L’union sacrée soupçonnée entre Frci et Onuci pendant la crise post-électorale n’a été que, dit-on, pour destituer le président Laurent Gbagbo afin d’installer Alassane Dramane Ouattara reconnu par la communauté internationale.
Quatre mois seulement après son arrivée au pouvoir, un grand fossé s’est creusé entre les deux forces. Au point que certains parlent aujourd’hui de divorce qui serait déjà consommé. En effet, tous les éléments des Frci ont déserté la ville de Sikensi jeudi 21 juillet dernier, dès qu’elles ont su que les forces onuciennes étaient présentes dans la cité. Ils ne sont revenus qu’après leur départ définitif. Des éléments de Frci en circulation, ont même abandonné leurs véhicules pour s’enfuir. A voir la scène se dérouler, c’était une véritable débandade. Alors que la police onucienne, en possession de quelques chars, n’étaient venue que pour vérifier certaines informations sur le terrain auprès des autorités administratives, coutumières et de la brigade de gendarmerie afin de les confronter à la réalité. Signalons que les Frci de Sikensi ne cessent de commettre des actes inhumains contre les populations. Ce sont entre autres, des tombes profanées entre Bécédi et Bacanou, l’église méthodiste attaquée à Sikensi, des jeunes et vieux innocents brulés vifs au caoutchouc à Yaobou. Sans toutefois ignorer les barrages anarchiques et un « tribunal » qu’elles ont installés pour rançonner les populations déjà appauvries par la crise armée.
Source : Notre voie du 27/07/2011 (Auteur : autres)
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