La récente interview du Colonel Richard Beiza Bamuhiga de la Police nationale a pris de cours la multitude des services de renseignements congolais peu habitués à la récolte et à l'analyse des données autour des agents en défection. La dureté des propos avancés par ce Colonel a mis en exergue l'attitude criminelle du président congolais dont le principe de gestion du pays est celui emprunté à Machiavel: la fin justifie les moyens.
Le dossier des massacres dans l'Ituri a fait coulé beaucoup d'encres et plusieurs innocents risquent de subir la rigueur de la loi pour la simple raison que la justice internationale est distribuée à qui mieux mieux en fonction des intérêts des faiseurs des rois. Pour y voir beaucoup plus clair, j'ai contacté le Colonel R. Beiza par téléphone afin d'avoir des détails sur les affirmations qu'il a avancées dans son interview accordée au site www.lemillenaireinfoplus.com. L'entretien a duré plus d'une heure et la moisson a été à la hauteur de la gravité de ce dossier.
D'entrée de jeu, ce Colonel a démontré l'inefficacité des services de renseignements de la RD Congo à la solde d'un seul individu. La multitude des services peu coordonnés réponde au doigt et à l'oeil de Kabila même si les ordres ne concernent pas la sécurité et les intérêts du pays, l'essentiel étant ses intérêts personnels ainsi que ceux de sa proche famille. L'absence de coordination de ses services est à la base du gâchis que le pays vit actuellement car chaque chef y va avec sa gomme en vue de plaire au président dictateur.
Pour avoir travaillé pendant 5 ans dans l'entourage du feu Pr Samba Kaputo, le Colonel R. Beiza a vécu des moments d'intenses activités (refroidissement des opposants) dont le point de chute a souvent été le fleuve Congo pour les corps à faire disparaître. En bon agent des services, il a gardé des preuves qu'il pourrait brandir en cas de nécessité. Il m'a même rappelé ses multiples séjour d'opérations similaires ici au Katanga où beaucoup d'éliminations physiques de citoyens (souvent innocents) portant l'étiquette "d'opposants anti patrie" et incarcérés à la prison de haute sécurité de Buluwo.
Mon interlocuteur m'a confirmé que son interview a paniqué sérieusement les services de renseignements congolais au point que le Conseiller spécial du président, M. Pierre Lumbi Okongo, l'a
appelé au téléphone au lendemain de la publication de son interview sur le net. Le message était clair: "Colonel Beiza, pourquoi as-tu fait publier ce genre de déclarations dans la presse? Je te demande d'arrêter avec ce dossier sensible et de remettre les preuves que tu détiens à un émissaire que je vais expédier directement sur Kampala".
Pour toute réponse, le Colonel Beiza lui dira que le vin est tiré et qu'il faut à tout prix le boire: pas question de faire marche arrière car des innocents sont en train d'être sacrifiés par le régime sanguinaire de Joseph Kabila. Le Conseiller spécial M.Pierre Lumbi a été tellement choqué par cette réponse qu'il a coupé la communication après avoir proféré des menaces verbales au Colonel Beiza. Ce dernier sait que la machine criminelle est désormais en marche et que rien ne pourra la stopper.
Le Colonel Beiza m'a rassuré qu'il n'a pas peur de ces menaces car les services congolais sont tellement désorganisés qu'il saura ce qui se trame à son endroit grâce aux relations qu'il a continué à entretenir avec les barbouzes de Joseph Kabila. Ce dernier étant tellement primaire dans ses réactions que certains membres de son entourage en ont profité pour soit régler leurs propres comptes soit prévenir les proches de l'imminence d'une opération sanguinaire car personne n'est à l'abris des colères intempestives du raïs.
Et pour démontrer le dégré inoui d'amateurisme des services de Kinshasa, les relations du Colonel Beiza lui ont souflé le nom d'un des probables exécuteurs de son refroidissement en la personne du fameux Colonel Kakolele. Ce dernier devrait bien se tenir car les services ougandais sont à ses trousses et il le sait très bien. Du reste, le Colonel, en agent aguerri, m'a confirmé avoir réorganiser son mode de vie à Kampala en fonction des menaces qui planent sur sa vie et celle de sa famille. Que cela soit bien compris pour ces "James Bond" kabilisés.
