dimanche 13 mars 2011

RAFLES A KINSHASA

Suite à ce qui s’est passé à Kinshasa il y a deux semaines (l’attentat manqué contre « Joseph KABILA »), la chasse à l’homme a commencé. Elle vise principalement les ressortissants de la province de l’Equateur servant dans l’armée nationale congolaise mais aussi des civils de tous les horizons.
Pour preuve, lundi 7 mars 2011 le lieutenant AZIMA de la logistique se rend à son travail au camp militaire KOKOLO à Kinshasa. Dès son arrivée au lieu du travail, il est arrêté et emmené dans une cellule pour être interrogé sur l’attentat contre « Joseph KABILA ». il n’est pas seul parce que nous comptons 126 arrestations signalées depuis la capitale congolaise
Ce lieutenant n’est pas à sa première arrestation. Tenez ! en 2006, lui et trois autres soldats tous originaires de la province de l’Equateur étaient arrêtés et emprisonnés pendant huit mois. Leur crime ? C’est d’être originaires de cette province qui est aussi celle de Jean Pierre BEMBA l’adversaire de « KABILA » à la présidence de 2006.
Leur geôlier le général MUKALAYI, commandant de base logistique et un proche du pouvoir les avait fait arrêter soit disant qu’ils soutenaient le candidat BEMBA. Ces quatre soldats ont survécu grâce à l’intervention de l’Amnesty international. C’est ce général qui maintient le lieutenant AZIMA et bien d’autres en détention en ce moment.
Notre grande question : quand arrêterons nous ces crimes à répétition contre les Congolais ?
Au moment où nous couchons ces lignes, les rafles continuent.

Mokole Limbeni - Nguma

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