par Apareco Rdcongo, mardi 16 août 2011
APARECO : Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo
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Lettre ouverte A ETIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA
Président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS)
Monsieur le Président,
Je vous salue et à travers vous tous les vaillants militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social. C’est avec émotion et respect que je m’adresse à vous aujourd’hui. Et si je le fais, c’est que l’heure est grave, parce qu’à l’heure où je vous écris, le Kivu n’appartient plus à la République démocratique du Congo. Je m’adresse donc à vous sans arrière pensée, sans esprit de polémique, car votre souci, notre souci en ce moment, c’est notre maison commune : La RDC.
Vous connaissez l’histoire de notre pays mieux que moi. Depuis le 30 juin 1960, date de l’indépendance de notre pays, des fautes ont été commises dans la gestion des affaires publiques, cela a entrainé la disparition de l’Etat. Et cette situation a facilité l’agression militaire de la RDC en 1996, par la coalition des armées des certains pays voisins, avec le soutien avéré de certains lobbies politiques et financiers occidentaux.
Voilà notre part de responsabilité : l’insouciance, l’inconséquence, l’irresponsabilité, l’indiscipline, l’égoïsme de nos actes. Mais cela ne doit pas occulter la responsabilité des autres sur le péril qui guète notre nation depuis 1996. La perfidie, l’intention malveillante de certains pays voisins à l’égard de la RDC, d’une part, et la sournoiserie, la duplicité des certaines puissances occidentales, d’autres part, ont durablement hypothéqué notre souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité nationale.
L’ancien Président français Jacques CHIRAC disait : « Il est des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache ». A cet effet, les derniers propos de Herman COHEN ne laissent plus de doute sur la volonté cachée des certaines puissances d’annexer le Kivu au Rwanda ou de nous imposer le partage de nos richesses et notre espace avec ce même pays. Herman COHEN, ancien secrétaire d’Etat et aujourd’hui lobbyiste des Etats-Unis auprès de plusieurs Chefs d’Etat africains, bien que dans l’ombre, fait encore autorité dans le domaine de la diplomatie secrète américaine en Afrique. Ses propos ne sont donc pas à prendre à la légère ! Il ne s’agit pas d’un complot imaginaire, d’un hypothétique danger, mais plutôt d’une réalité politique, d’un plan réel en voie d’achèvement, d’un fait concret, qu’il faut affronter avec courage et détermination.
Voilà l’enjeu aujourd’hui, c’est notre destin commun qui est en danger ! Notre premier devoir n’est-il pas de protéger notre patrie ? Cela ne constitue-t-elle pas l’urgence nationale, une obligation sacrée ?
Nous ne doutons pas de votre capacité de gagner les vraies élections démocratiques, mais celles de 2011 ne seront ni libres, ni démocratiques. Comme en 2006, les prochaines élections sont une façade destinées à donner bonne conscience aux fossoyeurs de la République démocratique du Congo, c’est un piège de l’ennemi pour nous faire endormir derrière l’étiquète démocratie. Malheureusement, cette « vitrine » là ne suffit (ne suffira) pas à sauver notre pays.
Tant sur le plan politique que juridique, ce qui se passe en République démocratique du Congo s’appelle : L’occupation.
Monsieur le Président,
Vous êtes un combattant de la liberté, un patriote aguerri aux sacrifices, pendant 20 ans avec dignité vous avez combattu pour l’avènement de la démocratie dans notre pays, votre combat est inscrit dans la mémoire collective des congolais pour toujours, c’est un honneur pour vous. Mais aujourd’hui, la nature du combat, son ampleur, les acteurs en jeu ne sont plus les mêmes.
Les faits sont les suivants :
Le premier fait est que, nous sommes face à un complot international, comme ça été révélé par Honoré Ngbanda dans son livre « Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux ».Editions DUBOIRIS, 2004 . Le Rwanda est, plus personne n’en doute aujourd’hui, armé, aidé, soutenu, encouragé et défendu par certaines puissances occidentales et des multinationales qui partagent avec lui la convoitise et le pillage des richesses de la RDC, notre pays.
Comme en 2006, c’est par pure cynisme que ces mêmes puissances nous demandent encore d’aller aux élections qu’ils savent bien truquées d’avance par le pouvoir d’occupation en place. Cette duplicité explique leur inaction lors du bombardement par « Joseph Kabila » en 2006, de la résidence officielle de l’ancien Vice-président Jean Pierre Bemba, alors que leurs ambassadeurs et le représentant du CIAT s’y trouvaient en réunion de travail. Le deuxième fait est que, l’ennemi occupe déjà nos provinces du Nord et Sud Kivu, et il a infiltré et contrôle les institutions politiques, l’armée nationale, les services se sécurité, la territoriale, les entreprises publiques sur toute l’étendue de la RDC.