Par ailleurs, le Colonel Beiza m'a informé de la panique qui a traversé certains des anciens collaborateurs de Joseph Kabila impliqués dans le même dossier. C'est le cas du ministre Mbusa Nyamwisi, des généraux John Numbi (encore un dossier en plus), Kisempia et de Vital Kamerhe: ils devront répondre de leurs actes auprès de la CPI où des déclarations du même genre ont été fournies par les prévenus Ngujolo et Katanga. Certains dans l'entourage de Mbusa commencent à délier les langues en disant que leur idole n'acceptera jamais de supporter seul le fardeau et qu'il est prêt à tout déballage au cas où Joseph Kabila serait épargné dans ce dossier grâce à ses parrains occidentaux (s'il en a encore!).
Le Colonel Beiza m'a révélé que le dossier est très sensible et que son sort pourrait se jouer sur le plateau des intérêts réciproques entre l'Ouganda et la RD Congo surtout en ce moment-ci où des divergences de vue planent au sujet du dossier pétrole. Joseph Kabila, se sentant blessé dans son amour propre à l'aube d'une campagne électorale qu'il compte mener à bien, peut demander son extradition en échange d'intérêts économiques.
Les autorités ougandaises ont fait du dossier pétrole une priorité absolue et tout arrangement dans ce domaine en échange de quoique ce soit est le bienvenu évidemment. Mais le Colonel estime que le dossier des massacres est tellement suivi, commenté, documenté auprès de la CPI et les commanditaires nommément connus qu'il serait hasardeux que les deux capitales s'échangent un exilé contre un contrat de pétrole. Toutefois la prudence est de mise dans le chef du Colonel qui sait pertinemment bien qu'il devrait désormais marcher sur des oeufs à Kampala.
Le Colonel Richard Beiza m'a demandé de faire une large diffusion de l'entretien téléphonique en informant aux sceptiques qu'il détient des preuves matérielles sur tout ce qu'il avance au sujet des crimes perpétrés par Joseph Kabila sur des citoyens congolais. Le temps viendra où tout sera clarifié et il espère qu'un printemps congolais n'est plus loin comme celui des peuples arabes. Il appelle tous les congolais à se défaire de cette peur idiote qui les bloque constamment afin de dégager définitivement le criminel machiavélique Joseph Kabila.
Ce n'est qu'à ce prix que la RD Congo pourra devenir un acteur principal dans le concert des nations.
Jean MULONGO Mbuyu
Leconfidentiel
Mise en ligne le 29 avril 2011
Le dossier des massacres dans l'Ituri a fait coulé beaucoup d'encres et plusieurs innocents risquent de subir la rigueur de la loi pour la simple raison que la justice internationale est distribuée à qui mieux mieux en fonction des intérêts des faiseurs des rois. Pour y voir beaucoup plus clair, j'ai contacté le Colonel R. Beiza par téléphone afin d'avoir des détails sur les affirmations qu'il a avancées dans son interview accordée au site www.lemillenaireinfoplus.com. L'entretien a duré plus d'une heure et la moisson a été à la hauteur de la gravité de ce dossier.
D'entrée de jeu, ce Colonel a démontré l'inefficacité des services de renseignements de la RD Congo à la solde d'un seul individu. La multitude des services peu coordonnés réponde au doigt et à l'oeil de Kabila même si les ordres ne concernent pas la sécurité et les intérêts du pays, l'essentiel étant ses intérêts personnels ainsi que ceux de sa proche famille. L'absence de coordination de ses services est à la base du gâchis que le pays vit actuellement car chaque chef y va avec sa gomme en vue de plaire au président dictateur.
Pour avoir travaillé pendant 5 ans dans l'entourage du feu Pr Samba Kaputo, le Colonel R. Beiza a vécu des moments d'intenses activités (refroidissement des opposants) dont le point de chute a souvent été le fleuve Congo pour les corps à faire disparaître. En bon agent des services, il a gardé des preuves qu'il pourrait brandir en cas de nécessité. Il m'a même rappelé ses multiples séjour d'opérations similaires ici au Katanga où beaucoup d'éliminations physiques de citoyens (souvent innocents) portant l'étiquette "d'opposants anti patrie" et incarcérés à la prison de haute sécurité de Buluwo.
