réellement réglées et depuis le 6 Janvier 2012, les Touareg du Mali ont décidé d’envahir tout le Mali pour en faire un état islamiste et Touareg. 


Ceci fut possible grâce aux armes de guerre volées/emportées des entrepôts de l’armée libyenne et des armes de guerre françaises distribuées aux rebelles du CNT (Conseil National de Transition) sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

De nos jours et officieusement, il existe deux Malis, un Mali Touareg partant de la frontière algérienne à la ville de Kidal et un autre Mali, lui, noir, partant de 6/7 kilomètres à la sortie de Kidal jusqu’aux frontières burkinabés, ivoiriennes, guinéennes et sénégalaises.

En d’autres termes, les occidentaux nous ont mis ensemble pour un faire des territoires, une administration et des administrés sans réellement tenir compte des réalités et rivalités voire hostilités entre les différents peuples souvent cohabitant les uns près des autres.

Cette anomalie est de nos jours la base de nombreuses guerres civiles ou rébellions en Afrique. Ce sont des conflits identitaires pour la reconnaissance des droits de certains peuples ou pour réclamer leurs territoires perdus en faveur d’un autre groupe ethnique. C’est cela le véritable problème du Kivu entre les Rwandais, Ougandais et les Congolais à l’est de la RDC.

En clair, la conférence de Berlin a déstabilisé nos états longtemps après cette conférence de la honte. Les conflits en Afrique sont des questions d’identités, de territoires ou de territoires enviés pour leur richesse.

De nouveaux leaders militaires ou paramilitaires ou des groupes armés font leur apparition souvent dans l’unique but de réclamer ou récupérer par la force leur dû historique. Ces leaders, une fois au pouvoir s’installent fermement au pouvoir pour ne plus jamais l’abandonner.

Dans la région des grands lacs, les Présidents rwandais (Paul Kagamé) et ougandais (Yoweri Musseveni) sont au pouvoir depuis plus de deux décennies. Cela est permis et/ou toléré dans la mesure où ces pays sont devenus des alliés et partenaires commerciaux des grands de ce monde, tentant dans la mesure du possible d’étouffer le génocide rwandais ou de les condamner ouvertement ou vertement ou de faire impliquer la CPI, pour des poursuites judiciaires. 


Des innocents ou de simples soldats sont plutôt conduits devant les juges de la CPI, alors que les véritables bénéficiaires du génocide rwandais sont au pouvoir ou libres de commettre des atrocités sur leurs voisins et frères congolais de la RDC, avec la création de la rébellion du M23, une armée rwando-ugandaise. En d’autres termes, la conférence de la honte a produit des monstres aussi appelés des dictateurs et/ou tyrans.

9) La présence trop visible et nocive des occidentaux :

Les occidentaux n’ont pas réellement abandonné le continent suite à la déclaration des indépendances africaines dans les années 60.

Les nouveaux Chefs d’état africains, des anciens diplômés de grandes écoles et universités et aussi des farouches opposants de la colonisation, furent ceux-là même qui exigèrent dans la mesure du possible la rétention d’une partie de l’administration coloniale afin de former l’élite africaine et pour l’africanisation des services et autres domaines autrefois aux mains des colons. 


Ces colons devenus des coopérants offrirent leurs services dans le domaine administratif, pour la formation de la Police et de l’Armée Nationale, pour la construction des grandes écoles et universités ainsi que le personnel enseignant. Les hôpitaux coloniaux furent réhabilités ou remplacés par de nouveaux centres hospitaliers universitaires (CHU) pour la formation des médecins, infirmiers et sages-femmes.

En ce qui concerne les pays portuaires (Ghana, Côte D’Ivoire, Guinée etc.) furent autrefois aux mains des occidentaux. Les navires étaient eux-aussi d’origine occidentale. 


Il fallut encore retenir les colons d’hier pour la formation des marins, dockers et la direction du Port Autonome. Les grands planteurs européens furent aussi convaincus de rester et de conserver leurs biens afin qu’ils enseignent les techniques agricoles aux africains.

En d’autres termes, nos leaders souhaitant la libération de nos états africains n’étaient même pas prêts pour la gestion des affaires gouvernementales. Ils n’avaient aucune connaissance de la gestion d’un état ou n’avaient pour la plupart jamais exercé de hautes fonctions ou n’avaient aucune expérience et/ou expertise. 


