22 août 2011
Qui est responsable de l’exfiltration de Stavros Papaioannou ? C’est du moins la question que tout le monde, surtout les victimes du crash, sont en droit de se poser, surtout que ce dernier serait invisible à Kinshasa. Pendant ces temps et selon une certaine opinion, on interdirait au Directeur général de la RVA de sortir le pays, lui a des contacts à nouer pour le bonheur de son entreprise. Plus d’un mois après le crash, les victimes ou leurs ayant-droit seraient toujours abandonnés à leur triste sort. Et ce, en dépit du fait que les conventions internationales obligent au transporteur de payer aux victimes ou à leurs ayants-droit l’indemnisation ou une avance proportionnelle au préjudice subi au plus tard quinze jours après l’identification de la victime.
C’est ici que les responsables du pays devront expliquer à l’opinion publique pourquoi cette exfiltration intervient au moment si délicat, qui correspond avec la publication d’un rapport préliminaire établissant les responsabilités dans le chef des responsables de la compagnie d’aviation Hewa Bora, du pilote et des services aéroportuaires. S’il est établit que M. Stavros s’est réellement exfiltré, que deviennent les victimes ? Délaissées, elles ne seront sans doute jamais indemnisées. Exactement comme celles du crash du 15 avril 2008, intervenu à Goma. Qui le ferait ? Ce n’est certainement pas le fameux BAI, le Bureau d’Assurance Internationale appartenant au D-g de HBA, Stavros Papaioannou.
Il sied de souligner que le Gréco-r-dCongolais assurait ses avions chez HBA. D’ailleurs, les documents fournis par les différents services contactés (AAC, RVA et HBA) renseignent que l’assurance a été souscrite auprès de Aviation Risk Managers (ARM). A ce stade, la réparation des préjudices causés aurait dû être faite par ARM dont la police d’assurance souscrite était valable jusqu’au 31 juillet 2011. Mais c’est plutôt le Bureau d’Assurance International (B.A.I), société créée par le patron de Hewa Bora, qui a pris l’engagement de faciliter l’indemnisation des victimes par le consortium des assureurs basés à Londres (Kiln, Brit, Liberty, Aegis, QBE, Canopius). Mais pour la commission, cette diversion qui inquiète risque de cacher des surprises désagréables par rapport à la concrétisation de l’indemnisation. Ceci rejoint notre crainte, car nous nous sommes dit que si l’avion était assuré à travers B.A.I, un capital de 55 millions de Francs congolais est largement insuffisant pour couvrir le type d’opération de HBA avec sa flotte et l’accident en question.
L’Avenir
Qui est responsable de l’exfiltration de Stavros Papaioannou ? C’est du moins la question que tout le monde, surtout les victimes du crash, sont en droit de se poser, surtout que ce dernier serait invisible à Kinshasa. Pendant ces temps et selon une certaine opinion, on interdirait au Directeur général de la RVA de sortir le pays, lui a des contacts à nouer pour le bonheur de son entreprise. Plus d’un mois après le crash, les victimes ou leurs ayant-droit seraient toujours abandonnés à leur triste sort. Et ce, en dépit du fait que les conventions internationales obligent au transporteur de payer aux victimes ou à leurs ayants-droit l’indemnisation ou une avance proportionnelle au préjudice subi au plus tard quinze jours après l’identification de la victime.
C’est ici que les responsables du pays devront expliquer à l’opinion publique pourquoi cette exfiltration intervient au moment si délicat, qui correspond avec la publication d’un rapport préliminaire établissant les responsabilités dans le chef des responsables de la compagnie d’aviation Hewa Bora, du pilote et des services aéroportuaires. S’il est établit que M. Stavros s’est réellement exfiltré, que deviennent les victimes ? Délaissées, elles ne seront sans doute jamais indemnisées. Exactement comme celles du crash du 15 avril 2008, intervenu à Goma. Qui le ferait ? Ce n’est certainement pas le fameux BAI, le Bureau d’Assurance Internationale appartenant au D-g de HBA, Stavros Papaioannou.
Il sied de souligner que le Gréco-r-dCongolais assurait ses avions chez HBA. D’ailleurs, les documents fournis par les différents services contactés (AAC, RVA et HBA) renseignent que l’assurance a été souscrite auprès de Aviation Risk Managers (ARM). A ce stade, la réparation des préjudices causés aurait dû être faite par ARM dont la police d’assurance souscrite était valable jusqu’au 31 juillet 2011. Mais c’est plutôt le Bureau d’Assurance International (B.A.I), société créée par le patron de Hewa Bora, qui a pris l’engagement de faciliter l’indemnisation des victimes par le consortium des assureurs basés à Londres (Kiln, Brit, Liberty, Aegis, QBE, Canopius). Mais pour la commission, cette diversion qui inquiète risque de cacher des surprises désagréables par rapport à la concrétisation de l’indemnisation. Ceci rejoint notre crainte, car nous nous sommes dit que si l’avion était assuré à travers B.A.I, un capital de 55 millions de Francs congolais est largement insuffisant pour couvrir le type d’opération de HBA avec sa flotte et l’accident en question.
L’Avenir
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