Ce samedi 23 juillet, la révolte populaire du 23 juin aura un mois. Les forces vives, composées de l’opposition et de la Société civile, et les partisans d’Abdoulaye Wade comptent célébrer l’évènement. Une commémoration qui retient tout un pays en haleine.
A ce rythme, chaque 23 du mois sera une occasion de commémorer au Sénégal. Après le 23 juin, le 23 juillet est parti pour être une date-repère dans l’histoire du Sénégal.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette date une journée à haut risque pour le Sénégal. Malgré les appels au calme de certains guides religieux et leaders d’opinion, l’ambiance est électrique.
C’est d’abord, la majorité présidentielle qui, la première, a annoncé un méga meeting sur la Voie de dégagement nord, à côté de la permanence du Parti démocratique sénégalais. Le pouvoir a pris ses dispositions pour faire de son méga meeting sur la Vdn un succès monumental. 1 milliard de francs CFA (plus d’un millions cinq cents mille euros) a été mobilisé pour que Pape Diop, le président du Sénat, et Souleymane Ndéné Ndiaye, le Premier ministre, fassent le plein. Des convois de militants viendront des quatre coins du pays pour montrer à Wade qu’il est encore dans le cœur du peuple.
Ensuite, le Mouvement du 23 juin, réunissant les forces vives, a décidé de ne pas laisser le camp présidentiel occuper la rue à sa guise. Elle avait décidé dans un premier temps d’organiser un sit-in à la place de l’Indépendance pour dire « Non à un troisième mandat du président Wade». Entre temps, le ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, dont la démission est réclamée par le Mouvement du 23 juin, a sorti un arrêté pour interdire toute forme de manifestations dans le périmètre du Plateau. Une mesure qui s’explique par la volonté de protéger les institutions de la République d’un éventuel saccage et d’éviter un remake des violentes manifestations du 23 juin. Le quartier du Plateau, concerné par l’interdiction, abrite la présidence, le building administratif, siège du gouvernement, l’Assemblée nationale, le Sénat et d’autres édifices publics.
Macky Sall, le président de l’Alliance pour la République (Opposition), s’est insurgé contre cette décision du gouvernement qui, selon lui, fait de la diversion.
« Le droit de manifester est bien inscrit dans la Constitution de ce pays et il est inaliénable. Le ministre de l’Intérieur est libre d’empêcher la marche sur certains axes mais l’annuler je n’y pense même pas parce qu’il ne peut pas. Le Pds ne peut pas organiser sa manifestation et empêcher l’opposition d’en faire autant, cela ne relève d’aucune intelligence « , déclare-t-il.
Pour ne pas en rajouter, le Mouvement du 23 juin a décidé de délocaliser sa manifestation à la Place de l’Obélisque
Cette place est située à quelques encablures de la Vdn où se tiendra le méga meeting du parti au pouvoir. Cette proximité fait craindre des risques d’affrontement entre les deux camps même si les manifestations sont prévues à des heures différentes. Le sit-in de l’opposition est prévue de 09 heures à 14 heures alors que le meeting du pouvoir débute à 16 heures.
Les propos tenus par Abdoulaye Wade dans le quotidien catholique français La Croix ne sont pas de nature à calmer le jeu.
Abdoulaye Wade y déclare, entre autres, que son départ précipiterait le Sénégal dans un chaos pire qu’en Côte d’Ivoire, que son fils est meilleur que les leaders de l’opposition et que l’idée de le voir président un jour ne lui déplait pas. Autant de déclarations, qui selon le rappeur Fou Malade du mouvement Y en a marre, indiquent que Abdoulaye Wade n’a pas encore abandonné son projet de dévolution dynastique.
« Le président nie tout aux Sénégalais qui ne représentent rien à ses yeux. Il n y a que son fils qui compte. Cela prouve qu’il a encore fait du Wax Waxet (expression utilisée par Wade dans son discours du 14 juillet et qui signifie « je l’ai dit mais je suis libre de me dédire ») et que son projet de dévolution dynastique tient toujours », soutient le rappeur.