Les occidentaux le savaient et attendaient que les africains leur signifient leur incapacité à savoir gérer les états ou gérer un budget.

La demande expresse des africains, fut l’opportunité d’africaniser tous les domaines dont ils avaient la charge. En d’autres termes, l’opération destinée à assister les africains afin de leur donner plus de chances et d’opportunités à faire de leurs états, des états indépendants et prospères, fut celle-là même qui servit de tremplin ou d’excuses aux occidentaux afin de se maintenir en Afrique, sous prétextes d’apporter expertise, assistance, aides, coopérations et autres services aux africains. 


Ces services furent de nouveaux contrats comme les « Accords de Défense », les contrats commerciaux ou partenariats exclusifs ou privilégiés et surtout l’exclusivité du marché des anciennes colonies. 

Pour cela, ils exigèrent la construction ou le maintien des bases militaires, la construction des institutions financières et des banques centrales pour la monnaie coloniale devenue monnaie franco-africaine comme le CFA.

En clair, les occidentaux profitèrent de cette fenêtre pour légalement s’installer et cela avec la bénédiction des nouveaux Chefs d’état africains. Dès cet instant, les occidentaux venaient d’obtenir l’autorisation expresse des états africains eux-mêmes de combattre les communistes africains ou les satellites communistes.

Les services secrets américains et occidentaux profitèrent eux aussi pour s’installer dans les nouvelles ambassades en recrutant localement le personnel afin d’éliminer la présence du communisme et aussi tous ceux qu’ils soupçonnaient d’être des communistes.

Pendant ce temps, les africains s’étaient aussi organise afin de créer un état panafricain. L’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) vit le jour le 25 Mai 1963 à Addis Abeba, Ethiopie.

Les leaders africains avaient de bonnes intentions de se défaire du colonialisme et de ses vestiges. Cependant, ils étaient eux-memes sans aucune expertise politique ou expertise de la gestion des affaires d’état. 


Par naïveté, ils demandèrent aux occidentaux de les aider à créer un état panafricain.

Le financement provenait en grande partie des occidentaux par personnes interposées. Les budgets des nouveaux états africains étaient encore détenus par les anciennes métropoles.

Les Chefs d’état africains devaient faire la demande expresse afin d’avoir une partie de leur budget de fonctionnement soit pour payer les agents et fonctionnaires de la nouvelle administration euro-africaine et pour la construction de certains bâtiments ou édifices ou institutions.

Les moyens des états africains étant très limités afin de bâtir le siège de l’OUA, les Présidents Houphouët-Boigny (Côte D’Ivoire) et Senghor (Sénégal) introduisent des capitaux français par la petite porte. Ils déclarèrent que cette manne financière était leur contribution personnelle pour la réalisation des projets panafricains. 


En réalité, ces deux Chefs d’état africains furent des véritables pions francafricains, donc défendant les intérêts de l’ancienne métropole. De par leur acte « généreux », l’organisation continentale devint très redevable en surface aux Présidents Houphouët-Boigny et Senghor et plus tard à la France. 

Ce sont ces deux hommes d’état africains, ayant distrait leurs pairs afin de gagner leur confiance, qui sabotèrent et de nos jours, les régionalistes (Ouattara, Compaoré, Bongo, Eyadema, Kabila etc.) sabotent les activites, actions et décisions panafricaines.

En échange des services rendus à la métropole, ces Chefs d’état africains eurent tous les honneurs, prestige, reconnaissance, fortune illicite et l’autorisation expresse de mener la politique de leur choix (parti unique = dictature) ou de bénéficier de la protection militaire des bases et camps militaires français (Côte D’Ivoire, Gabon, Djibouti, Sénégal, Burkina Faso etc.) sous le chapitre des Accords de Défense.

Le Président fut affectueusement appelé « Le sage » par les occidentaux et « Le visionnaire » par les Etats Unis d’Amérique et l’Asie.

Cependant, la Côte D’ivoire deviendra grâce à lui un véritable centre de concentration ou tortures, assassinats, génocides et autres abus qui furent acceptés comme la norme. 


Cela lui a valu une paix relative et un progrès phénoménal baptisé « Le miracle ivoirien », en grande partie dû à la reconnaissance de la France pour services gracieusement rendus, offrant des prêts, capitaux, aides, subventions et investissant en Côte D’Ivoire, faisant de cette nation le moteur économique de la sous-région, avec 40% de l’économie de l’UEMOA.

