Lundi, 22 Novembre 2010
C’est aujourd’hui, lundi 22 novembre 2010, à 14h30, heure de la Haye, que s’ouvre, enfin, le procès Jean-Pierre Bemba Gombo, à la CPI. Il sera précédé, à en croire un communiqué de la CPI, d’une conférence de presse que va tenir à 11 heures le Greffier de la Cour, Silvana Arbira.
Au cours de ce face-à-face avec la presse, le Procureur de la Cour, les Conseils de la Défense et les représentants légaux des victimes seront présents et pourront faire des courtes déclarations. Trois juges de la Chambre de première instance III, Steiner (Brésil), Joyce Aluoch (Kenya) et Kuniko Ozako du Japon, ont donc la lourde mission de veiller à ce que le procès soit conduit de façon équitable et avec diligence, dans le plein respect des droits de la défense, de l’égalité des armes et du principe du contradictoire, ainsi qu’en tenant dûment compte de la nécessité d’assurer la protection des victimes et des témoins.
La FIDH se réjouit, quant à elle, du début de ce procès. L’UN, par contre, pense qu’il est surprenant et moralement inadmissible que les personnes qui ont sollicité l’intervention des troupes de Jean-Pierre Bemba et sous l’encadrement desquelles ces dernières se trouvaient, continuent à se promener librement à travers le monde, sans être inquiétés et que seul, JP Bemba, positionné loin du théâtre des opérations au moment des faits, croupisse dans les geôles de la CPI. C’est donc parti pour un procès qui prendrait des mois, si pas des années, si l’on s’en tient à la procédure qui a duré plus de 2 ans. Aux avocats, le reste du boulot, pour sortir de cet hideux labyrinthe qu’est la « CPI », avec ses complexes et multiples procédures réputées longues, coûteuses et/ou appauvrissantes. Déjà, les Avocats de Bemba se seraient plaints du manque d’argent ! Après une très longue procédure, qui aura duré plus de deux ans, le procès Jean-Pierre Bemba Gombo à la Cour Pénale Internationale débute, enfin, ce lundi 22 novembre 2010 à 14h30’, heure de la Haye. Il sera précédé, à en croire un communiqué de la CPI, d’une conférence de presse que va tenir à 11 heures le Greffier de la Cour, Silvana Arbira. Au cours de ce face-à-face avec la presse, le Procureur de la Cour, les Conseils de la Défense et les représentants légaux des victimes seront présents et pourront faire des courtes déclarations, à la suite desquelles des professionnels des médias présents auront la possibilité de poser des questions. Ce procès, il convient de le préciser, se déroulera devant la Chambre de première instance III, composée des Juges Steiner (Brésil), Joyce Aluoch (Kenya) et Kuniko Ozako du Japon. Ces magistrats indépendants ont donc la lourde mission de veiller à ce que le procès soit conduit de façon équitable et avec diligence, dans le plein respect des droits de la défense, de l’égalité des armes et du principe du contradictoire, ainsi qu’en tenant dûment compte de la nécessité d’assurer la protection des victimes et des témoins. La FIDH se réjouit La Fédération Internationale des Droits de l’Homme, FIDH se réjouit, quant à elle, du début de ce procès. ‘‘L’ouverture du procès est une étape importante vers l’obtention de la justice pour les victimes de crimes graves commis en RCA, en particulier de crimes sexuels, utilisés systématiquement comme arme de guerre…’’, a déclaré Souhayr Belhassen, Présidente de FIDH, avant d’ajouter : ‘‘nous nous réjouissons tout particulièrement de la participation, à travers leurs représentants légaux, de centaines de victimes dans cette procédure et espérons qu’elles pourront faire entendre leurs voix’’.
Le maintien en détention sous examen Alors que le procès s’ouvre ce lundi, la Chambre de première instance III va, en même temps, réexaminer la question du maintien en détention de Bemba Gombo. La demande a été faite le vendredi 19 novembre 2010 par la Chambre d’Appel, celle-là même qui a infirmé sa décision rendue le 28 juillet 2010. Mais, en attendant, Bemba garde encore sa cellule. Il faut rappeler que ces incessants réexamens de la mise en liberté ou non s’inscrivent dans le cadre du Statut de Rome qui prévoit que les Chambres réexaminent, périodiquement, au moins tous les 120 jours, toute décision relative à la détention d’un accusé. Lors de ces réexamens, les Chambres doivent examiner si les circonstances ayant motivé leur décision sur la détention ont évolué. L’UN réagit A l’Union pour la Nation, plateforme politique qui a soutenu JP Bemba au 2ème tour de la présidentielle de 2006, invite la Chambre de première instance III à tenir compte de l’évolution des circonstances qui ont motivé la triste décision de la détention de JP Bemba. Il est surprenant et moralement inadmissible, soutient-on à l’UN, que les personnes qui ont sollicité l’intervention des troupes de Jean-Pierre Bemba et sous l’encadrement desquelles ces dernières se trouvaient, continuent à se promener librement à travers le monde, sans être inquiétés et que seul, JP Bemba, positionné loin du théâtre des opérations au moment des faits, croupisse dans les geôles de la CPI. Les faits JP. Bemba est poursuivi par la CPI pour avoir agi en qualité de chef militaire au sens de l’article 28-a du Statut de Rome, ces crimes contre l’humanité (meurtre et viol) et crimes de guerre (meurtre, viol et pillage), qui auraient été commis en territoire centrafricain au cours de la période comprise entre octobre 2002 et mars 2003. Arrêté le 24 mai 2008 par les autorités belges, à la suite d’un mandat d’arrêt de la CPI, JP Bemba a été transféré à la Haye le 3 juillet 2008. C’est donc parti pour un procès qui prendra des mois, si pas des années, si l’on s’en tient à la procédure qui a duré plus de 2 ans. Aux avocats le reste du boulot.
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