le 06-07-2014
Un habitant de Bogoro, en Ituri, devant le squelette de l'une des victimes du massacre de plus de 200 villageois, en 2003.AFP PHOTO / LIONEL HEALING
Trois anciens miliciens de l'Ituri doivent théoriquement rentrer en RDC ce 6 juillet, trois ans après avoir été transférés à la Cour pénale internationale qui les avait entendus comme témoins dans le procès du seigneur de guerre Germain Katanga.
Devant la CPI, ils avaient mis en cause plusieurs responsables politiques congolais, dont le président Kabila lui-même, pour leur rôle supposé dans la guerre civile qui avait ravagé l'Ituri en 2003. Ils avaient demandé l'asile politique aux Pays-Bas, qui le leur a refusé.
Leur retour à Kinshasa, où ils doivent être réincarcérés, inquiète les ONG internationales et les activistes congolais des droits de l'homme, mais le gouvernement se veut rassurant.
Pour de nombreux défenseurs des droits de l’homme, Floribert Ndjabu, Sharif Manda Ndadza Dz'Na et Pierre-Célestin Mbodina risquent gros pour avoir mis en cause des officiels congolais en fonction.
Les trois hommes avaient fait des révélations sur différentes implications des dirigeants du pays dans l’existence des groupes armés en Ituri, dans l'extrême nord-est du Congo.
Incarcérés à la prison centrale de Kinshasa avant leur départ pour La Haye, ils reviennent tous pour reprendre leur place dans une maison carcérale, peut-être à la prison militaire de Ndolo.
Les activistes des droits de l’homme qui craignent des exactions contre ces témoins gênants évoquent aussi des exécutions extra-judiciaires. Joint au téléphone par RFI, le porte-parole du gouvernement a balayé d’un revers de la main toutes ces craintes.
« La RDC est un pays où la liberté d’expression est garantie », a répliqué Lambert Mendé, en ajoutant que ce n’est pas la première fois que des gens accusent les dirigeants du pays et que rien ne leur est arrivé.
Un habitant de Bogoro, en Ituri, devant le squelette de l'une des victimes du massacre de plus de 200 villageois, en 2003.AFP PHOTO / LIONEL HEALING
Trois anciens miliciens de l'Ituri doivent théoriquement rentrer en RDC ce 6 juillet, trois ans après avoir été transférés à la Cour pénale internationale qui les avait entendus comme témoins dans le procès du seigneur de guerre Germain Katanga.
Devant la CPI, ils avaient mis en cause plusieurs responsables politiques congolais, dont le président Kabila lui-même, pour leur rôle supposé dans la guerre civile qui avait ravagé l'Ituri en 2003. Ils avaient demandé l'asile politique aux Pays-Bas, qui le leur a refusé.
Leur retour à Kinshasa, où ils doivent être réincarcérés, inquiète les ONG internationales et les activistes congolais des droits de l'homme, mais le gouvernement se veut rassurant.
Pour de nombreux défenseurs des droits de l’homme, Floribert Ndjabu, Sharif Manda Ndadza Dz'Na et Pierre-Célestin Mbodina risquent gros pour avoir mis en cause des officiels congolais en fonction.
Les trois hommes avaient fait des révélations sur différentes implications des dirigeants du pays dans l’existence des groupes armés en Ituri, dans l'extrême nord-est du Congo.
Incarcérés à la prison centrale de Kinshasa avant leur départ pour La Haye, ils reviennent tous pour reprendre leur place dans une maison carcérale, peut-être à la prison militaire de Ndolo.
Les activistes des droits de l’homme qui craignent des exactions contre ces témoins gênants évoquent aussi des exécutions extra-judiciaires. Joint au téléphone par RFI, le porte-parole du gouvernement a balayé d’un revers de la main toutes ces craintes.
« La RDC est un pays où la liberté d’expression est garantie », a répliqué Lambert Mendé, en ajoutant que ce n’est pas la première fois que des gens accusent les dirigeants du pays et que rien ne leur est arrivé.
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