Le dépouillement dans un bureau de vote de Williamsville à Abidjan, le 31 octobre 2010.
Reuters/Thierry Gouegnon
« Il y a de quoi être fier d’être Ivoirien », vient de déclarer Youn-jin Choi, le patron de l’Onuci, la mission d’observation des Nations unies en Côte d’Ivoire, qui indique que les candidats à qui il a parlé ce matin, lui disent chacun qu’ils respecteront les résultats.
Chaque camp revendique discrètement la victoire
On est donc dans cette période extrêmement sensible qui peut durer encore 48 heures, où chaque camp revendique à demi-mots la victoire en attendant que la commission électorale indépendante tranche le débat et proclame les résultats provisoires. Les éditorialistes de presse proches de l’opposition qui étaient sur l’antenne de RFI ce lundi matin semblaient persuadés qu’il y aurait un deuxième tour. L’éditorialiste proche du pouvoir ne l’excluait pas, tout en espérant que son candidat puisse gagner dès le premier tour.
Coups de fil au sommet entre Paris et Abidjan
Le président français Nicolas Sarkozy a téléphoné à la mi-journée ce lundi 1er novembre 2010 aux trois principaux candidats à la présidentielle ivoirienne ; et ce dans l’ordre protocolaire : l’actuel président Laurent Gbagbo, puis l’ancien président Henri Konan Bédié et enfin l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara.
Nicolas Sarkozy les a félicités pour le bon déroulement du scrutin de dimanche qui illustre selon le président français « l’attachement du peuple ivoirien à la démocratie et à son aspiration à la paix ». Il les a encouragés à continuer d’agir avec le même sens des responsabilités jusqu’au terme du processus électoral.
Nicolas Sarkozy a enfin réitéré le « soutien de la France aux efforts internationaux visant à aider la Côte d’Ivoire à retrouver durablement la paix, l’unité et la prospérité ». La France, comme l’ensemble de la communauté internationale, rappelle qu’il faudra respecter le verdict des urnes, indique-t-on dans les milieux diplomatiques à Abidjan.
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