Ndeye Khady LoA ce rythme, chaque 23 du mois sera une occasion de commémorer au Sénégal. Après le 23 juin, le 23 juillet est parti pour être une date-repère dans l’histoire du Sénégal.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette date une journée à haut risque pour le Sénégal. Malgré les appels au calme de certains guides religieux et leaders d’opinion, l’ambiance est électrique.
C’est d’abord, la majorité présidentielle qui, la première, a annoncé un méga meeting sur la Voie de dégagement nord, à côté de la permanence du Parti démocratique sénégalais. Le pouvoir a pris ses dispositions pour faire de son méga meeting sur la Vdn un succès monumental. 1 milliard de francs CFA (plus d’un millions cinq cents mille euros) a été mobilisé pour que Pape Diop, le président du Sénat, et Souleymane Ndéné Ndiaye, le Premier ministre, fassent le plein. Des convois de militants viendront des quatre coins du pays pour montrer à Wade qu’il est encore dans le cœur du peuple.
Ensuite, le Mouvement du 23 juin, réunissant les forces vives, a décidé de ne pas laisser le camp présidentiel occuper la rue à sa guise. Elle avait décidé dans un premier temps d’organiser un sit-in à la place de l’Indépendance pour dire « Non à un troisième mandat du président Wade». Entre temps, le ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, dont la démission est réclamée par le Mouvement du 23 juin, a sorti un arrêté pour interdire toute forme de manifestations dans le périmètre du Plateau. Une mesure qui s’explique par la volonté de protéger les institutions de la République d’un éventuel saccage et d’éviter un remake des violentes manifestations du 23 juin. Le quartier du Plateau, concerné par l’interdiction, abrite la présidence, le building administratif, siège du gouvernement, l’Assemblée nationale, le Sénat et d’autres édifices publics.
Macky Sall, le président de l’Alliance pour la République (Opposition), s’est insurgé contre cette décision du gouvernement qui, selon lui, fait de la diversion.
« Le droit de manifester est bien inscrit dans la Constitution de ce pays et il est inaliénable. Le ministre de l’Intérieur est libre d’empêcher la marche sur certains axes mais l’annuler je n’y pense même pas parce qu’il ne peut pas. Le Pds ne peut pas organiser sa manifestation et empêcher l’opposition d’en faire autant, cela ne relève d’aucune intelligence « , déclare-t-il.
Pour ne pas en rajouter, le Mouvement du 23 juin a décidé de délocaliser sa manifestation à la Place de l’Obélisque
Cette place est située à quelques encablures de la Vdn où se tiendra le méga meeting du parti au pouvoir. Cette proximité fait craindre des risques d’affrontement entre les deux camps même si les manifestations sont prévues à des heures différentes. Le sit-in de l’opposition est prévue de 09 heures à 14 heures alors que le meeting du pouvoir débute à 16 heures.
Les propos tenus par Abdoulaye Wade dans le quotidien catholique français La Croix ne sont pas de nature à calmer le jeu.
Abdoulaye Wade y déclare, entre autres, que son départ précipiterait le Sénégal dans un chaos pire qu’en Côte d’Ivoire, que son fils est meilleur que les leaders de l’opposition et que l’idée de le voir président un jour ne lui déplait pas. Autant de déclarations, qui selon le rappeur Fou Malade du mouvement Y en a marre, indiquent que Abdoulaye Wade n’a pas encore abandonné son projet de dévolution dynastique.
« Le président nie tout aux Sénégalais qui ne représentent rien à ses yeux. Il n y a que son fils qui compte. Cela prouve qu’il a encore fait du Wax Waxet (expression utilisée par Wade dans son discours du 14 juillet et qui signifie « je l’ai dit mais je suis libre de me dédire ») et que son projet de dévolution dynastique tient toujours », soutient le rappeur.
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