Le troisième fait est que, le Gouvernement congolais est sous la dépendance totale de l’ennemi qui a agressé et envahi notre pays dont il contrôle aujourd’hui toutes les institutions.
Aujourd’hui, l’enjeu majeur n’est pas la démocratie, ni les élections. Les élections n’étant pas une fin en soi, que valent-elles lorsque leur manipulation conduit à la disparation de l’Etat ?
Monsieur le Président,
Il s’agit ici de notre destin commun, notre devenir collectif, notre identité nationale qui sont en péril. Et ce danger est présent, il est actuel, il est imminent ! Il faut d’abord et avant tout mobiliser le peuple congolais à stopper sans délais ce danger qui pèse comme une épée de Damoclès sur notre pays et notre peuple. C’est ici une question de survie de la République démocratique du Congo ! Et, il n’appartient qu’aux congolais seuls de s’assumer avec courage et diligence.
Le peuple congolais n’attend plus qu’une chose aujourd’hui : Chasser l’occupant et remettre le Congo aux Congolais ! Le chant des Congolais partout où vous êtes passé à l’intérieur comme à l’extérieur du Congo devrait vous inviter à bien considérer leurs attentes : Ils demandent tous : « Zongisa yee na Rwanda ! » (Renvoyez-le au Rwanda !). Tout le message est-là !
Puisque la République démocratique du Congo est un Etat souverain comme tous les autres, sa souveraineté lui confère des droits : Défendre son sol et l’intégrité de son territoire, protéger ses intérêts vitaux et stratégiques ;
L’honneur de la patrie, l’intérêt supérieur de la nation, le bon sens, commandent à tous les congolais libres de résister au projet de mise à mort de l’Etat congolais, de se mobiliser par conséquent pour libérer le pays, en boutant hors du territoire national et par tous les moyens appropriés, les occupants, leurs alliés et leurs auxiliaires. C’est notre droit légitime, notre devoir patriotique, une obligation sacrée. La légalité constitutionnelle doit céder le pas à l’urgence nationale. Pour ce faire, seule l’unité d’esprit, l’unité de devoir à l’égard de la patrie nous conduiront à la victoire finale.
Bruxelles, le 16 août 2011
Vice-président National de l’APARECO
Maître NDALA WA NDALA
APARECO : Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo
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Lettre ouverte A ETIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA
Président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS)
Monsieur le Président,
Je vous salue et à travers vous tous les vaillants militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social. C’est avec émotion et respect que je m’adresse à vous aujourd’hui. Et si je le fais, c’est que l’heure est grave, parce qu’à l’heure où je vous écris, le Kivu n’appartient plus à la République démocratique du Congo. Je m’adresse donc à vous sans arrière pensée, sans esprit de polémique, car votre souci, notre souci en ce moment, c’est notre maison commune : La RDC.
Vous connaissez l’histoire de notre pays mieux que moi. Depuis le 30 juin 1960, date de l’indépendance de notre pays, des fautes ont été commises dans la gestion des affaires publiques, cela a entrainé la disparition de l’Etat. Et cette situation a facilité l’agression militaire de la RDC en 1996, par la coalition des armées des certains pays voisins, avec le soutien avéré de certains lobbies politiques et financiers occidentaux.
Voilà notre part de responsabilité : l’insouciance, l’inconséquence, l’irresponsabilité, l’indiscipline, l’égoïsme de nos actes. Mais cela ne doit pas occulter la responsabilité des autres sur le péril qui guète notre nation depuis 1996. La perfidie, l’intention malveillante de certains pays voisins à l’égard de la RDC, d’une part, et la sournoiserie, la duplicité des certaines puissances occidentales, d’autres part, ont durablement hypothéqué notre souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité nationale.
L’ancien Président français Jacques CHIRAC disait : « Il est des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache ». A cet effet, les derniers propos de Herman COHEN ne laissent plus de doute sur la volonté cachée des certaines puissances d’annexer le Kivu au Rwanda ou de nous imposer le partage de nos richesses et notre espace avec ce même pays. Herman COHEN, ancien secrétaire d’Etat et aujourd’hui lobbyiste des Etats-Unis auprès de plusieurs Chefs d’Etat africains, bien que dans l’ombre, fait encore autorité dans le domaine de la diplomatie secrète américaine en Afrique. Ses propos ne sont donc pas à prendre à la légère ! Il ne s’agit pas d’un complot imaginaire, d’un hypothétique danger, mais plutôt d’une réalité politique, d’un plan réel en voie d’achèvement, d’un fait concret, qu’il faut affronter avec courage et détermination.
