dimanche 13 juillet 2014

RDC : «Joseph KABILA», l'homme à abattre s'il amende l'article 220 de la constitution

12/07/2014

 

Joseph KABILA - Président sortant de la RDC

Au delà des boules puantes se multipliant autour du président congolais que nous ne cessons de qualifier de benêt de l'histoire congolaise, le temps est venu pour prendre le taureau par les cornes pour se débarrasser de cette figure d'épouvantail que nous représente Mr Joseph Kabila. 


Nous ne sommes plus dans une royauté où les princes tripatouillent les constitutions pour assouvir leurs appétits. Ce qui se trame aujourd'hui en Rdc est extrêmement grave à tel point que ceux qui gouvernent au nom d'une "certaine légitimité" militent activement pour une révision constitutionnelle.

Même s' ils se défendent en proclamant tout haut que cette réponse dépend de l'évolution des choses ,quant au respect de la constitution on ne peut dans un Etat " DEMOCRATIQUE" asseoir la gestion des élections sur des hypothèses ou des doutes. Il y a des règles que tous les citoyens doivent respecter. 


Et des signaux poussent encore à croire que nous ne sommes pas sortis des pièges tendus par Mr Joseph Kabila et tous ces médiocres qui gravitent autour de lui . 

La récente réponse de Mr Aubin Minaku à l'opposition congolaise lors de son séjour au Canada vient jeter les troubles, ce qui va à contrario de sa première déclaration sur le respect de la constitution par Mr Joseph Kabila . 

A l'évidence tous ces voyous cafardeurs jouent à ce qui veut dire autrement qu'ils jouent avec le feu étant donné qu'eux-mêmes ne savent pas le sort qui leur sera réservé.

Le glas a sonné, il faut prendre le contre-pied systématique de Mr Joseph Kabila pour ne pas le lâcher d'une semelle en ayant un oeil en permanence sur toute tentative d'amendement constitutionnel .


En dehors de la position américaine sur la révision constitutionnelle qui n'a pas évolué d'un iota depuis la déclaration de John Kerry le 4 mai à Kinshasa, nous-mêmes congolais nous devons tous nous opposer sans retenue et courage à tout projet de retourner la constitution pour l'accomoder aux convenances d'un président sans vision, petit arrangeur et ne sachant s'imposer sur la scène internationale , raison pour laquelle la presse angolaise l'a qualifié de "gros bébé dans les bras des angolais ". 

Nous devons en finir avec ce monsieur . 

D'ailleurs Einstein affirmait que:" les grands esprits ont toujours rencontré l'opposition violente des esprits médiocres ". Il faut donc sortir l'artillerie lourde pour l'élection d'un nouveau président.

Quand on voit la brochette de politicards dans l'opposition congolaise , surgit immédiatement la question de la qualité de ces hommes politiques. Heureusement L'Église catholique a donné le ton. Cette mobilisation est l'une des clés de la réussite . 


Au delà du foisonnement des organisations non gouvernementales dont certaines ne jouent qu'un rôle de figurant, la position de l'Eglise catholique est déterminante à tel point qu'elle possède des espaces propres et des possibilités d'action, elle sait réinvestir la société civile afin d'asseoir son poids et diffuser son message. 

Pour relever le défi de l'alternance politique avec l'élection d'un autre président, nous demandons à tous les congolais qui aiment bien ce beau pays de se mettre debout comme un seul Homme pour en finir avec Mr Joseph Kabila et " finir le travail " à l'instar de Hugo , personnage de"Les mains sales" de Jean Paul Sartre.

Nous n'avons plus droit à l'erreur. La pauvreté a atteint des proportions incommensurables et il nous appartient d'asssumer notre destin .Le recours à tous les moyens pour chasser ce despote seront permis.
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[Professeur Florent Kaniki] 

© KongoTimes

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