Mon interlocuteur m'a confirmé que son interview a paniqué sérieusement les services de renseignements congolais au point que le Conseiller spécial du président, M. Pierre Lumbi Okongo, l'a
appelé au téléphone au lendemain de la publication de son interview sur le net. Le message était clair: "Colonel Beiza, pourquoi as-tu fait publier ce genre de déclarations dans la presse? Je te demande d'arrêter avec ce dossier sensible et de remettre les preuves que tu détiens à un émissaire que je vais expédier directement sur Kampala".
Pour toute réponse, le Colonel Beiza lui dira que le vin est tiré et qu'il faut à tout prix le boire: pas question de faire marche arrière car des innocents sont en train d'être sacrifiés par le régime sanguinaire de Joseph Kabila. Le Conseiller spécial M.Pierre Lumbi a été tellement choqué par cette réponse qu'il a coupé la communication après avoir proféré des menaces verbales au Colonel Beiza. Ce dernier sait que la machine criminelle est désormais en marche et que rien ne pourra la stopper.
Le Colonel Beiza m'a rassuré qu'il n'a pas peur de ces menaces car les services congolais sont tellement désorganisés qu'il saura ce qui se trame à son endroit grâce aux relations qu'il a continué à entretenir avec les barbouzes de Joseph Kabila. Ce dernier étant tellement primaire dans ses réactions que certains membres de son entourage en ont profité pour soit régler leurs propres comptes soit prévenir les proches de l'imminence d'une opération sanguinaire car personne n'est à l'abris des colères intempestives du raïs.
Et pour démontrer le dégré inoui d'amateurisme des services de Kinshasa, les relations du Colonel Beiza lui ont souflé le nom d'un des probables exécuteurs de son refroidissement en la personne du fameux Colonel Kakolele. Ce dernier devrait bien se tenir car les services ougandais sont à ses trousses et il le sait très bien. Du reste, le Colonel, en agent aguerri, m'a confirmé avoir réorganiser son mode de vie à Kampala en fonction des menaces qui planent sur sa vie et celle de sa famille. Que cela soit bien compris pour ces "James Bond" kabilisés.
Par ailleurs, le Colonel Beiza m'a informé de la panique qui a traversé certains des anciens collaborateurs de Joseph Kabila impliqués dans le même dossier. C'est le cas du ministre Mbusa Nyamwisi, des généraux John Numbi (encore un dossier en plus), Kisempia et de Vital Kamerhe: ils devront répondre de leurs actes auprès de la CPI où des déclarations du même genre ont été fournies par les prévenus Ngujolo et Katanga. Certains dans l'entourage de Mbusa commencent à délier les langues en disant que leur idole n'acceptera jamais de supporter seul le fardeau et qu'il est prêt à tout déballage au cas où Joseph Kabila serait épargné dans ce dossier grâce à ses parrains occidentaux (s'il en a encore!).
Le Colonel Beiza m'a révélé que le dossier est très sensible et que son sort pourrait se jouer sur le plateau des intérêts réciproques entre l'Ouganda et la RD Congo surtout en ce moment-ci où des divergences de vue planent au sujet du dossier pétrole. Joseph Kabila, se sentant blessé dans son amour propre à l'aube d'une campagne électorale qu'il compte mener à bien, peut demander son extradition en échange d'intérêts économiques.
Les autorités ougandaises ont fait du dossier pétrole une priorité absolue et tout arrangement dans ce domaine en échange de quoique ce soit est le bienvenu évidemment. Mais le Colonel estime que le dossier des massacres est tellement suivi, commenté, documenté auprès de la CPI et les commanditaires nommément connus qu'il serait hasardeux que les deux capitales s'échangent un exilé contre un contrat de pétrole. Toutefois la prudence est de mise dans le chef du Colonel qui sait pertinemment bien qu'il devrait désormais marcher sur des oeufs à Kampala.
Le Colonel Richard Beiza m'a demandé de faire une large diffusion de l'entretien téléphonique en informant aux sceptiques qu'il détient des preuves matérielles sur tout ce qu'il avance au sujet des crimes perpétrés par Joseph Kabila sur des citoyens congolais. Le temps viendra où tout sera clarifié et il espère qu'un printemps congolais n'est plus loin comme celui des peuples arabes. Il appelle tous les congolais à se défaire de cette peur idiote qui les bloque constamment afin de dégager définitivement le criminel machiavélique Joseph Kabila.
Ce n'est qu'à ce prix que la RD Congo pourra devenir un acteur principal dans le concert des nations.
Jean MULONGO Mbuyu
Leconfidentiel
Mise en ligne le 29 avril 2011
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