Permettez-moi de citer le romancier marocain Driss Chraïbi :
« La noblesse du fauteuil détermine la dignité humaine de celui qui est assis dessus, aussi sûrement qu’un mets succulent provoque la dignité du ventre. »
A* RAS LE BOL
Je voudrais exprimer mon ras le bol suite à la violence du viol de notre dignité commune noire, notre chevaleresque, notre fierté, notre grandeur, notre noblesse et notre respect par des oncles toms leaderchiefs usurpateurs de notre expression pour livrer à des coûts moindres notre richesse, notre dignité, notre âme, à l’occident pour une seconde fois dans l’histoire de l’humanité de notre peuple Africain.
Je voudrais manifester ma colère diffuse, latente, résistante et révolutionnaire en appelant aux âmes et à l’esprit de nos ancêtres, aux dignes fils de l’Afrique (Soundiata Keita, Samory Touré, Chaka Zulu, Béhanzin (Gbêhanzin) , Kwame N’Krumah, Hailé Sélassié Ier, de Marcus Garvey, Frants Fanon) pour nous éclairer à faire échec à ces indignes fils de l’Afrique, pères de l’aliénation, et des dagots à Abidjan éberlués devant la lumière de l’occident comme Maïmouna à Dakar dans Abdoulaye Sadji, déconnectés de notre peuple fier, digne, blessé par les razzias de l’histoire, le mépris et l’humiliation du présent de la recolonisation de l’Afrique.
Je voudrais exprimer mon ras le bol pour la nomination à la tête de la CEDEAO, de Ouattara Alassane, le gouverneur- président nommé par l’occident à la tête de la côte d’ivoire, responsable de la mort de milliers d’ivoiriens par la rébellion et de la déportation d’un fils de l’Afrique, Laurent Gbagbo pour la justice des blancs, celui qui a tous les défauts de chef de la francafrique Houphouët Boigny, complice et comploteur de la guerre de Biafra et qui a vu mourir plus de deux millions de biafrais et de nigérians (ibos, haoussa, peuls, nago, yorouba).
Celui qui privilégie des projets de développement exogènes aux projets endogènes de l’Africain.
Je suis en colère contre l’enfant prodige de l’Afrique, aveuglé par la lumière de l’occident et de sa culture
Qui n’a pas assez de mots galvaudés pour tromper, falsifier et redéfinir le vocable avec le concours des oncles toms journalistes plus qualifiés que le ministre de la propagande « Joseph Goebbels » dans leurs JT ou leurs éditoriaux pour nous présenter les arguments inverses qui leur permettre de trahir comme Dalila ou Judas l’idéal et le développement de tout un continent pour un pouvoir d’achat ensanglanté, des enfants, des mères, des filles de l’Afrique et condamner l’avenir de leurs propres enfants et familles à demeurer esclaves.
Je voudrais exprimer ma douleur diffuse, latente, qui ne m’empêche pas de me lever le matin, d’aller travailler, de parler d’autre chose, de garder mon humour contre cet enfant prodige Alassane Ouattara avec la complicité d’un autre francophone Yaya Boni à la tête de l’UA, originaire d’ un pays qui nous a laissé un goût amer historique à la trahison d’un roi Béhanzin à la déportation, à soumettre de nouveau l’Afrique à cette aventure non terminée où les mers et les océans du monde entier entendent crier et pleurer les enfants d’Afrique arrachés au DANHOMEY jeter aux prédateurs des océans et noyés par manque de nourritures par des navires esclavagistes.
J’éprouve une gêne qui grisaille l’horizon de l’Afrique, empoissonne et détériore le climat dans nos villages, dans nos cités, et j’en appelle à toutes nos grand’mères dignes Resistances contre l’esclavage, celles qui ont mal à leur maternité à sortir à s’organiser pour faire échec à cette politique post coloniale avec une doctrine de la recolonisation où l’homme noir, vos enfants sont méprisés par le concours de certains enfants perdus, indignes qui refusent de construire vos maisons et livrent nos bijoux de famille à l’occident, de faire surveiller nos maisons par l’occident, nous faire écouter par l’occident, manifestent volontairement, égoïstement leurs intérêts personnels en parlant à notre nom, alors qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes avec la protection de l’armée occidentale.
B* Résistance :
J’en appelle à Martin Luther King, à Aimé Césaire, à Malcom X , à cheik Anta Diop, aux savants noirs, aux reines d’Afrique (Cassiopée, à Néfertiti, Hatchepsout ) de nous éclairer dans toutes les formes de résistance, (politique, économique, sociologique) à lutter contre nos frères Bounty pour l’élaboration d’un programme de dignité commune des peuples noirs dans le respect d’échange commercial, économique scientifique avec les autres peuples tout en gardant notre spécificité africaine comme les peuples d’occident, de l’Asie et d’Amérique.
Je voudrais lancer un appel à tous les noirs, à nos sœurs et frères de la diaspora, des Antilles, du continent africain, d’être des résistants, pacifiques, actifs, dans un mouvement pour la reconnaissance de notre dignité noire, en faisant échec à tous les projets de la recolonisation de la nation mère Afrique, de notre culture, de notre dignité, de notre expérimentation à la soumission pour mieux nous exploiter sous la direction des projets esclavagistes, de domination.
Mais de revaloriser par des projets endogènes la réhabilitation radicale de notre culture par nos enfants éclairés par nos cultures, pour bâtir nos cités, nos écoles, nos hôpitaux, nos universités, nos infrastructures, nos loisirs,
Pour conclure, permettez-moi de citer encore et encore Aimé Césaire dans son discours sur le colonialisme suivi de la négritude « Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes cruciaux est une civilisation atteinte.
Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde ».
Jacob ATA-AYI
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