le 20-12-2014
Le «mur d’espoir» de la Monusco à Béni, le 4 décembre.MONUSCO/Abel Kavanagh
Dans le territoire de Béni où l’insécurité est très présente, les communautés locales accusent formellement les résidus des ADF-Nalu et dénoncent des complicités au sein de la population.
Elles recommandent à la communauté internationale de mener une enquête sur les tueries qui ont eu lieu sur ce territoire et où une énième agression a été perpétrée dans la nuit de samedi.
Environ 200 civils ont été tués depuis trois mois dans le territoire de Béni. Les agresseurs qui opèrent la nuit avaient jusque-là échappé aux mailles de l'armée gouvernementale et de la Monusco.
Mais lors de la dernière attaque dans la nuit de vendredi à samedi, l'armée nationale a annoncé avoir tué un assaillant et en avoir capturé d'autres. Cela devrait permettre de faire avancer l'enquête au niveau national.
Le porte-parole du gouvernement a révélé vendredi qu'une centaine de personnes environ se trouvent déjà aux arrêts à cause de leur lien avec l'insécurité dans la région de Béni.
Selon Lambert Mende, parmi les personnes arrêtées, plusieurs appartiennent à l'ex-rébellion du M23, à des groupes Maï-Maï et au RCD/KML de Mbusa Nyamwisi.
L'ex-ministre élu député national qui vit en exil depuis plusieurs mois évoque des complicités au sein de l'armée et réclame une enquête internationale.
La même démarche a été adoptée samedi 20 décembre par les participants au dialogue pour la paix et la sécurité dans la région de Béni.
« Nous venons de franchir un pas de géant, affirme maître Kavota, membre de la société civile du Nord-Kivu. Nous avons unanimement réalisé que l’ennemi qui est à la base de massacres à Béni a un caractère hybride. »
Les travaux conclus samedi ont donc formellement identifié les ADF-Nalu, mais aussi des enfants égarés des communautés locales rassemblées autour des rebelles ougandais et des personnes infiltrées dans les FARDC, comme responsables des massacres qui ont débuté en octobre dernier.
Notre vœu c’est aussi de voir la communauté internationale et le gouvernement congolais diligenter d’urgence une enquête internationale
Maître KavotaMembre de la société civile du Nord-Kivu 20/12/2014 écouter
Le «mur d’espoir» de la Monusco à Béni, le 4 décembre.MONUSCO/Abel Kavanagh
Dans le territoire de Béni où l’insécurité est très présente, les communautés locales accusent formellement les résidus des ADF-Nalu et dénoncent des complicités au sein de la population.
Elles recommandent à la communauté internationale de mener une enquête sur les tueries qui ont eu lieu sur ce territoire et où une énième agression a été perpétrée dans la nuit de samedi.
Environ 200 civils ont été tués depuis trois mois dans le territoire de Béni. Les agresseurs qui opèrent la nuit avaient jusque-là échappé aux mailles de l'armée gouvernementale et de la Monusco.
Mais lors de la dernière attaque dans la nuit de vendredi à samedi, l'armée nationale a annoncé avoir tué un assaillant et en avoir capturé d'autres. Cela devrait permettre de faire avancer l'enquête au niveau national.
Le porte-parole du gouvernement a révélé vendredi qu'une centaine de personnes environ se trouvent déjà aux arrêts à cause de leur lien avec l'insécurité dans la région de Béni.
Selon Lambert Mende, parmi les personnes arrêtées, plusieurs appartiennent à l'ex-rébellion du M23, à des groupes Maï-Maï et au RCD/KML de Mbusa Nyamwisi.
L'ex-ministre élu député national qui vit en exil depuis plusieurs mois évoque des complicités au sein de l'armée et réclame une enquête internationale.
La même démarche a été adoptée samedi 20 décembre par les participants au dialogue pour la paix et la sécurité dans la région de Béni.
« Nous venons de franchir un pas de géant, affirme maître Kavota, membre de la société civile du Nord-Kivu. Nous avons unanimement réalisé que l’ennemi qui est à la base de massacres à Béni a un caractère hybride. »
Les travaux conclus samedi ont donc formellement identifié les ADF-Nalu, mais aussi des enfants égarés des communautés locales rassemblées autour des rebelles ougandais et des personnes infiltrées dans les FARDC, comme responsables des massacres qui ont débuté en octobre dernier.
Notre vœu c’est aussi de voir la communauté internationale et le gouvernement congolais diligenter d’urgence une enquête internationale
Maître KavotaMembre de la société civile du Nord-Kivu 20/12/2014 écouter
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