Pierre Emangongo
3 Novembre 2010
Kinshasa — En dépit de la tension qui monte sur le territoire ivoirien en l'absence des résultats officiels de l'élection présidentielle de dimanche dernier, une certaine opinion estime que Laurent Gbgabo sera réélu et il pourra favoriser la libération du continent africain.
Le déroulement de l'élection présidentielle le dimanche 31 octobre 2010 est non seulement un événement historique en Côte d'Ivoire qui sort d'une guerre d'usure, mais aussi et surtout il donne une leçon de la démocratie et de la maturité sur le continent africain.
En attendant la publication des résultats définitifs, plus d'une personne pensent que le président Laurent Gbabgo serait en tête de cette présidentielle et même s'il y aura un deuxième tour, il est assuré d'être réélu.
Entre temps, la tension montait hier mardi 2 novembre en Côte d'Ivoire au motif que la quasi-absence de résultats laisse le champ libre aux rumeurs les plus contradictoires sur l'issue du vote, a constaté l'AFP, ajoutant que l'Onu, l'Union européenne et la France ont accentué leur pression et appelé les candidats à «respecter la volonté exprimée par les électeurs ivoiriens».
LIBERATION DE L'AFRIQUE
Par ailleurs, une certaine opinion pense qu'il y aurait eu un arrangement résultant des négociations sous coulisses entre la France et les Etats -unis d'Amérique sur l'équilibre et le partage du pouvoir dans ce pays classé premier producteur mondial du cacao, et cela en vertu de la nouvelle donne de l'émergence de nouvelles puissances sur la scène internationale.
Cet arrangement adapté à la multipolarité de la société internationale favoriserait la réélection du président Gbagbo avec l'opposant Alassane Dramane Ouattara en qualité de Premier ministre.
En définitive, Il va sans dire que la victoire du président Laurent Ggbagbo contribuera efficacement à la libération du continent africain, appelé à jouer un rôle majeur dans la nouvelle géopolitique de la société internationale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire