le 16-08-2014
Dans les ruines du camp de réfugié de Bureij, à Gaza, le 1er août 2014.AFP PHOTO/MARCO LONGAR
Il avait reçu la distinction de « Juste parmi les Nations » du musée de l'Holocauste, à Jérusalem, pour avoir sauvé un enfant juif durant l'Occupation nazie.
Henk Zanoli, un Néerlandais de 91 ans, a rendu sa médaille à l'ambassade d'Israël à La Haye : six de ses proches sont morts à Gaza sous les bombes israéliennes.
C'est en 2011 que Henk Zanoli ainsi que sa défunte mère ont reçu le titre de « Juste parmi les Nations ». La plus haute distinction honorifique délivrée par l'Etat d'Israël à des civils.
« C'est avec une grande tristesse que je rends ici la médaille reçue de la part de l'Etat israélien en l'honneur des efforts et risques pris par ma mère et sa famille pour sauver la vie d'un garçon juif durant l'Occupation allemande des Pays-Bas », a-t-il écrit dans une lettre adressée à l'ambassadeur israélien aux Pays-Bas, Haim Davon.
« Un meurtre commis par l'Etat d'Israël »
L'homme, âgé aujourd’hui de 91 ans, décrit dans sa lettre le lourd tribut payé par sa famille. Son père est mort dans le camp de Mauthausen, l'époux de sa soeur a été exécuté et l'épouse de son frère, une juive, a été déportée et n'est jamais revenue.
Et si le vieil homme a rendu la médaille de Juste, c'est parce que six membres de la famille de l'époux de sa petite-nièce, une diplomate mariée à un économiste né dans la bande de Gaza, sont tous morts le 20 juillet dernier dans l'attaque d'un camp de réfugiés palestinien à Gaza par l'aviation israélienne.
« L'appartement de la famille, dans le camp de réfugiés de Bureij à Gaza, a été bombardé le 20 juillet par un F-16 israélien », assure-t-il dans sa lettre.
« A la lumière de ces faits, il est particulièrement choquant et tragique qu'aujourd'hui, quatre générations plus tard, notre famille soit confrontée au meurtre de nos proches à Gaza, un meurtre commis par l'Etat d'Israël », écrit-il par ailleurs.
Il affirme que « garder cet honneur décerné par l'Etat d'Israël serait une insulte à la mémoire de ma courageuse mère (...), et une insulte à ceux de ma famille qui, quatre générations après, ont perdu pas moins de six proches à Gaza ».
Dans les ruines du camp de réfugié de Bureij, à Gaza, le 1er août 2014.AFP PHOTO/MARCO LONGAR
Il avait reçu la distinction de « Juste parmi les Nations » du musée de l'Holocauste, à Jérusalem, pour avoir sauvé un enfant juif durant l'Occupation nazie.
Henk Zanoli, un Néerlandais de 91 ans, a rendu sa médaille à l'ambassade d'Israël à La Haye : six de ses proches sont morts à Gaza sous les bombes israéliennes.
C'est en 2011 que Henk Zanoli ainsi que sa défunte mère ont reçu le titre de « Juste parmi les Nations ». La plus haute distinction honorifique délivrée par l'Etat d'Israël à des civils.
« C'est avec une grande tristesse que je rends ici la médaille reçue de la part de l'Etat israélien en l'honneur des efforts et risques pris par ma mère et sa famille pour sauver la vie d'un garçon juif durant l'Occupation allemande des Pays-Bas », a-t-il écrit dans une lettre adressée à l'ambassadeur israélien aux Pays-Bas, Haim Davon.
« Un meurtre commis par l'Etat d'Israël »
L'homme, âgé aujourd’hui de 91 ans, décrit dans sa lettre le lourd tribut payé par sa famille. Son père est mort dans le camp de Mauthausen, l'époux de sa soeur a été exécuté et l'épouse de son frère, une juive, a été déportée et n'est jamais revenue.
Et si le vieil homme a rendu la médaille de Juste, c'est parce que six membres de la famille de l'époux de sa petite-nièce, une diplomate mariée à un économiste né dans la bande de Gaza, sont tous morts le 20 juillet dernier dans l'attaque d'un camp de réfugiés palestinien à Gaza par l'aviation israélienne.
« L'appartement de la famille, dans le camp de réfugiés de Bureij à Gaza, a été bombardé le 20 juillet par un F-16 israélien », assure-t-il dans sa lettre.
« A la lumière de ces faits, il est particulièrement choquant et tragique qu'aujourd'hui, quatre générations plus tard, notre famille soit confrontée au meurtre de nos proches à Gaza, un meurtre commis par l'Etat d'Israël », écrit-il par ailleurs.
Il affirme que « garder cet honneur décerné par l'Etat d'Israël serait une insulte à la mémoire de ma courageuse mère (...), et une insulte à ceux de ma famille qui, quatre générations après, ont perdu pas moins de six proches à Gaza ».
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