Cependant le miracle ivoirien voilait nombreux crimes commis régulièrement sur les récalcitrants et opposants :

« Ce qui participe d'ailleurs de la nature même de cet Etat où l'on n'a jamais connu d'élections entre 1957 et 1980. Où le chef d'Etat, candidat unique d'un parti unique [PAGE 85] depuis vingt-six ans, ne craint pas de se faire « élire » tranquillement et régulièrement avec 99,99 % des voix, fait proclamer par son ministre que « le P.D.C.I. c'est la Côte-d'Ivoire, et la Côte-d'Ivoire c'est le P.D.C.I., et c'est Houphouët-Boigny pendant et après Houphouët-Boigny » (Laurent Dona-Fologo, déjà cité, Fraternité-Hebdo, no 1233, 16 décembre 1982, pp. 18-19, cité par Gbagbo, p. 156), nomme, à sa guise, les « députés », fait publiquement état de ses biens et de ses milliards en Suisse... 


Un Etat « indépendant » et « non aligné » qui laisse la France entretenir sur son sol une base militaire et lui reconnaît sans ambages le droit de s'approprier purement et simplement des « matières premières et produits classés stratégiques » (annexe II de « la loi du 5 août 1961 ») qu'on pourrait éventuellement découvrir en Côte-d'Ivoire, tels que les hydrocarbures liquides ou gazeux, l'uranium, le thorium, le lithium, le béryllium, etc. (p. 173)... 

Un Etat « indépendant » et « non aligné » où, « vingt-six ans après l'arrivée du P.D.C.I. au pouvoir et vingt-trois ans après la proclamation de l'Indépendance, le directeur de Cabinet du président de la République, le secrétaire général du gouvernement, la secrétaire particulière du chef de l'Etat sont Français », où « chaque ministre a au moins deux conseillers français », où « le ministère de l'Economie et des Finances et celui du Plan sont littéralement envahis par les « coopérants », où « l'école des Forces armées est dirigée par un officier français ! ! !... » (pp. 168-169). 

Et qui a le front – au nom de l'anticommunisme et de la servilité envers l'Occident – de dénoncer « l'intervention de l'U.R.S.S. en Afghanistan, ce qui est juste », mais d'applaudir frénétiquement « les interventions françaises au Shaba (Zaïre) » [et, tout récemment, en Centrafrique, en Haute-Volta. et, surtout, au Tchad !].

Ne craint pas de prendre langue « avec le régime d'apartheid de l'Afrique du Sud, reste muet sur les provocations américaines au Nicaragua [et, tout récemment encore, à l'invasion de la Grenade] après avoir fermé les yeux sur l'agression américaine au Vietnam... » (p. 169). 


Un Etat « indépendant » et « non aligné » qui, en réalité, est « l'exemple le plus réussi du néo-colonialisme français en Afrique » (p. 170) ».

Extrait De Peuples Noirs/Peuples Africains, Cote D’Ivoire :

L’envers du « Miracle » - Luftachy N’Zembele.

Ces Chefs d’état imposèrent une politique fasciste dans un régime répressif et réfractaire ou dictatorial. Les quelques Chefs d’état africains très proches de l’idéologie panafricaine, furent eux-aussi tenté d’imposer une certaine discipline à leur pays ou état, discipline rigoureuse qui n’est rien d’autre que la dictature.

Le socialisme tant prôné était devenu une chose très lointaine. Ils adoptèrent une nouvelle philosophie politique, l’Individualisme.

L’individualisme consiste à créer une sorte de bourgeoisie africaine avec des privilégiés ou un entourage profitant des richesses du pays au détriment de la majorité ou des populations. 


Avec le temps, même ceux qui luttèrent pour la dignité et la fierté africaines, devinrent à leur tour des corrompus, des dictateurs et des fossoyeurs de leur propre économie. 

Les occidentaux s’assurent de collecter des informations compromettantes sur ces leaders politiques afin de les intimider ou leur faire du chantage politique. 

Certains décidèrent de coopérer afin de maintenir leur statut, prestige et fortune et quant aux autres, ils s’opposèrent catégoriquement à une certaine hégémonie occidentale postindépendances. Ceux-ci furent les moins chanceux car ils furent renversés ou assassines. 

L’occident se chargea d’installer directement des valets dans ces territoires ou états désormais libres de toutes oppositions ou résistance ou de communisme. 

