Paris- Hier samedi, Paris a connu un mouvement spécial. En effet, tous les ivoiriens de la Diaspora et amis de la Côte d’Ivoire se sont donnés rendez-vous pour exiger une foi de plus à Sarkozy la libération d’un des fils digne de l’Afrique, son Excellence le Président Laurent Gbagbo.
Depuis le mois Avril 2011, Sarkozy et L’ONU ont décidé de mettre à exécution leur plan concocté depuis des années pour faire sauter le Président digne de la Côte D’Ivoire.
Il faut rappeler que dans la guerre de succession qu’à connu la Côte d’Ivoire depuis la mort du premier président de la Côte D’Ivoire, Feu Félix Houphouët Boigny, Laurent Gbagbo était considéré comme un “taucard”, terme employé le plus souvent au jeu des chevaux (PMU). Et comme au jeu de PMU, souvent le “taucard” peut surprendre les adversaires et gagner la course.
Laurent Gbagbo, bien qu’étant le moins attendu dans cette lutte que c’était livré ceux qui se réclamaient être les plus proches disciples de Houphouët, a été celui qui a prit le pouvoir au soir d’une élection organisée par la junte militaire.
De même que l’arrivée à la tête d’une course d’un “taucard” crée un bouleversement dans les pronostics et crée même des problèmes au maître du cheval, de cette même façon, l’arrivée au pouvoir du Président Gbagbo a fait bouleverser tous les plans des colons et leurs protégés sur le terrain. Le président Gbagbo devint automatiquement une cible à descendre.
Sachons d’abord une chose, cette guerre serait venue même si c’était Feu Guéi Robert qui était au pouvoir car ceux qui se battaient ne voulaient qu’une seule chose, Alassane au pouvoir. Le Président Gbagbo, ayant eu la malchance de se retrouver là au mauvais moment et au mauvais endroit, est traité de tous les noms. Cette guerre était inévitable.
Son accession au pouvoir fit grincer beaucoup de dent, alors Paris cherchait comment le faire sauter sans que la France soit indexée, mais c’était mal compter avec la stratégie de l’homme, ce qui lui a valu le surnom de “Boulanger”. Mais “Boulanger” est mieux que “Boucher”, car le boucher voit tout le monde comme sa cible qui est la viande. Il confond viande humaine et viande animale. Il a déjoué tous les plans de Paris.
Paris, ayant échoué à toutes ses tentatives, décide donc le 11 Avril de passer à la vitesse supérieure, celle de prendre Gbagbo vif ou mort. Ainsi ce même 11 Avril, les forces françaises kidnappent le Président Gbagbo et le remettent aux mains du boucher. Depuis donc cette date, le Président Gbagbo est incarcéré et privé de tous ses droits. Il vit dans une résidence faite en prison pour la circonstance. Ne confondons pas les termes, prison et résidence surveillé.
En droit pénal, la résidence surveillée est une peine judiciaire, alternative à la prison. La peine judiciaire suppose que la personne arrêté a été informée de son délit et a un procès en cours. Cette personne est donc mise en résidence surveillée attendant son procès pour sa condamnation ou sa libération, référons nous au cas DSK. Il était en résidence surveillée.
La prison sert à retenir les prisonniers dans l’attente d’une véritable peine, et comme le montre l’attitude de ceux en face, le Président est donc en prison, attendant une véritable peine, travail qu’ils veulent octroyer à la CPI pour s’en laver les mains.
Ce rassemblement gigantesque des ivoiriens venus de partout, montre dans un premier temps que le Président Gbagbo n’a pas usurpé son titre de Président mais l’a plutôt acquis, mais aussi il a pour but principal de demander sa libération immédiate sans condition sous peine de sévère réprimande de la part de la population Ivoirienne.
Ce rassemblement n’est qu’un début et il est encore temps pour ceux là de savoir lire les évènements.
Source: Aïssatou de Bingue correspondant spécial de Infodabidjan.net
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