02/08/2014
Ecole primaire de Dungu centre
Les dirigeants ou responsables de plusieurs écoles primaires et secondaire de la ville de Kinshasa, tous les réseaux confondus, signent des contrats avec des particuliers qui construisent des maisons de commerce dans les enclos de leurs écoles en vue de renflouer les caisses et ainsi mieux faire fonctionner ces établissements.
Après avoir examiné ce phénomène qui se généralise, le gouvernement provincial de Kinshasa interdit désormais la construction des magasins et points de vente des produits dans les écoles.
Le conseil de ministres provinciaux tenu le jeudi 24 juillet indique avoir été informé du phénomène d’envahissement des espaces scolaires par la construction de ces commerces.
Pour le gouvernement provincial, cette activité marchande brade le patrimoine des écoles dont elle dénature l’environnement, indique lundi 28 juillet la Radio Okapi.
Les autorités provinciales indiquent que les gestionnaires de ces écoles justifient la construction de ces commerces par la nécessité de générer de l’argent pour appuyer le fonctionnement de ces écoles, motiver les enseignants et réhabiliter les infrastructures scolaires.
Mais pour le gouvernement provincial, les enseignants ne bénéficient pas de ces arrangements entre les responsables des écoles et les propriétaires de ces commerces.
L’exécutif provincial a donc décidé d’interdire « toute nouvelle construction d’infrastructures incompatibles aux espaces scolaires » et de réexaminer, au cas par cas, sous l’égide des directeurs provinciaux de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel, tous les contrats intervenus entre les gestionnaires d’écoles et les tiers à ce sujet.
« Frais Kimbuta »
Le conseil de ministres du gouvernement provincial s’est également penché sur la perception dans certaines écoles des frais dits « Kimbuta », du nom du gouverneur de la ville.
Le compte-rendu de cette réunion indique que des « individus mal intentionnés » font croire à l’opinion publique qu’une quotité des frais scolaires est reversée au gouvernement provincial. Ce qui n’est pas le cas.
Les autorités provinciales invitent les parents à dénoncer ce phénomène auprès de l’autorité urbaine et des instances judiciaires.
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© KongoTimes
Ecole primaire de Dungu centre
Les dirigeants ou responsables de plusieurs écoles primaires et secondaire de la ville de Kinshasa, tous les réseaux confondus, signent des contrats avec des particuliers qui construisent des maisons de commerce dans les enclos de leurs écoles en vue de renflouer les caisses et ainsi mieux faire fonctionner ces établissements.
Après avoir examiné ce phénomène qui se généralise, le gouvernement provincial de Kinshasa interdit désormais la construction des magasins et points de vente des produits dans les écoles.
Le conseil de ministres provinciaux tenu le jeudi 24 juillet indique avoir été informé du phénomène d’envahissement des espaces scolaires par la construction de ces commerces.
Pour le gouvernement provincial, cette activité marchande brade le patrimoine des écoles dont elle dénature l’environnement, indique lundi 28 juillet la Radio Okapi.
Les autorités provinciales indiquent que les gestionnaires de ces écoles justifient la construction de ces commerces par la nécessité de générer de l’argent pour appuyer le fonctionnement de ces écoles, motiver les enseignants et réhabiliter les infrastructures scolaires.
Mais pour le gouvernement provincial, les enseignants ne bénéficient pas de ces arrangements entre les responsables des écoles et les propriétaires de ces commerces.
L’exécutif provincial a donc décidé d’interdire « toute nouvelle construction d’infrastructures incompatibles aux espaces scolaires » et de réexaminer, au cas par cas, sous l’égide des directeurs provinciaux de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel, tous les contrats intervenus entre les gestionnaires d’écoles et les tiers à ce sujet.
« Frais Kimbuta »
Le conseil de ministres du gouvernement provincial s’est également penché sur la perception dans certaines écoles des frais dits « Kimbuta », du nom du gouverneur de la ville.
Le compte-rendu de cette réunion indique que des « individus mal intentionnés » font croire à l’opinion publique qu’une quotité des frais scolaires est reversée au gouvernement provincial. Ce qui n’est pas le cas.
Les autorités provinciales invitent les parents à dénoncer ce phénomène auprès de l’autorité urbaine et des instances judiciaires.
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© KongoTimes
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