Voilà l’enjeu aujourd’hui, c’est notre destin commun qui est en danger ! Notre premier devoir n’est-il pas de protéger notre patrie ? Cela ne constitue-t-elle pas l’urgence nationale, une obligation sacrée ?
Nous ne doutons pas de votre capacité de gagner les vraies élections démocratiques, mais celles de 2011 ne seront ni libres, ni démocratiques. Comme en 2006, les prochaines élections sont une façade destinées à donner bonne conscience aux fossoyeurs de la République démocratique du Congo, c’est un piège de l’ennemi pour nous faire endormir derrière l’étiquète démocratie. Malheureusement, cette « vitrine » là ne suffit (ne suffira) pas à sauver notre pays.
Tant sur le plan politique que juridique, ce qui se passe en République démocratique du Congo s’appelle : L’occupation.
Monsieur le Président,
Vous êtes un combattant de la liberté, un patriote aguerri aux sacrifices, pendant 20 ans avec dignité vous avez combattu pour l’avènement de la démocratie dans notre pays, votre combat est inscrit dans la mémoire collective des congolais pour toujours, c’est un honneur pour vous. Mais aujourd’hui, la nature du combat, son ampleur, les acteurs en jeu ne sont plus les mêmes.
Les faits sont les suivants :
Le premier fait est que, nous sommes face à un complot international, comme ça été révélé par Honoré Ngbanda dans son livre « Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux ».Editions DUBOIRIS, 2004 . Le Rwanda est, plus personne n’en doute aujourd’hui, armé, aidé, soutenu, encouragé et défendu par certaines puissances occidentales et des multinationales qui partagent avec lui la convoitise et le pillage des richesses de la RDC, notre pays.
Comme en 2006, c’est par pure cynisme que ces mêmes puissances nous demandent encore d’aller aux élections qu’ils savent bien truquées d’avance par le pouvoir d’occupation en place. Cette duplicité explique leur inaction lors du bombardement par « Joseph Kabila » en 2006, de la résidence officielle de l’ancien Vice-président Jean Pierre Bemba, alors que leurs ambassadeurs et le représentant du CIAT s’y trouvaient en réunion de travail. Le deuxième fait est que, l’ennemi occupe déjà nos provinces du Nord et Sud Kivu, et il a infiltré et contrôle les institutions politiques, l’armée nationale, les services se sécurité, la territoriale, les entreprises publiques sur toute l’étendue de la RDC.
Le troisième fait est que, le Gouvernement congolais est sous la dépendance totale de l’ennemi qui a agressé et envahi notre pays dont il contrôle aujourd’hui toutes les institutions.
Aujourd’hui, l’enjeu majeur n’est pas la démocratie, ni les élections. Les élections n’étant pas une fin en soi, que valent-elles lorsque leur manipulation conduit à la disparation de l’Etat ?
Monsieur le Président,
Il s’agit ici de notre destin commun, notre devenir collectif, notre identité nationale qui sont en péril. Et ce danger est présent, il est actuel, il est imminent ! Il faut d’abord et avant tout mobiliser le peuple congolais à stopper sans délais ce danger qui pèse comme une épée de Damoclès sur notre pays et notre peuple. C’est ici une question de survie de la République démocratique du Congo ! Et, il n’appartient qu’aux congolais seuls de s’assumer avec courage et diligence.
Le peuple congolais n’attend plus qu’une chose aujourd’hui : Chasser l’occupant et remettre le Congo aux Congolais ! Le chant des Congolais partout où vous êtes passé à l’intérieur comme à l’extérieur du Congo devrait vous inviter à bien considérer leurs attentes : Ils demandent tous : « Zongisa yee na Rwanda ! » (Renvoyez-le au Rwanda !). Tout le message est-là !
Puisque la République démocratique du Congo est un Etat souverain comme tous les autres, sa souveraineté lui confère des droits : Défendre son sol et l’intégrité de son territoire, protéger ses intérêts vitaux et stratégiques ;
L’honneur de la patrie, l’intérêt supérieur de la nation, le bon sens, commandent à tous les congolais libres de résister au projet de mise à mort de l’Etat congolais, de se mobiliser par conséquent pour libérer le pays, en boutant hors du territoire national et par tous les moyens appropriés, les occupants, leurs alliés et leurs auxiliaires. C’est notre droit légitime, notre devoir patriotique, une obligation sacrée. La légalité constitutionnelle doit céder le pas à l’urgence nationale. Pour ce faire, seule l’unité d’esprit, l’unité de devoir à l’égard de la patrie nous conduiront à la victoire finale.
Bruxelles, le 16 août 2011
Vice-président National de l’APARECO
Maître NDALA WA NDALA
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