Ceci fut en réalité le début du massacre des populations africaines à commencer par Patrice Lumumba (Congo Belge-11 Février 1961), Ruben Um Nyobe (Cameroun – 13 Septembre 1958) et les populations camerounaises le 2 Mars 1960.

Nos populations sont encore massacrées par ces dictateurs sous injonctions de la métropole ou sur la base des décisions ou philosophies des tenants du pouvoir afin de se maintenir longtemps encore au pouvoir. 


Ce fut le cas des Guébié dans la région de Gagnoa (Côte D’Ivoire - Octobre/Novembre 1970), des Sanwi (Côte D’Ivoire - 1970) et des Wê en au Carrefour Duekoué (Côte D’Ivoire – Mars/Avril 2011) et Nahibly (Côte D’Ivoire – Juin/Juillet 2012).

Les crimes commis sur les ivoiriens en particulier sont restés impunis depuis 1970 à nos jours. Aussi, la même France ferme les yeux sur les crimes de Ouattara, Chef d’état ivoirien, crimes commis depuis le 19 Septembre 2002 à nos jours. Aucun élément des FAFN (armée rebelle) ou des FRCI (armée tribale de Ouattara).

Au contraire, malgré les rapports de l’ONU, d’Amnesty International Global Human Rights Watch et le rapport commandité par Ouattara lui-même, tentant de rassurer les ivoiriens et la communauté internationale quant à son engagement à sévir ou punir ses propres collaborateurs/soldats impliqués ou nommés dans les différents rapports, le Chef d’état ivoirien a plutôt promu ses soldats au sein de l’administration, de l’armée et de la Police.

Les seuls « criminels » sont les pro-Gbagbo pour avoir voté leur champion en Octobre et Novembre 2010 et lui avoir apporté tout leur soutien indéfectible durant la crise post-électorale. 


Ces derniers, des innocents, des personnes accusées malicieusement d’être des pro-Gbagbo ou des miliciens, sont les uniques criminels punis. Ils sont victimes de toutes sortes d’injustice : Arrestations arbitraires, embastillement, tortures, assassinats, intimidations, chantage, gel d’avoirs, confiscation de biens immobiliers, confiscation de terres et plantations, interdits de réunions, attroupements, de marches et interdits tout accès aux media d’état. 

La cerise sur le gâteau est la déportation ou extradition d’un autre pro-Gbagbo à la Haye en Mars 2014, en plus du Président Gbagbo, lui aussi détenu depuis le 29 Novembre 2011 sans preuves accablantes.

Il faut aussi ajouter les milliers d’exilés ivoiriens à travers la sous-région et les centaines de prisonniers politiques. Jamais, jamais, le Président Hollande n’a osé élever le ton, critiqué ouvertement ou secrètement le régime Ouattara ou proposé des sanctions diplomatiques et autres sanctions pertinentes, comme les sanctions imposées et encore en vigueur contre la plupart des pro-Gbagbo et de certains africains.

Comment comprendre pareille injustice, si grotesque, provenant d’un socialiste à l’endroit de ses amis, camarades et frères socialistes ?

Est-ce cela le rêve français qu’il voulait réenchanter, celui qui a permis à des générations durant toute la république de croire à l’Egalite et au progrès ? – 16 Octobre 2011 (Siège du PS).

Le Président français s’apprête à se rendre en Côte D’Ivoire du 16 au 17 Juillet 2014 afin de rencontrer son « homologue-valet » et préparer sa réélection d’Octobre 2015.

Pour faciliter sa réélection et surtout pour soulager sa paranoïa pour sa propre sécurité et sa psychose des coups d’état, le grand manitou français lui confirmera l’ouverture d’une base militaire sous peu (Janvier 2015), base militaire essentiellement composée de soldats aguerris dans les combats urbains, une compagnie d’élites ou super-commando afin de parer à toutes éventualités à savoir intervention rapide, sabotage, exfiltration et évacuation. Officiellement, cette base militaire sera ouverte pour la lutte contre le terrorisme islamiste ( ?).

Le 17 Juillet 2014, François Hollande ira pour une autre destination, muni d’une grosse mallette de billets de banque pour le financement du PS, parti au pouvoir représentant désormais 3% suite au massacre électoral dernier.

Nous pouvons déjà confirmer que le Chef d’état français ne dira absolument rien des prisonniers politiques martyrisés, sodomisés, torturés et victimes de toutes sortes d’abus !

