La principale erreur écrivait Hannah Arendt, est de croire que la Vérité est une conclusion à laquelle on arrive au terme d’un processus de réflexion. La Vérité, au contraire, est toujours le point de départ. A l’heure où la RD Congo s’achemine vers les élections, la question du choix, de la pluralité des perspectives correspondant à la pluralité des points de vue coexistants dans notre société ne doit pas passer sous silence d’acteurs avertis et des plumes malgré les pressions, censures et concurrences qui pèsent sur eux. Si dans nos grands ensembles, on rencontre des personnes dont la position s’incline à une vision déchirée et divisée contre elle-même, il ne suffit pas de rendre raison de leurs points de vue saisis à l’état séparé, il faut le confronter à la réalité pour faire apparaitre la lucidité intéressée et partielle de la polémique.
"Bilan calamiteux"
Face à l’autre, où à son point de vue vécu comme violence, le passage vers un positionnement personnel s’opère, en règle générale, dans l’expérience que l’on fait d’avoir prise sur ses choix. Avoir prise sur son choix, c’est s’ouvrir à une représentation complexe et multiple des choix fondés sur les mêmes réalités dans des discours différents, parfois inconciliables. Cette analyse n’a rien d’un relativisme subjectiviste, elle est ancrée dans la réalité de notre pays (RD Congo) où l’espace public reste l’apanage de la loi du plus fort alors que, dans les zones cachées s’intensifient la détresse des populations abandonnées à leur sort et les dominations d’une classe dirigeante incapable de respecter même ses propres lois ! C’est bien leur choix. Accepterions-nous que d’autres personnes aient des choix différents que les nôtres ?
La voie de la démocratie ou vers la démocratie se consolide lorsqu’on se met à l’évidence que son point de vue n’est qu’une goutte d’eau au milieu de l’océan de congolaises et congolais épris de liberté et des valeurs républicaines. A l’approche des échéances électorales dans notre pays, à ce moment où chacun de nous se voit sommé de réussir le pari pour léguer à ce peuple, en mal-être, les socles d’un Etat de droit, gage d’un mieux-être, je crois profondément qu’on ne peut réparer les dégâts de la destruction consciente ou inconsciente de ce vaste pays avec les mêmes auteurs de cette barbarie. Tout en respectant les points de vue des autres, je constate malheureusement que le bilan des gouvernants actuels est calamiteux et je ne m’étonne pas qu’ils soient sévèrement sanctionnés par la population lors des prochains scrutins.
L’économie de pillage
La RDC est devenue un «Non-Etat» où sévit d’économie parallèle et maffieuse internationale, favorisée par un gouvernement moribond et le règne d’un monde sans partage ni loi. On voit ainsi se développer dans notre pays sous l’œil d’artiste bien averti de nouvelles configurations conglomérales correspondant à des pratiques déloyales face aux règles anciennes mises en place par les grands oligopoles, l’économie de pillage assurée par un consortium d’hommes d’affaires, de mercenaires, vendeurs d’armes, tout un circuit mafieux qui est en pleine recrudescence dans notre pays sous un silence étonnant des dirigeants actuels!
Dans cette jungle de la peste, les hommes politiques capables de comprendre et d’exprimer les attentes et les revendications de leurs concitoyens se font de plus en plus rares. L’opposition qui doit refléter l’image d’une alternance crédible de changement est minée de l’intérieur par des agendas truffés dont seuls empires du mal en détiennent le secret. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que rien n’est moins innocent que le laisser-faire : s’il est vrai que par manque d’un candidat unique de l’opposition qu’on s’accorde à reconduire l’équipe actuelle au pouvoir, responsable des souffrances les plus cruelles de nos populations, et si nous pensons que ceux qui règnent en maitre sous l’emprise de la terreur depuis 10 ans sur l’échiquier de ce vaste pays sans en maitriser les contours ne peuvent pas être enrayer pour permettre à ce peuple de redresser son front vers un Etat de droit où régnera la démocratie, la liberté et la solidarité, si nous ne donnons pas à notre peuple le pouvoir afin qu’il puisse en toute liberté se choisir un dirigeant responsable qui le conduira vers son rêve de la démocratie et du progrès social, si nous ne lui fournissons pas de supports actionnels et réflexifs qui sont en mesure de lui procurer les moyens rationnels d’utiliser pleinement sa liberté, alors, nous sommes coupables de non-assistance à personne en danger.
