lundi 27 décembre 2010

Côte d’Ivoire : La Bceao rétablit la vérité

(AfriSCOOP Abidjan ) — Désaveu cinglant que celui que la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) Mali vient d’assener aux pro-Ouattara du nom du président de la République « élu », selon la Commission Electorale Indépendante (Cei) de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier.

La succursale de la banque ouest-africaine du pays d’Amadou Toumani Touré (ATT) dément être intervenu en Côte d’Ivoire pour le paiement des salaires d’agents du public.

« Suite à la diffusion d’informations parues dans le journal ivoirien « Le Nouveau Réveil » - proche du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP)- daté du vendredi 24 décembre 2010, relatives à la situation politique en Côte d’Ivoire, selon lesquelles la Direction Nationale de la Bceao pour le Mali serait intervenue dans le paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat de la Côte d’Ivoire, sur instruction du Président de la République du Mali, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa) »

Et la Bceao Mali de décliner les trois situations dans lesquelles elle serait intervenue dans le dénouement du défi du paiement des fonctionnaires ivoiriens.

« premièrement aucun mouvement de fonds n’est intervenu entre les Agences de la Bceao au Mali et certaines banques de la Côte d’Ivoire, sur ordre de la Direction Nationale, visant à alimenter les comptes de ces banques, comme le rapporte « Le Nouveau Réveil »

« deuxièmement aucune instruction n’a été donnée par la Direction Nationale de la Bceao pour le Mali pour mouvementer, via la Direction Nationale de la Bceao pour la Côte d’Ivoire, des comptes appartenant à des banques citées par « Le Nouveau Réveil ».

Enfin, « la Direction Nationale tient à rappeler n’avoir reçu aucune instruction à cet effet ».

La précision-démenti signée du directeur national vaudra son pesant d’or dans la forte spéculation en Côte d’Ivoire sur le paiement des agents du public. Le camp Ouattara avait fait d’un défi le paiement des salaires, arguant que c’est leur leader qui « détient » la signature et qu’il est le « seul » à donner ordre d’exécution de tout mouvement financier en faveur de la Côte d’Ivoire.

Jeudi et vendredi derniers le camp de Laurent Gbagbo est parvenu à payer les salaires, relevant ainsi le défi des salaires. Quelques banques s’étaient opposées au paiement le premier jour mais elles se sont exécutées vendredi à la grande satisfaction des bénéficiaires.

La Bceao, elle, a dû payer des encarts (pleine page parfois) dans certains quotidiens (à paraître lundi 27 décembre) ivoiriens pour se faire bonne conscience dans la farouche rivalité Gbagbo-Ouattara.

(
AfriSCOOP Abidjan ) — Désaveu cinglant que celui que la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) Mali vient d’assener aux pro-Ouattara du nom du président de la République « élu », selon la Commission Electorale Indépendante (Cei) de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier.

La succursale de la banque ouest-africaine du pays d’Amadou Toumani Touré (ATT) dément être intervenu en Côte d’Ivoire pour le paiement des salaires d’agents du public.

« Suite à la diffusion d’informations parues dans le journal ivoirien « Le Nouveau Réveil » - proche du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP)- daté du vendredi 24 décembre 2010, relatives à la situation politique en Côte d’Ivoire, selon lesquelles la Direction Nationale de la Bceao pour le Mali serait intervenue dans le paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat de la Côte d’Ivoire, sur instruction du Président de la République du Mali, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa) »

Et la Bceao Mali de décliner les trois situations dans lesquelles elle serait intervenue dans le dénouement du défi du paiement des fonctionnaires ivoiriens.

« premièrement aucun mouvement de fonds n’est intervenu entre les Agences de la Bceao au Mali et certaines banques de la Côte d’Ivoire, sur ordre de la Direction Nationale, visant à alimenter les comptes de ces banques, comme le rapporte « Le Nouveau Réveil »

« deuxièmement aucune instruction n’a été donnée par la Direction Nationale de la Bceao pour le Mali pour mouvementer, via la Direction Nationale de la Bceao pour la Côte d’Ivoire, des comptes appartenant à des banques citées par « Le Nouveau Réveil ».

Enfin, « la Direction Nationale tient à rappeler n’avoir reçu aucune instruction à cet effet ».

La précision-démenti signée du directeur national vaudra son pesant d’or dans la forte spéculation en Côte d’Ivoire sur le paiement des agents du public. Le camp Ouattara avait fait d’un défi le paiement des salaires, arguant que c’est leur leader qui « détient » la signature et qu’il est le « seul » à donner ordre d’exécution de tout mouvement financier en faveur de la Côte d’Ivoire.

Jeudi et vendredi derniers le camp de Laurent Gbagbo est parvenu à payer les salaires, relevant ainsi le défi des salaires. Quelques banques s’étaient opposées au paiement le premier jour mais elles se sont exécutées vendredi à la grande satisfaction des bénéficiaires.

La Bceao, elle, a dû payer des encarts (pleine page parfois) dans certains quotidiens (à paraître lundi 27 décembre) ivoiriens pour se faire bonne conscience dans la farouche rivalité Gbagbo-Ouattara.

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