dimanche 26 octobre 2014

RDC : «Joseph KABILA» a craqué !


25/10/2014

 
"Joseph KABILA" - President sortant de la RDC, signe au nom de Hyppolite KANAMBE

La tension Jusqu’ici feutrée entre Kinshasa et Washington vient de virer à un véritable pugilas. 

Nous pouvons sans risque de nous tromper parler d’un véritable bras de fer qui vient de s’engager entre le dictateur rwandais au pouvoir à Kinshasa et les dirigeants politiques américains, avec Barack Obama lui-même en tête. 

Cette tension, on le sait, est née du stupide entêtement de «Kabila» de vouloir à tout prix se maintenir au pouvoir après la fin de son deuxième mandat en 2016. 

Ceux qui l’ont fait roi veulent qu’il quitte le trône. Sans instruction et sans éducation, l’orgueilleux «raïs», énervé par l’intransigeance et l’arrogance des autorités américaines, multiplie de son côté bourdes, provocations et turpitudes les unes après les autres. 

Il est ainsi tombé, la tête la première, dans le piège que lui ont tendu les experts américains, très spécialisés dans le domaine du harcèlement politique et diplomatique pour pousser leur cible «à la faute». 

Ainsi, aux injonctions intempestives de Russ Feingold, «Kabila» a fini par craquer : il déclare, exaspéré, qu’il n’a pas à recevoir les ordres d’«un petit fonctionnaire d’état» !

Ignorance crasseuse ou simple dérapage verbal dû à l’énervement ? Probablement les deux à la fois. On le comprend, grandi au bord du lac Tanganyika parmi les pêcheurs et ensuite dans les milieux de jeunes voyous des rues de Dar-es-Salaam, il n’a jamais fait la diplomatie dans sa vie et il ne connaît pas le fonctionnement du système politique américain. 

Et malheureusement, il n’y a personne de courageux autour de lui pour lui expliquer que le « simple fonctionnaire d’état » dont il parle est un ancien sénateur américain qui représente les puissants lobbies politiques qui l’ont imposé au sommet des institutions de la RDC, contre le gré du peuple congolais. 

Par conséquent, ces mêmes lobbies se targuent aujourd’hui, à tort ou à raison, le droit et le privilège de le chasser du trône où ils l’ont placé.

C’est ce que vient de faire justement l’ambassadeur américain à Kinshasa. Après l’affront subi par les Etats-Unis suite à la décision d’expulsion de monsieur Scott Campbell, Directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), déclaré personna non grata par le pouvoir d’occupation à Kinshasa, et probablement sur instruction express de Washington (il ne saurait en être autrement), l’ambassadeur des Etats-Unis Monsieur James C. Swan a convoqué ce samedi 18 octobre «Joseph Kabila» à l’ambassade des Etats-Unis où il lui a passé un savon! 

Selon la source diplomatique qui nous a confié cette information sous le sceau de l’anonymat, le diplomate américain aurait adressé à «Kabila», en des termes crus et violents, des menaces de la part de Washington de mettre fin à son mandat même avant 2016, s’il continuait à narguer publiquement les Etats-Unis et à verser le sang des Congolais allègrement ! 

Stoïque, le «raïs» aurait quitté son interlocuteur sans piper un seul mot, comme à ses habitudes. Le même jour la nuit, il s’est envolé pour une visite discrète en Tanzanie.

Probablement pour solliciter l’intervention du président Jakaya Kikwete dont les rapports avec Washington, dit-on, sont les meilleurs dans cette région agitée de Grands Lacs africains.

Selon notre source diplomatique, la mise en garde de l’ambassadeur américain concernant le versement du sang des Congolais fait allusion avant tout au rapport de monsieur Scott Campbell contesté par « Kabila ». 

Mais elle vise aussi, nous dit le diplomate, le projet du trio Kagame, Kaguta Museveni et «Kabila» qui ont décidé ensemble de recourir à la stratégie du chaos et de la violence à l’Est de la RDC, dans le but de fournir un prétexte à Kanambe de prolonger son mandat au-delà de 2016. 

En effet, les services américains ont été informés dans les détails du périple qu’a effectué le mercredi 15 octobre à cet effet, le «super flic» tutsi rwandais, Bizima Karaha, qui s’est rendu d’abord à Kampala où il a rencontré Museveni, avant de rentrer en RDC par Beni et Goma pour aller rencontrer ensuite Paul Kagame à Gisenyi au Rwanda. 

Sa mission consistait à présenter aux deux présidents le plan élaboré par le staff technique tutsi rwandais autour de «Joseph Kabila», plan visant l’installation, pour une longue durée, de l’instabilité, de la violence et du chaos dans les provinces orientales de la RDC, avec comme objectif d’empêcher le processus électoral en 2016 et gagner ainsi du temps pour parachever le plan d’occupation et de balkanisation. 

D’autant plus que ce projet bat de l’aile à cause de la résistance de plus en plus forte qui gagne chaque jour du terrain tant sur le plan diplomatique que sur le plan politique à l’intérieur même de la RDC. 

Peu après le passage de Bizima Karaha à Beni, on y a effectivement enregistré des violences ayant entrainé le massacre des Congolais.

Quoiqu’on dise, la « convocation » d’un chef d’état en fonction dans une ambassade, fut elle celle de la première puissance mondiale, est une première depuis l’indépendance nominale de la République Démocratique du Congo! 

Et le simple fait que l’orgueilleux et prétentieux «Joseph Kabila » s’y soit soumis montre qu’il est conscient d’avoir perdu le bras de fer qu’il a lui-même engagé avec ses propres maîtres. 

Il avait, dit-on dans son entourage, compté sur les entrées de son tout nouveau Chef de la Maison militaire, le Général Olenga, auprès de son ami, le ministre de la Défense russe et très proche du président Poutine. 

Sur mauvais conseils des anciens mobutistes qui se bousculent autour de lui et rivalisent de flatterie, Hyppolite Kanambe a certainement voulu jouer à Mobutu en essayant de faire chanter l’Occident grâce à l’appui de Moscou. Mais n’est pas Mobutu qui veut ! 

Et bien plus, les conseillers occultes de «Kabila» semblent oublier que la conjoncture et l’environnement international ne sont plus les mêmes qu’à l’époque de Mobutu. 

Ils n’ont décidemment pas tiré les leçons de la débâcle de la tentative d’échappée qu’ils ont tenté d’effectuer en 2007 avec le fameux contrat chinois qui fut à la base du programme dit des «5 chantiers» de triste mémoire dont le fanfaron et apprenti journaliste Jean-Marie Kassamba avait rabâché les oreilles des Congolais durant des années.

Et avec la raclée que la résistance congolaise vient d’accorder au duo Kagamé et Museveni à Londres, les occupants tutsis doivent se dire que le vent a tourné et les jours qui viennent n’annoncent rien de bon pour leur entreprise diabolique en République Démocratique du Congo.
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Paris, le 22 Octobre 2014
Candide OKEKE

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