lundi 1 novembre 2010

RDC : «Joseph KABILA» déserte Kinshasa et organise le siège de la province de l’Équateur, des troupes rwandaises à Menkao !

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Joseph KABILA - President de la RDC en visite dans la province de l’Équateur
 

Malgré les fausses apparences d’assurance qu’il a affichées à Montreux en Suisse pour épater les chefs d’État présents au sommet en vue de les persuader d’accepter la candidature de la RDC pour accueillir le prochain sommet de la Francophonie, « Joseph Kabila » a vite été rattrapé par les réalités du terrain dès son retour à Kinshasa. L’usurpateur d’identité n’arrive plus à jouer la comédie: même les agents de sécurité de son entourage ne le rassurent plus. Particulièrement les Congolais !
Ayant réuni ses principaux responsables de la défense et de la sécurité, «Kabila» leur a demandé de lui proposer des solutions urgentes pour faire face «aux différents réseaux qui menacent la sécurité physique et le pouvoir du chef de l’état». Une série des réunions s’est donc tenue au Conseil National de Sécurité (CNS) sous la direction de Pierre Lumbi, Conseiller spécial de « Kabila ». Malgré la présence à ces réunions d’«experts» dont le général Mokutu, chargé des opérations dans les FARDC, le Colonel Finda et le patron de l’ANR, Daruwezi, aucune solution satisfaisante n’a été trouvée pour parer au danger.
Les experts de « Kabila » qui redoutent les alliances des différents fronts de résistance, alors qu’ils n’arrivent toujours pas à percer «le plan de l’ennemi», ont choisi la voie du massacre et de l’intimidation des populations civiles pour les dissuader à l’avance de se rallier à l’ennemi. C’est ce même schéma que « Kabila » avait utilisé dans le Bas-Congo contre les patriotes congolais de Bundu dia Kongo. Ce plan, on s’en souvient, avait conduit aux massacres des populations civiles de cette région de la RDC.
La série des désertions de plus en plus nombreuses enregistrées ces jours-ci au sein des FARDC a fait sortir le dictateur rwandais de ses gonds. Au moment où nous couchons ces lignes, la Province de l’Equateur, particulièrement sa partie Nord, est sous siège de l’armée rwandaise du CNDP qui s’est déployée le long de l’Ubangui et des environs : les localités et villages de Dongo, Imese, Ngoma, Mobambo, Mokolo, Bosoko, Mokame, Ikela, Ewoko, Ngwanza et Mobonza sont littéralement assiégés par des militaires rwandais de Bosco Ntanganda (CNDP) qui y ont creusé des trous défensifs pour le combat. Contre quel ennemi ?
Car jusqu’ici, ce sont les populations civiles qui vivent essentiellement de la pêche qui sont traumatisées par des tracasseries et des exactions de toutes sortes. Les produits de leurs pêches sont arrachés tandis que leurs femmes et filles sont violées dans des champs durant la journée! La stratégie de « Kabila » consiste à pousser le peuple à bout, jusqu’à se révolter, pour avoir le prétexte de les exterminer sous l’étiquette des… rebelles : «Enyele»!
Par ailleurs, avec l’aide de son oncle et mentor rwandais James Kabarebe, ministre rwandais de la Défense, «Joseph Kabila» a bénéficié d’un pont aérien Kigali-Kinshasa pour déverser les troupes rwandaises lourdement équipées et revêtues d’uniformes des FARDC. En dehors du déploiement à l’Équateur, une bonne partie de l’effectif a été affectée à la ferme privée de Kingakati à Menkao où «Kabila» a élu désormais domicile au milieu de «ses frères». Pour se garantir la voie de sortie par l’aéroport de Ndjili, «Kabila» a placé un autre contingent rwandais dans l’avenue Bosawa à Mikondo, en face de l’aéroport international de Ndjili. Un autre contingent d’officiers et soldats rwandais est cantonné dans l’immeuble Mongala à la Place Royale, à côté de la Direction générale de l’OFIDA.
Les faits parlent d’eux-mêmes. Voilà un chef d’État qui se dit « congolais » mais qui ne se sent en sécurité que lorsqu’il est entouré et protégé par des militaires étrangers. « Joseph Kabila » le dictateur rwandais vit désormais dans un cocon, gardés et protégés des Congolais par une ceinture humaine de ses frères rwandais. Pour combien de temps? Cette vie de scaphandrier sous les eaux troubles de la RDC ne dépend que de la réserve d’oxygène qu’il a amenée dans sa bombonne. Let’s wait and see!

Des armes chimiques à l’aéroport militaire de Ndjili

Si le fils de Christopher Kanambé redoute le réveil des Congolais, ses gestes et réactions de désespoir ne doivent pas échapper à notre vigilance. Il ne faut jamais négliger le sursaut du mourant ! Depuis toujours, nous avons attiré l’attention de la communauté internationale sur les penchants génocidaires de « Kabila ». Et l’homme l’a d’ailleurs maintes fois démontré à travers la violence et la sauvagerie de ses répressions sanglantes à Kinshasa et dans le Bas-Congo. Toutefois, l’opération qui vient de se dérouler récemment à l’aéroport militaire de Ndjili mérite qu’on la dénonce en vue de la stopper. Une source militaire digne de foi nous a signalé le retrait la nuit d’une importante quantité de bombes et autres armes chimiques qui étaient soigneusement cachées et gardées dans les installations militaires de l’aéroport de Ndjili. Sur ordre de « Kabila », ces engins de la mort viennent d’être déplacés de leurs cachettes et transférés au camp militaire de Kibomango.
Contre quels ennemis potentiels «Kabila» se prépare-t-il à utiliser ces armes non conventionnelles prohibées par la Convention de Vienne ? Poser cette question, c’est y répondre ! Mais une question demeure cependant : pourquoi les troupes et les services de renseignement de la MONUSCO affectées à l’aéroport international de Ndjili affichent-elles jusqu’ici une attitude d’indifférence ? Car nos sources sont fermement convaincues que les autorités de la MONUSCO sont bien au courant de l’existence en RDC de ces armes prohibées. Quoiqu’ils fassent, « Kabila » et ses complices ne sauront arrêter la marche irréversible de l’histoire du peuple congolais vers sa délivrance et sa réhabilitation.
Par Candide OKEKE

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