APRIL 30, 2011 12:42 AM
NOTE DE LA RÉDACTION: En guise de devoir de mémoire et dans le but de susciter une réflexion, Pensées Noires publie cette lettre très controversée de 2006-2007, rédigée (à l’évidence) par un frère Blanc inconnu, publiée sur internet par Dr Arthur Lewin du Département “Black and Hispanics Studies” de Baruch College (City University of New York) et lue pour la première fois sur une radio de New York, en 2007…
NOTE DE LA RÉDACTION: En guise de devoir de mémoire et dans le but de susciter une réflexion, Pensées Noires publie cette lettre très controversée de 2006-2007, rédigée (à l’évidence) par un frère Blanc inconnu, publiée sur internet par Dr Arthur Lewin du Département “Black and Hispanics Studies” de Baruch College (City University of New York) et lue pour la première fois sur une radio de New York, en 2007…
“LES NOIRS NE LISENT PAS, ILS SONT TOUJOURS NOS ESCLAVES!”
Nous pouvons continuer à tirer profit des Noirs sans esclavage physique. Observez les méthodes de servitude qu’ils utilisent sur eux-mêmes: l’ignorance, la cupidité et l’égoïsme.
1) Leur IGNORANCE est la première arme à notre disposition pour dominer sur eux. Un grand homme a déclaré « la meilleure façon de cacher quelquechose aux Noirs est de le mettre dans un livre ». Nous vivons actuellement l’age de l’information. Ils ont l’opportunité de lire n’importe quel livre sur n’importe quel sujet en rapport avec leurs efforts de conquête de liberté, mais ils refusent de lire.
Il existe d’innombrables livres disponibles chez Borders, Barnes & Noble et sur Amazon.com, sans mentionner leurs propres librairies spécialisées sur les questions noires, qui fournissent des oeuvres de grande valeur, susceptibles de leur permettre d’atteindre une certaine autonomie économique (chose qui devrait être, en fait, intégrée à leur lutte), mais peu d’entre eux lisent de façon soutenue, quand bien même ils lisent.
2) Leur CUPIDITÉ est la seconde arme à notre disposition pour dominer sur eux. Les Noirs, depuis l’abolition de l’esclavage, ont eu de grandes sommes d’argent à leur disposition.
L’an dernier [2006, ndlr], pendant la période de Noël, ils ont dépensé 10 milliards de dollars des 450 milliards de dollars qui représentent leur revenu annuel (soit 2,22%).
N’importe lequel d’entre nous peut les utiliser comme marché cible pour n’importe quel projet d’entreprise nous pourrions avoir, peu importe qu’il soit farfelus; ils viendront toujours consommer. Étant principalement un peuple de consommateurs, ils agissent entièrement sur la base de la cupidité. Ils désirent toujours en posséder davantage sans penser le moins du monde à épargner.
Au lieu de démarrer une entreprise, ils préfèrerent s’acheter de nouvelles paires de chaussures. Certains d’entre-eux vont jusqu’à négliger leurs propres enfants pour se procurer les derniers modèles Tommy Hilfiger ou Fubu et ils croient toujours qu’avoir une Mercedes-Benz et vivre dans une grande maison leur octroie un certain “statut”ou que cela signifie qu’ils ont ainsi réalisé leur rêve. Ils sont stupides! La grande majorité de leur communautés vivent toujours dans la misère parce que leur amour des choses matérielles les empêche de développer leurs communautés collectivement.
Grâce à BET [Black Entertainment Television, chaîne de télévision "noire" mais possédée par Viacom, groupe multimedia "blanc"; ndlr] et à leurs autres médias noirs qui souvent leur transmettent des images destructives [d'eux-mêmes], nous continuerons de tirer d’eux d’immenses profits comme ceux gagnés par Tommy Hilfiger et Nike (Tommy Hilfiger s’est même moqué d’eux, en disant qu’il ne veut pas leur argent, et voyez combien ces idiots dépensent encore plus d’argent à s’acheter des vêtements signés Tommy Hilfiger!) [cette rumeur a été démentie par Tommy Hilfiger, ndlr]. Ils continueront de s’exhiber les uns devant les autres pendant que nous [Blancs, ndlr] construisons des communautés plus fortes avec les profits des entreprises que nous leur mettont à disposition.
3. Leur ÉGOÏSME, enraciné en eux depuis le temps de l’esclavage, est une autre des manières par lesquelles nous pouvons les dominer. L’un d’entre eux, W.E.B. DuBois, disait qu’il existait une désunion viscérale dans leur culture. Il appellait ce concept le “Dixième Talentueux” ["Talented Tenth"]. Il avait raison quand il estimait [en 1903, ndlr] qu’il y avait un groupe d’entre eux qui avait atteint une certaine “forme” de succès. Cependant, ce groupe n’a pas compris l’entiereté de son oeuvre. Ce groupe n’a pas lu que le “Dixième Talentueux” était sensé aider les “90 % Non-Talentueux” à obtenir une meilleure qualité de vie.
Au contraire, ce groupe a créé une nouvelle classe, la classe des Buppies ([des parvenus, ndlr] qui regarde ses frères de haut ou les aident avec condescandance. Ils ne réussiront jamais ce que nous avons réussi. Leur égoisme ne leur permet pas de travailler ensemble sur quelque projet de subtance puisse être.
Quand ils se mettent ensemble, leur égoisme laisse leur égo interrompre leurs objectifs. Leur soit-disantes organisations d’entraide semblent seulement vouloir promouvoir leurs noms, sans apporter de réels changements au sein de leurs communautés.
Ils sont heureux de siéger, lors de conférences ou de conventions, dans nos hôtels, discutant de ce qu’ils projettent faire, en récompensant non pas les meilleurs réalisations, mais les meilleurs discours. Leur égoisme a t-il une fin? Ils refusent obstinément de se rendre compte que TOGETHER EACHACHIEVES MORE (TEAM) [unis chacun accompli plus; ndlr].
Ils ne comprennent pas qu’un tel n’est pas mieux qu’un autre à cause de ce qu’il possède; d’ailleurs la plupart de ces Buppies [parvenus; ndlr] sont à un ou deux chèques [salaire, revenu; ndlr] de la pauvreté. Toutes ces choses étant sous le contrôle de nos stylos, dans nos bureaux et dans nos espaces à nous.
Oui, nous continuerons à les dominer, tant qu’ils refusent de lire et qu’ils préfèrent acheter tout ce qu’ils veulent et continuer ainsi de croire qu’ils “aident” leurs communautés, en s’affiliant à des organisations qui ne font rien d’autre que tenir de luxueuses conventions dans nos hôtels.
Soit dit en passant, ne vous inquiétez pas que l’un d’entre eux lise cette lettre, souvenez-vous, “ILS NE LISENT PAS!!!”
Lire la version anglaise originale “They Are Still Our Slaves” ici
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