Nous pouvons déjà confirmer que le Chef d’état français ne dira absolument rien de l’insécurité galopante que son pays a instaurée en Côte D’Ivoire !

Nous pouvons déjà confirmer que le Chef d’état français ne dira absolument rien de l’absence d’un état de droit, de démocratie, justice équitable, de droits de l’homme, de libertés individuelles, collectives et constitutionnelles.

Nous pouvons déjà confirmer que le Chef d’état français ne dira absolument rien du Président Gbagbo, de la confirmation des charges, du livre-scandale publie depuis le 26 Juin 2014 !

Nous assumons que le Chef d’état français ne sait absolument rien des activités criminelles de son poulain-homologue ivoirien et sa Gestapo nordiste.

Nous nous proposons de lui apporter les nouvelles toutes fraiches des prisons ou goulags de Ouattara pour appréciations :

Les prisonniers politiques présumés proches de Laurent Gbagbo vivent un calvaire sans précédent dans les prisons en Côte d'Ivoire, depuis le 11 avril 2011, date de l'arrivée au pouvoir d'Alassane Dramane Ouattara. 


Toutes les nuits, ces otages du nouveau régime, sont soumis à des séances de sodomie dans leurs lieux de détentions disséminés à travers le pays, par des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et des dozos. 

Aujourd'hui, des langues se délient face à ce qu'on pourrait appeler des viols en règle, perpétrés par les miliciens du dictateur Ouattara et qui seraient, en n'en point douté à la base de la mort de nombreux de ses prisonniers.

L'exemple du commissaire César Négblé, décédé le samedi 24 mai 2014 au Maroc, officiellement des suites d'une insuffisance rénale, en est la preuve. 


Des proches de sa famille affirment que l'ex-patron de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) a été plusieurs fois violemment sodomisés par ses bourreaux, lors des différents interrogatoires qu'il a subis. Ce qui l'a complètement détruit.

«Non, le vieux n'est pas mort d'une insuffisance rénale...ce sont les gens de Ouattara qui l'ont assassiné...Ils l'ont sodomisé à plusieurs reprises lors des interrogatoires...pour le torturer et surtout pour l'humilier...C'est ça qui l'a tué...Les multiples viols sauvages qu'il a subi ont causé des infections graves qui malheureusement n'ont pu être traité dans le temps. Le vieux nous a tout expliqué avant de mourir...D'ailleurs, ceux qui l'ont vu après sa libération savent qu'il tenait à peine sur ces jambes. Il avait même du mal à s'asseoir», rapporte un membre de la famille, sous le couvert de l'anonymat, pour des raisons de sécurité.

«Pratiquement, toutes les deux heures, le Commissaire Négblé était battu par des FRCI qui se succédaient dans sa chambre. Nous entendions ses gémissements», avait révélé à un confrère, un témoin de l'hôtel La Nouvelle Pergola, où le commissaire avait été détenu, au tout début de la crise postélectorale ivoirienne.

Pour certains membres de la famille Négblé, il est temps de faire la lumière sur les circonstances réelles qui ont provoquées le décès de cet officier supérieur de la police nationale.

«C'est vrai qu'au début, on ne voulait pas en parler pour préserver l'image du vieux. Mais après mûre réflexion, nous pensons que, s'il est allé jusqu'à nous montrer ce que ces gens lui ont fait subir ce n'est pas pour que cela reste seulement dans la simple intimité. C'est pour que ce soit révéler au monde entier pour que les autres prisonniers politiques qui subissent certainement toutes ces atrocités dans le silence soient sauvés», confesse cette même source.

En effet, le cas du commissaire César Négblé n'est pas un cas isolé. La plupart des prisonniers politiques en Côte d'Ivoire, connus ou anonymes sont soumis à cette autre forme de torture des FRCI et des dozos, depuis un peu plus de trois ans.

«Ils m'ont bousillés...», avait lâché Mahan Gahé à un de ses proches, quelque temps avant son décès tragique, le 16 septembre 2013, des suites aussi d'un mal dont on ignore encore les causes profondes. Il est vrai que l'ex-patron de la Centrale Dignité, arrêté pour ses convictions politiques lors des événements postélectoraux en Côte d'Ivoire, ne donne pas plus de détail dans cette déclaration qui traduit visiblement ses conditions exécrables de détention.

«Comprenez que ce message en dit long, sur ce qu'a vécu l
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Nick De Bessou


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