lundi 22 novembre 2010

La guerre de l'eau contre la RDC a commencé : Le transfert des eaux de l'Oubangi au lac Tchad

image
Rivière Ubangi


Cinq pays africains ont posé le 1er novembre 2010 à N'Djamena un acte qui pourrait se muer à terme en une déclaration de guerre contre la RD Congo, et le Congo-Brazzaville dans une moindre mesure: La conception d'un projet de détournement de l'eau de la rivière Ubangi pour renflouer le lac Tchad qui se dessèche à vue d'œil avec des grands risques: la mort de plusieurs millions de riverains du lac. 
Il s'agit des pays suivants: Le Nigeria, le Tchad, le Niger, la République centrafricaine et la Libye.
Comble de mépris, la RD Congo dont les eaux sont ainsi convoitées n'est même pas membre de cette commission.
La RD Congo dont on voudrait faire la solution, est-elle la source du problème?
L'assemblée nationale doit interpeller le ministre Raymond Tshibanda qui avait été observateur à cette réunion dont certaines séances étaient à huis clos.
Tous les ministres dont ce projet pourrait avoir une implication dans leurs secteurs et le gouvernement provincial de l'Équateur, sont en devoir de proposer une position claire et nette de la RD Congo, au mieux de nos intérêts.
Les congolais à travers le monde devraient prendre très au sérieux ce dossier et s'y impliquer.
Les effets pervers de l'envahissement du Rwanda à cause de ses problèmes internes ne se sont pas encore estompés, de millions de vies congolaises fauchées... Souvenons-nous, de méchantes langues avaient justifié la présence des soldats rwandais à Inga, à deux mille kilomètres de leur frontière. Durant trois semaines, ils avaient privé de courant des millions de kinois, sans compter les morts qui s'en étaient suivis.
Et voici déjà une autre guerre à nos portes, pour des problèmes dont les concernés n'ont même pas une frontière avec la RD Congo!
Ya biso wapi ko?
À croire que la RD Congo est un super marché gratuit.
Cheik FITA


Mes chers Compatriotes, Filles et Fils du Congo (RDC),
Chers Écologistes Congolais,
Chers Leaders, responsables des organisations sociopolitiques,
La nouvelle  contenue dans le lien ci-dessus, diffusée par notre Compatriote Cheik Fita est explosive et doit être prise très au sérieux par le peuple congolais, en général, et ses véritables leaders, en particulier. Nous faisons face á plusieurs guerres et menaces de guerres á la fois, et sur tous les fronts. Nous devons savoir y répliquer á temps.
En effet, nous ne sommes pas contre la coopération internationale ni contre les échanges ou la solidarité inter-étatique.
Cependant, nous condamnons avec toute notre énergie cet excès de zèle et le cynisme qui animent certains acteurs politiques internationaux de vouloir toujours faire abstraction du peuple congolais et de ses droits á la vie; de vouloir toujours et encore piller et convisquer sans vergogne les ressources vitales du peuple congolais  sous couvert des conventions bidons, voire des guerres étrangères, injustes, monstrueuses, en violation flagrante du droit international, des droits et libertés fondamemntales des peuples, sans tenir compte de conséquences incommensurables qui en découlent.
Nous devons agir immédiatement. J'interpelle tous les Écologistes Congolais, les Géologues et tous les Experts en la matière de bien vouloir prendre ce dossier en mains pour défendre le droits de nos populations directement touchées, l'équilibre hydrographique et la protection de l'écosystème et de la bio-diversité congolaise qui risquent d'être atteintes d'une manière grave et irréversible par ce projet destructeur á nos détriments. Nous leur prions, par cette occasion, de présenter valablement et d'une manière professionnelle responsable notre refus catégorique á ce projet concocté et décidé d'une manière quasi unilatérale et irréfléchie, et enfin, de présenter des pistes de solutions alternatives,  viables et acceptables, telle, entre autres, énoncée par notre frère le Dr. Fweley Diangitukwa, je cite : "....que les pays sahariens et kalahariens qui veulent recevoir l'eau du Congo, la puisent ou la pompent entre Boma et Moanda, avant qu'elle ne se jette dans l'Océan et qu'elle ne devienne salée." fin de citation.
Après la déforestation anarchique en cours sur toute l'etendue du territoire national, notamment dans la province de l'équateur, la province orientale, le Bas-Congo et dans le Bandundu, un déboisement et un pillage systématique qui détruisent la deuxième plus grande forêt tropicale de la planète, notre refus á ce projet de détournement des eaux du fleuve Oubangui doit être ferme, car, il incombe de notre devoir de protéger notre environnement et son équilibre pour le bien-être national, continental et planétaire pour nous et les générations futures.
C'est pourquoi, toutes les instances internationales doivent être saisies, l"Union Africaine en premier suivie de la SADC et des Nations Unies. Étant donné que le Royaume du Japon pilote actuellement le programme international sur la protection de l'Environnement et la conservation de la Bio-diversité, une copie de notre Mémo collectif devrait être remise au Ministère de l'Environnement du Japon, nous y avons un interlocuteur très valable en la personne du Vice-ministre chargé des affaires environnementales globales, Monsieur Hideki Minamikawa avec qui j'ai eu l'honneur d'échanger á ce sujet lors de la dernière conférence internationale sur la Bio-diversité qui a eu lieu le 6 octobre dernier á Berlin sous l'égide du gouvernement Allemand.
Mettons-nous au travail SVP, préparons un Mémo á cet effet. Que nos Écolo s'y joignent.
Merci de tout coeur pour votre attention particulière á ce dossier, Salutations fraternelles et bon dimanche chez vous,
Mama Jeanne-Marie Sindani

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire