Des échos en provenance de la province du Nord-Kivu, rapportés par des voyageurs, ne sont guère rassurants en ce qui concerne la sécurité dans cette partie orientale du pays. Surtout dans ce que l’on peut appeler le Grand Nord, notamment les territoires de Beni et Lubero.
L’insécurité y a la peau dure. Elle est même loin de prendre fin. De véritables hors-la-loi se comportent en territoire conquis, déplorent nos sources.
L’insécurité a élu domicile à Beni et Lubero, dans la province du Nord-Kivu. Conséquence : les habitants de ces contrées et tant d’autres ne savent plus vaquer paisiblement à leurs occupations principales, à savoir les activités champêtres.
Les champs sont envahis essentiellement par des militaires issus de l’ex-composante rebelle, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) que les autochtones identifient comme des Rwandais.
Ils commettent toutes sortes d’exactions dans l’impunité totale. Ils se servent à volonté dans les champs, violent, tuent et enlèvements. Cela au vu et au su des autorités tant civiles que militaires.
Des échos en provenance de la province du Nord-Kivu, rapportés par des voyageurs, ne sont guère rassurants en ce qui concerne la sécurité dans cette partie orientale du pays. Surtout dans ce que l’on peut appeler le Grand Nord, notamment les territoires de Beni et Lubero.
L’insécurité y a la peau dure. Elle est même loin de prendre fin.
Outre les groupes armés, toujours opérationnels, la présence massive des militaires, pour la plupart issus du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de l’ex-seigneur de guerre, Laurent Nkunda, en résidence surveillée au Rwanda, est venue accroître sensiblement l’insécurité dans ces coins de la RDC.
La population, qui ne s’explique pas l’augmentation de cet effectif, en paie les frais.
Les cultivateurs sont privés de produits de champs qu’ils ne savent pas aller récolter par peur de tomber dans l’embuscade de ces militaires, fichés ex-forces du CNDD, que les fils du terroir identifient comme des Rwandais.
RETABLIR L’AUTORITE DE L’ETAT
De véritables hors-la-loi se comportent en territoire conquis, déplorent nos sources. En plus de champs devenus leurs propriétés, les habitations ne sont pas épargnées : chèvres, poules et autres objets de valeur sont emportés.Non sans se délecter du viol de femmes. Ils n’hésitent pas également à procéder à des rafles pour les hommes qui osent protester. Ces militaires leur collent alors l’étiquette de rebelles ougandais de l’ADF/Nalu, les enlèvent ou les liquident carrément.
Dans les localités situées loin de villes, ces hors-la-loi prennent d’assaut les écoles dès la tombée de la nuit pour se trouver un logis. Lieux qu’ils quittent avant l’arrivée des élèves. Dans quel état laissent-ils ces établissements scolaires, peut-on se demander ? Surtout, quand on sait qu’ils ne sont pas des enfants de chœur.
A tout prendre, la situation est dramatique. Seulement, silence radio du côté des autorités tant civiles que militaires de cette partie du pays ainsi que du gouvernement central. Il en est de même de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco).
Même les médias, qui couvrent l’ensemble du territoire national, ne parle pas de ce calvaire que vivent les compatriotes du Nord-Kivu, en général et de Beni et Lubero, en particulier.
Le Sud-Kivu n’est pas épargné non plus. Pour preuve, Trois cents cas d'assassinats ont été enregistrés dans cette province en 2011, a rapporté par l'ONG Caritas/Sud-Kivu, une association dépendant de l'Eglise catholique, citée par l'agence congolaise de presse (ACP).
Selon cette ONG, la plupart de ces crimes ont été commis par les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et par d'autres groupes armés opérant dans cette province.
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