"Bilan calamiteux"
Face à l’autre, où à son point de vue vécu comme violence, le passage vers un positionnement personnel s’opère, en règle générale, dans l’expérience que l’on fait d’avoir prise sur ses choix. Avoir prise sur son choix, c’est s’ouvrir à une représentation complexe et multiple des choix fondés sur les mêmes réalités dans des discours différents, parfois inconciliables. Cette analyse n’a rien d’un relativisme subjectiviste, elle est ancrée dans la réalité de notre pays (RD Congo) où l’espace public reste l’apanage de la loi du plus fort alors que, dans les zones cachées s’intensifient la détresse des populations abandonnées à leur sort et les dominations d’une classe dirigeante incapable de respecter même ses propres lois ! C’est bien leur choix. Accepterions-nous que d’autres personnes aient des choix différents que les nôtres ?
La voie de la démocratie ou vers la démocratie se consolide lorsqu’on se met à l’évidence que son point de vue n’est qu’une goutte d’eau au milieu de l’océan de congolaises et congolais épris de liberté et des valeurs républicaines. A l’approche des échéances électorales dans notre pays, à ce moment où chacun de nous se voit sommé de réussir le pari pour léguer à ce peuple, en mal-être, les socles d’un Etat de droit, gage d’un mieux-être, je crois profondément qu’on ne peut réparer les dégâts de la destruction consciente ou inconsciente de ce vaste pays avec les mêmes auteurs de cette barbarie. Tout en respectant les points de vue des autres, je constate malheureusement que le bilan des gouvernants actuels est calamiteux et je ne m’étonne pas qu’ils soient sévèrement sanctionnés par la population lors des prochains scrutins.
L’économie de pillage
La RDC est devenue un «Non-Etat» où sévit d’économie parallèle et maffieuse internationale, favorisée par un gouvernement moribond et le règne d’un monde sans partage ni loi. On voit ainsi se développer dans notre pays sous l’œil d’artiste bien averti de nouvelles configurations conglomérales correspondant à des pratiques déloyales face aux règles anciennes mises en place par les grands oligopoles, l’économie de pillage assurée par un consortium d’hommes d’affaires, de mercenaires, vendeurs d’armes, tout un circuit mafieux qui est en pleine recrudescence dans notre pays sous un silence étonnant des dirigeants actuels!
Dans cette jungle de la peste, les hommes politiques capables de comprendre et d’exprimer les attentes et les revendications de leurs concitoyens se font de plus en plus rares. L’opposition qui doit refléter l’image d’une alternance crédible de changement est minée de l’intérieur par des agendas truffés dont seuls empires du mal en détiennent le secret. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que rien n’est moins innocent que le laisser-faire : s’il est vrai que par manque d’un candidat unique de l’opposition qu’on s’accorde à reconduire l’équipe actuelle au pouvoir, responsable des souffrances les plus cruelles de nos populations, et si nous pensons que ceux qui règnent en maitre sous l’emprise de la terreur depuis 10 ans sur l’échiquier de ce vaste pays sans en maitriser les contours ne peuvent pas être enrayer pour permettre à ce peuple de redresser son front vers un Etat de droit où régnera la démocratie, la liberté et la solidarité, si nous ne donnons pas à notre peuple le pouvoir afin qu’il puisse en toute liberté se choisir un dirigeant responsable qui le conduira vers son rêve de la démocratie et du progrès social, si nous ne lui fournissons pas de supports actionnels et réflexifs qui sont en mesure de lui procurer les moyens rationnels d’utiliser pleinement sa liberté, alors, nous sommes coupables de non-assistance à personne en danger.
Oscar Mpoyi, Assistant social & Master en ingénierie et Action sociales
© Congoindépendant 2003-2011
© Congoindépendant 2003-2011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire